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Le Diben samedi 20 avril 2024

Saint-Martin-des-Champs. Une petite visite de la 6ème Biennale internationale.

Breizh aquarelle. Photo pyb29

Diaporama : 6ème Biennale internationale Breizh aquarelle 2024

 

Ouest-France

En signe de solidarité avec Gaza, ils veulent recréer un drapeau palestinien géant, près de Morlaix

Publié le

Dimanche 21 avril 2024, l’AFPS (Association France Palestine solidarité) espère réunir près de 130 personnes à la pointe de Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), pour recréer un drapeau palestinien géant.

L’AFPS (Association France Palestine solidarité) espère réunir près de 130 personnes à la pointe de Primel-Trégastel à Plougasnou.

L’AFPS (Association France Palestine solidarité) espère réunir près de 130 personnes à la pointe de Primel-Trégastel à Plougasnou. | AFPS

Dimanche 21 avril 2024, l’AFPS (Association France Palestine solidarité) espère réunir près de 130 personnes à la pointe de Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), afin d’organiser une scénographe autour du drapeau palestinien.

126 cartons pour le drapeau palestinien

Au total, avec 126 cartons, dont chacun constituera une partie du drapeau palestinien, les participants vont donc le recréer, en grand format. L’AFPS indique qu’elle prévoit « une captation vidéo. Notre objectif est d’envoyer à Gaza et en Cisjordanie un témoignage de notre solidarité à nos amis palestiniens. »

L’association exige toujours « un cessez-le-feu à Gaza et la libération des prisonniers politiques palestiniens ».

À découvrir

Le rendez-vous est fixé à 10 h 30 pour le départ de l’évènement sur le parking du Primel Café. À partir de là, l’association expliquera le déroulé de l’événement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-signe-de-solidarite-avec-gaza-ils-veulent-recreer-un-drapeau-palestinien-geant-pres-de-morlaix-40cfb2b2-fe69-11ee-b295-c2640ef35bd2

 

Ouest-France

« Il était heureux de vivre » : qui était Jérôme Hamon, greffé deux fois du visage, décédé mardi

Sarah HUMBERT. Publié le

Jérôme Hamon, 49 ans, est décédé, mardi 16 avril 2024. Originaire de Landivisiau (Finistère), il avait été greffé deux fois au visage.

Jérôme Hamon en 2015, au moment de la sortie de son autobiographie, dans laquelle il racontait sa première greffe.

Jérôme Hamon en 2015, au moment de la sortie de son autobiographie, dans laquelle il racontait sa première greffe. | ARCHIVES MARC OLLIVIER / OUEST FRANCE

Jérôme Hamon, 49 ans, est décédé, mardi 16 avril 2024, selon une information du Télégramme . Originaire de Landivisiau (Finistère), l’homme était notamment connu pour avoir été greffé deux fois du visage.

Une première greffe en 2015

Atteint de la maladie de Recklinghausen, très jeune, son visage présente des tumeurs appelées neurofibromes, causant des déformations. À Ouest-France en 2015, il racontait les moqueries qu’il avait subies, enfant.

Sa vie bascule une première fois, le 27 juin 2010. Le visage d’un homme de 63 ans lui est greffé. Il parle alors « d’une renaissance », dans nos colonnes.

Jérôme Hamon a été l’un des premiers au monde à bénéficier d’une greffe de visage. | ARCHIVES OUEST FRANCE

T’as vu le monsieur ?

En 2015, il sort un livre, intitulé T’as vu le monsieur ?, avec lequel il se rend dans plusieurs écoles, pour prôner un message, celui du don d’organe et de l’espoir.

À 43 ans, en 2018, il subit une seconde opération. En effet en 2015, à la suite d’un rhume, il est soigné par un antibiotique incompatible avec son traitement immunodépresseur, pris dans le cadre de sa greffe. En 2016, il commence à montrer des signes de rejet chronique et son visage se dégrade. Il lui est retiré et, en janvier 2018, le visage d’un homme de 22 ans lui est greffé. L’opération est réalisée par l’équipe du professeur Lantieri, chirurgien.

Jérôme Hamon et Franck Zal, le fondateur d’Hemarina, lors de leur rencontre en 2018. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« Il était heureux de vivre »

À cette occasion, l’une des technologies de la société Hemarina, basée à Morlaix, est mobilisée, afin d’optimiser la conservation du greffon. Depuis, Franck Zal, le fondateur d’Hemarina, était resté en contact avec lui. Joint par téléphone, il indique : « On avait noué des liens particuliers. Lorsque nous nous étions rencontrés, il y avait eu beaucoup d’émotions », retrace-t-il. Il évoque un homme « qui ne se plaignait pas, malgré une vie qui n’a pas été facile. Il était heureux de vivre ».

Avant sa greffe de 2018, Jérôme Hamon était resté deux mois sans visage, en réanimation. Avec sa nouvelle face, « il revivait, il revoyait ses amis, raconte Franck Zal. Il voulait reprendre un travail, il adorait la littérature, les archives, le papier, les classements », détaille-t-il. L’entrepreneur conclut : « Il était très courageux, très fort. Sa famille a toujours été présente. »

« Ça fait mal au cœur »

Laurence Claisse, maire de Landivisiau, où Jérôme Hamon était revenu vivre il y a un an environ, après plusieurs années en région parisienne, indique : « Il était heureux de revenir vivre ici. Son logement a été construit là où se tenait auparavant l’école primaire où il était scolarisé. » Elle parle d’un homme « agréable, gentil, attachant. Ça fait mal au cœur. »

Un hommage a été rendu à Jérôme Hamon, vendredi 19 avril 2024, à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner.

https://www.ouest-france.fr/sante/il-etait-heureux-de-vivre-qui-etait-jerome-hamon-greffe-deux-fois-du-visage-decede-mardi-ae059fd2-fe1d-11ee-a017-98428192dcc2

 

Le Diben vendredi 19 avril 2024

Plougasnou. C'est ce soir à 20h.

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’D'ENQUÊTE 3 ANS BRETAGNE EN SYLVAIN ERNAULT Rencontre publique à Plougasnou avec Force 5 vendredi 19 avril, à 20 h grande salle municipale plans! splano!’ Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29

 

Ouest-France

« C’est un principe : je refuse le tri social » : Nicole Belloubet en visite à Lorient ce vendredi

Recueilli par Guillaume CHASSAING. Publié le

Ce vendredi 19 avril 2024, Nicole Belloubet se rend au lycée Colbert, à Lorient (Morbihan). Avant sa visite, la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse livre ses réponses sur les mesures éducatives annoncées pour lutter contre les violences des mineurs, le harcèlement scolaire, la réforme du choc des savoirs…

« On pourrait prendre en charge les élèves défavorisés ou en risque de décrochage scolaire dans un internat pour leur permettre de les réarrimer à l’école », indique la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet.

« On pourrait prendre en charge les élèves défavorisés ou en risque de décrochage scolaire dans un internat pour leur permettre de les réarrimer à l’école », indique la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi 19 avril 2024, Nicole Belloubet se rend au lycée Colbert, à Lorient (Morbihan). Avant sa visite, la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse livre ses réponses à Ouest-France sur les mesures éducatives annoncées pour lutter contre les violences des mineurs, le harcèlement scolaire, la réforme du choc des savoirs…

Jeudi 18 avril, Gabriel Attal a annoncé certaines mesures éducatives, comme l’accueil en continu de certains jeunes à l’école, de 8 h à 18 h. Comment cette mesure sera-t-elle mise en place ?

L’idée est de pouvoir prendre en charge l’enfant dans le temps scolaire et dans le temps hors scolaire. Ce hors temps scolaire est conçu comme une continuité dans la vie de l’enfant afin de faciliter son intégration dans la cité et même dans les apprentissages. Cet accueil a déjà été mis en œuvre dans le cadre des QPV (N.D.L.R. : quartiers prioritaires de la Ville). Cette mesure va être étendue à toutes les zones d’éducations prioritaires en France.

« On pose son portable à l’entrée du collège »

Qui va prendre en charge cet accueil ?

Ce n’est pas forcément l’Éducation nationale. Cela peut être des associations avec lesquelles nous concluons des conventions, et que l’Éducation nationale ou la politique de la Ville rémunère.

Lire aussi : Groupes de niveaux, uniforme, attractivité… Le plan de Nicole Belloubet pour l’école

Le Premier ministre a aussi évoqué le placement de certains en internat. Qui proposera aux parents d’envoyer leur enfant dans un internat ?

Je n’utiliserais pas le mot placement. L’idée est de permettre à certains enfants d’être extraits d’une situation ou d’un environnement qui leur est néfaste. Nous envisageons deux types de solutions : les internats Belloubet et les internats Dupond-Moretti, en quelque sorte. Le projet porté par le ministre de la Justice, ce sont des stages temporaires hors période scolaire avec un encadrement militaire, notamment. D’un autre côté, pendant toute l’année scolaire, je compte, pour ma part, sur les 50 000 places d’internat non occupées pour permettre aux élèves qui sont en situation de risque, de décrochage, de ne pas perdre pied. On pourra proposer à leurs parents de les envoyer, loin de leur environnement défavorable, en internat, pour les réarrimer à l’école avant qu’il soit trop tard. L’État prendrait en charge les frais pour les familles défavorisées et les boursiers.

La mobilisation des enseignants contre la réforme du choc des savoirs ne faiblit pas à Lorient et ailleurs en France. | OUEST-FRANCE

Le harcèlement scolaire passe souvent par les réseaux sociaux. Est-il envisagé d’interdire leur accès aux moins de 15 ans ?

La lutte contre le harcèlement scolaire est une politique forte que nous menons. Le cyberharcèlement, par les réseaux sociaux, pose des questions particulières. J’ai deux idées. L’une est la pause numérique pendant le temps scolaire. J’aimerais qu’on pose son portable à l’entrée du collège. Le député Laurent Marcangeli a fait voter une proposition de loi visant à interdire l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à 13 ans et à la soumettre à l’autorisation parentale jusqu’à 15 ans. Il faut trouver les moyens pratiques d’appliquer cela, mais j’aimerais que cela puisse se mettre en place à la rentrée prochaine. Une commission, installée par le Président de la République, va également rendre ses conclusions prochainement.

« Je crois à la pédagogie différenciée »

En Morbihan et ailleurs, de nouvelles mobilisations contre la réforme du choc des savoirs sont programmées. La fronde ne faiblit pas. Vous n’arrivez pas à convaincre…

Mon souhait est d’expliquer ce que nous voulons faire. On veut améliorer la réussite scolaire de nos élèves. Ensuite, on veut mettre en place une pédagogie différenciée. J’y crois. Les groupes de besoins, c’est la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée. Dernière chose, et c’est un principe : je refuse le tri social. Je rappelle que dans la même année, un élève pourra passer d’un groupe à l’autre tout en ayant des temps en classe entière.

Vous êtes en visite en Bretagne. Le réseau Diwan aimerait savoir si les consignes du brevet seront bien toujours traduites en breton et si les élèves pourront composer l’épreuve de sciences en breton comme l’an passé ?

J’ai conscience de ce problème. Je donnerai ma réponse au courant de la semaine prochaine.

Ce vendredi 19 avril, vous vous rendez au lycée Colbert de Lorient dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des lycées professionnels. Quel est son objectif ?

Il est triple : permettre à chaque élève de construire une orientation progressive vers son métier, mieux préparer l’insertion professionnelle pour les élèves qui en font le choix et permettre à ceux qui le veulent une meilleure préparation à l’enseignement supérieur. Sans oublier d’avoir une carte des formations professionnelles qui colle à la réalité des bassins géographiques.

https://www.ouest-france.fr/education/cest-un-principe-je-refuse-le-tri-social-nicole-belloubet-en-visite-a-lorient-ce-vendredi-7250dfc0-fd9a-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

« Une vie insulaire singulière et ordinaire » : les collégiens des îles du Ponant créent un podcast

Frédérique GUIZIOU. Publié le

Intitulé « Recette des îles pour un cadavre exquis », ce podcast implique les jeunes des îles de Sein, Batz et Groix, avec les auteurs Fabienne Laumonier et Thomas Guillaud-Bataille. Ces derniers sont en résidence pour le festival Longueurs d’ondes.

Une image de la résidence.

Une image de la résidence. | LONGUEUR D’ONDES

À l’automne 2023, le collège des îles du Ponant a reçu Thomas Guillaud-Bataille et Fabienne Laumonier, auteurs réguliers pour Arte radio et France culture . Une résidence organisée dans le cadre de Longueur d’ondes, le festival brestois de la radio et de l’écoute.

La résidence est soutenue par la direction régionale des affaires culturelles (Drac) Bretagne et cofinancée par la Ville de Brest, avec les dispositifs des Cités éducatives et territoire numérique éducatif.

Un cadavre exquis sonore

Le collège du Ponant a la spécificité d’accueillir ces élèves sur six sites : les îles de Batz, d’Ouessant, de Molène (Finistère), de Groix, de Houat (Morbihan) et de Sein (Finistère). Via des interventions à Batz, Sein et Groix, les auteurs ont construit avec les élèves un cadavre exquis sonore.

Le principe ? Il consiste à écrire et enregistrer une partie de la fiction sur la première île, puis de la poursuivre avec les collégiens sur la suivante.

« Renforcer le lien entre les jeunes »

Ce podcast, intitulé « Recette des îles pour un cadavre exquis », a permis « de renforcer le lien entre ces jeunes qui se connaissent peu alors qu’ils font partie du même collège, autour de cette vie insulaire à la fois singulière et ordinaire », explique Fabienne Laumonier.

La journaliste a aussi réalisé le reportage « Avoir 15 ans sur l’île de Sein » pour l’émission Les Pieds sur terre, diffusé sur France culture : les trois seules collégiennes de cette île partagent au micro leur quotidien et le lien entretenu avec leurs professeurs.

À écouter sur oufipo.org, la plateforme des podcasts de Longueurs d’ondes.

https://www.ouest-france.fr/medias/radio/une-vie-insulaire-singuliere-et-ordinaire-les-collegiens-des-iles-du-ponant-creent-un-podcast-95423a84-fbff-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Rénovée, la résidence Keric an Oll ouvre ses portes samedi 20 avril à Plougasnou

Publié le

Les cinquante logements de la résidence autonomie Keric an Oll, à Plougasnou (Finistère), ont fait l’objet d’importants travaux de rénovation énergétique pour le plus grand confort des personnes âgées. Des portes ouvertes auront lieu le samedi 20 avril 2024.

La maison d’autonomie Keric an Oll à Plougasnou (Finistère).

La maison d’autonomie Keric an Oll à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Samedi 20 avril 2024, les habitants de Plougasnou (Finistère) sont invités à découvrir les travaux de réhabilitation des cinquante logements et des espaces communs de la résidence pour personnes âgées autonomes Keric an Oll.

L’établissement, qui date de 1982, n’était plus aux normes, au niveau environnemental. « Les huisseries ont été changées pour du double vitrage, les plafonds isolés, détaille la maire, Nathalie Bernard. Avant, c’était du chauffage électrique par le sol. Nous avons opté pour une chaudière à bois. » Dans une volonté de restructuration thermique écologique.

L’installation d’ampoules LED et d’une climatisation dans la salle à manger commune apporte aussi plus de confort. Par ailleurs, le ravalement de façade a été refait. Des travaux d’aménagement à l’extérieur et à l’intérieur ont été réalisés pour permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

« Nous n’avions pas prévu la guerre en Ukraine »

En 2021, le chantier avait été estimé à 1,8 million d’euros toutes taxes comprises. Des subventions ont été allouées notamment par le Département. Pendant tout le chantier, qui a duré deux ans, les logements ont été refaits par roulement.

«  Ce qui a représenté un manque à gagner sur les quatre à huit logements non loués pour le centre communal d’action sociale (CCAS) qui en a la gestion, explique la maire. De plus, les travaux ont été réalisés juste après la période du Covid, nous n’avions pas prévu la guerre en Ukraine et les augmentations des factures d’électricité pour le chauffage, alors que la chaudière à bois n’était pas encore installée. »

Le déficit du budget annexe de la maison d’autonomie s’élève aujourd’hui à 180 000 €, « que nous allons réduire dans le temps, particulièrement grâce aux économies d’énergie que nous allons réaliser et à l’arrêt des provisions pour travaux versées à la SAS Les Foyers de Rennes, une filiale du groupe Coopérative immobilière de Bretagne. Il nous faut aujourd’hui remplir la résidence. »

Il s’agit du seul établissement d’habitat intermédiaire dans le pays de Morlaix : « Cette petite maison pour tous permet de faire la transition entre l’habitat individuel et une éventuelle admission en Ehpad », indique Katell Strasser, directrice. Les loyers sont fixés par le Département.

Samedi 20 avril 2024, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h, il est possible de venir découvrir ce lieu de vie réhabilité, visiter les parties communes ainsi qu’un appartement. 02 98 67 30 90 ou direction.ccas@plougasnou.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/renovee-la-residence-keric-an-oll-ouvre-ses-portes-samedi-20-avril-a-plougasnou-abda604e-f8fa-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Ouest-France

Dans le Finistère, ce ciné-club amène le 7e art jusqu’à ses habitants

Sarah HUMBERT. Publié le

À Plougasnou (Finistère), il y a la mer, de jolies plages, mais aussi… un ciné-club, qui organise, chaque mois, au moins une projection, depuis début 2023. On rembobine la pellicule, et on vous raconte le succès de cette association, fondée par des cinéphiles.

Françoise Camet, Jean-Marc Portolano et Jean-Philippe Le Calve, du Ciné de la baie, à Plougasnou (Finistère).

Françoise Camet, Jean-Marc Portolano et Jean-Philippe Le Calve, du Ciné de la baie, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Ils ont commencé dans une salle du collège François-Charles, avec seulement 35 places, en février 2023. Désormais, à chaque projection, le ciné-club de Plougasnou (Finistère) attire près de 150 personnes, qui s’installent dans la salle municipale. « Au début, dans la salle du collège, nous n’avions même pas de fauteuils, mais des chaises. Depuis, c’est devenu une salle de cinéma, pour les collégiens », retrace Françoise Camet, co-fondatrice de l’association qui se cache derrière les projections : Le ciné de la baie. Elle compte aujourd’hui 330 membres.

Le cinéma « qui rassemble »

Avec une quinzaine de personnes, ils ont lancé cette idée d’organiser des projections de films, régulièrement, dans la commune, à la sortie de la période Covid-19. « Plein de films étaient passés à la trappe, il y avait une baisse de fréquentation dans les cinémas, particulièrement chez les jeunes. Alors que s’il y a bien quelque chose qui est accessible, qui rassemble, qui est universel, c’est le cinéma, il n’y a rien de tel », raconte la co-fondatrice avec passion.

Lire aussi : « J’ai baigné dans le cinéma » : Marie Portolano préside un ciné-club associatif en Finistère

Dans son salon, de nombreux rayons de DVD, et un rétroprojecteur. Jean-Marc Portolano, lui aussi co-fondateur, glisse : « Les projections du ciné-club ont un peu commencé ici, finalement. »

Une projection a eu lieu à la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), à l’été 2023, lors du festival du film jeunesse. | CINÉ-CLUB DE LA BAIE

Les membres du Ciné de la baie, en plus de vouloir partager leur attachement au 7e art, permettent au plus grand nombre d’y avoir accès, dans une zone rurale. « C’est vrai que les cinémas les plus proches sont à au moins une vingtaine de kilomètres », souligne Françoise Camet. Pour elle, « le cinéma, c’est une vitrine du monde, c’est quelque chose de l’humanité, de l’histoire ». Le ciné-club se positionne tout de même sur un créneau un peu différent, puisqu’il ne diffuse que des films « qui sont sortis il y a plus de six mois », droit d’exploitation oblige.

Lire aussi : Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

L’association a aussi cœur d’attirer les jeunes. Tous les membres à l’initiative du ciné-club ont « des enfants, des petits enfants, on voulait leur offrir quelque chose pour goûter au cinéma, dans la durée », appuie Jean-Philippe Le Calve, membre de l’association. Depuis septembre 2023, les projections leur sont d’ailleurs proposées gratuitement. « On a commencé surtout avec un public de seniors, et aujourd’hui, on n’a de plus en plus de famille, des ados qui viennent de plus en plus régulièrement », décrivent les cinéphiles.

Un festival, pour toucher un public encore plus large

Mais le Ciné de la baie, ce ne sont pas seulement des projections, dont certaines sont en version originale sous-titrée, c’est aussi un festival ! En 2023, lors de la première édition du Festival du film jeunesse, une projection en plein air avait même été organisée.

En 2024, l’événement revient les 17, 18 et 19 juillet 2024, soit un jour de plus qu’en 2023. Sans révéler la totalité du programme, les organisateurs annoncent déjà le thème : Le sport dans tous ses états, pour coller à la présence des Jeux olympiques à Paris. L’événement a d’ailleurs bénéficié du label Olympiade culturelle. On peut aussi annoncer « des ateliers, dont un sur le doublage, à la demande des collégiens » avec lesquels ils ont travaillé pour le festival.

Renseignements : https://www.cinedelabaie.com/accueil

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/dans-le-finistere-ce-cine-club-amene-le-7e-art-jusqua-ses-habitants-a16ecbe0-f8d7-11ee-8656-3015bc260248

 

Ouest-France

Une friche industrielle de Lannion deviendra le premier site « clés en main » des Côtes-d’Armor

Propos recueillis par Renée-Laure EUZEN. Publié le

Le site du Cruguil, à Lannion (Côtes-d’Armor), a été retenu par la Banque des territoires pour devenir l’un des 55 premiers sites industriels « clés en main », voulus par l’État. C’est l’un des deux seuls de Bretagne, mais aussi le plus petit, avec 3 ha.

La zone industrielle Pégase, à Lannion.

La zone industrielle Pégase, à Lannion. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Gervais Egault, président de Lannion-Trégor communauté (Côtes-d’Armor), a accueilli avec le sourire l’annonce des 55 premiers sites « clés en main » retenus par le gouvernement. Et pour cause : l’un d’eux, le plus petit avec 3 hectares de superficie et l’un des deux seuls en Bretagne, a été retenu. Il s’agit d’une partie de l’ancien site d’Orange, au Cruguil. Il répond aux questions d’Ouest France.

Comment avez-vous accueilli l’annonce concernant les premiers sites « clés en main », dont Lannion fait partie ?

C’est évidemment une bonne nouvelle. Cela montre que nos arguments lors de la visite de la Banque des territoires, sur place, il y a quelques jours, ont convaincu. Il faut dire que Lannion-Trégor communauté (LTC) a déjà procédé à plusieurs réhabilitations de friches industrielles avec l’évolution des sites Alcatel, Nokia, Orange. Et ce n’est pas fini. On a des projets en cours, tels que le campus universitaire qui pourrait voir le jour à proximité de l’IUT. Cela met un coup de projecteur national sur notre territoire, dont la riche histoire industrielle n’est pas forcément toujours connue.

Lire aussi. Lannion. Fin 2023, un nouvel écrin pour Ekinops au Cruguil

Quels sont les atouts du site ?

L’avantage majeur qu’il présente, c’est qu’il est déjà construit, il n’y a pas besoin de consommer du foncier. C’est l’un des enjeux de ce programme. Et l’autre aspect intéressant, c’est qu’il peut être facilement mobilisable. Reste à savoir si on abat tout de suite ou pas les bâtiments qui sont posés dessus. Le fait d’avoir été retenu va justement permettre d’avancer sur le sujet. L’Agglo devrait aussi bénéficier d’un appui financier pour parvenir à en faire un site « clés en main ». À mon avis, cela pourrait aller assez vite, entre quatre et cinq mois.

Vous avez déjà des touches avec des entreprises prêtes à s’installer ?

Non, on attendait la décision avant de faire quoi que ce soit. Ce qu’on voudrait accueillir, c’est de l’activité génératrice d’emplois. C’est le critère essentiel. On ne veut pas de gigafactory, ou de grosses usines qui n’emploient que peu de personnel. Ici, l’idée pour LTC serait de vendre les terrains, plutôt que de porter le projet immobilier, comme nous l’avions déjà fait dans le passé.

https://www.ouest-france.fr/economie/industries/une-friche-industrielle-de-lannion-deviendra-le-premier-site-cles-en-main-des-cotes-darmor-6e39a2f6-fcdb-11ee-bd08-9ba0a6d2d69d

 

Ouest-France

RSA en Finistère : les chantiers d’insertion pris entre le marteau et l’enclume

Zoé BOIRON. Publié le

Les chantiers d’insertion, dispositifs d’accompagnement vers l’emploi, sont pris en étau. D’un côté, les postes sont ouverts à tous les bénéficiaires de minima sociaux, comme le veut le gouvernement. De l’autre, le Département du Finistère les incite à cibler les allocataires du RSA. Fonctionnant comme de véritables entreprises, les chantiers doivent aussi concilier résultats économiques et action sociale.

L’un des deux chantiers d’insertion de l’Ulamir-CPIE Pays de Morlaix Trégor porte sur du reconditionnement de matériel informatique. Cinq salariés de moins de 30 ans sont accueillis à l’espace 2D, à Morlaix (Finistère).

L’un des deux chantiers d’insertion de l’Ulamir-CPIE Pays de Morlaix Trégor porte sur du reconditionnement de matériel informatique. Cinq salariés de moins de 30 ans sont accueillis à l’espace 2D, à Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Haro sur le RSA : le Département du Finistère veut réduire le nombre de bénéficiaires à 15 000, en 2024. Un objectif logique, puisque c’est lui qui finance le revenu de solidarité active. C’est pourquoi il demande aux chantiers d’insertion de recruter, en priorité, ces profils, parmi tous les bénéficiaires de minima sociaux.

Subvention de fonctionnement

Une requête que ces structures, financées par l’État et le Département, ont tout intérêt à suivre puisqu’« une part variable de la subvention départementale d’aide au fonctionnement dépend du nombre d’heures travaillées par les allocataires du RSA », indique Bénédicte Compois, directrice de l’Ulamir-CPIE (Union locale d’animation en milieu rural) Pays de Morlaix - Trégor.

Sa structure gère deux chantiers d’insertion (huit personnes en chantier environnement pour l’entretien des sentiers de randonnée, du GR34, de station d’épuration et points de relevage ; cinq personnes pour du reconditionnement de matériel informatique). Les temps de travail sont de 24 heures minimum, pour une durée de 24 mois maximum.

« Il y a un décalage entre l’État qui nous demande d’accueillir tout le monde, et pour nous c’est plus facile de ne pas avoir de critères d’entrée trop restrictifs, et d’un autre côté, une priorisation du Département vers les bénéficiaires du RSA », développe la directrice de l’Ulamir.

« Si tout le monde est au RSA... »

Dans le même temps, le Premier ministre Gabriel Attal, a annoncé, dans son discours de politique générale le 30 janvier 2024 devant l’Assemblée, vouloir supprimer l’allocation de solidarité spécifique (ASS), versée aux personnes ayant épuisé leurs droits au chômage, au profit du RSA. « Si tout le monde est au RSA, on ne pourra pas tous les accueillir », note Bénéfice Compois.

Des choix politiques qui doivent se décanter pour que les chantiers d’insertion puissent y voir clair. « Avec ces nouvelles lois sur l’emploi et la politique du Département, on ne sait pas trop ce que nos dispositifs deviendraient, comment ils évolueraient », s’interroge Bénédicte Compois.

Une véritable entreprise à faire tourner…

Autre règle du jeu qui change la donne pour les chantiers d’insertion « depuis environ trois ans » : désormais, les salariés ne sont recrutés que sur prescription de France Travail, de la Mission locale ou du Centre départemental d’action sociale (CDAS). Un système qui fait ses preuves, mais si les personnes ne sont pas connues de ces structures, elles échappent aux offres d’emploi (1).

Le chantier d’insertion n’a plus la possibilité, comme elle le faisait auparavant, de diffuser ses offres par ses propres moyens. Résultat : au printemps 2023, période la plus importante pour l’entretien des sentiers, le chantier a manqué de bras.

Mais contrairement aux Entreprises à but d’emploi des Territoires zéro chômeur longue durée (TZCLD), les chantiers d’insertion répondent à une logique lucrative. Ils doivent présenter un chiffre d’affaires, « justifier d’une activité économique avec les acteurs du territoire ». « Il y a des bons de commande à honorer », explique Bénédicte Compois.

… Et des personnes à réinsérer

Or « l’exigence de résultats », en termes économiques ou de réinsertion, n’est pas toujours compatible avec l’accompagnement social. « La démarche d’évaluation est quand même plus resserrée, puis que le Département nous demande un suivi par trimestre, alors qu’on présentait un bilan annuel auparavant », observe aussi Bénédicte Compois.

Reste cette expérimentation des 15 heures de travail hebdomadaires pour les bénéficiaires du RSA, testée dans le territoire de Brest, en Finistère, avant de se généraliser à l’échelle nationale. Dans quelle mesure les chantiers seront-ils sollicités ou impactés ? Là encore, une question en suspens.

(1) La réforme France Travail prévoit que toute personne faisant une demande de RSA à la CAF sera automatiquement inscrite à France Travail au plus tard le 1er janvier 2025. Aujourd’hui, seuls 40 % des bénéficiaires du RSA sont à Pôle emploi.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/rsa-en-finistere-les-chantiers-dinsertion-pris-entre-le-marteau-et-lenclume-d46af8c2-fc86-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

À Plougasnou, le média breton Splann ! invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril

Publié le

Association de défense de l’environnement depuis plus de 20 ans, à Plougasnou, en baie de Morlaix (Finistère), Force 5 accueille le média breton d’enquête Splann ! vendredi 19 avril, à 20 h.

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère).

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Force 5, association de défense de l’environnement, invite Splann ! , média d’investigation en Bretagne, vendredi 19 avril 2024.

Bocage, élevages, méthanisation… Les enquêtes de Splann ! portent sur des problématiques liées à l’environnement. Elles sont publiées en français et en breton. Ce média, qui a le statut d’une association, présentera son travail au public.

La conférence se déroulera à Plougasnou à la grande salle municipale, à 20 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-media-breton-splann-invite-de-lassociation-force-5-vendredi-19-avril-dc3ed8de-fcae-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

« Les premiers à se mobiliser » : le monde associatif dans la lutte contre l’extraction de sable

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor revient sur le combat mené contre l’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Une victoire entérinée en 2023 et qui doit beaucoup, d’abord, aux associations environnementales, selon lui.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion. | ARCHIVES

Yves-Marie Le Lay n’était pas présent à la réunion du collectif Peuple des dunes qui s’est dissous officiellement lors d’une réunion qui s’est tenue le 11 avril 2024 à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Et pour cause… Il a fait partie du courant dissident, qui s’est créé en 2016, et qui a donné lieu à Peuple des dunes de Batz à Bréhat.

 Sans aucune animosité , précise le président de l’association Sauvegarde du Trégor-Penthièvre-Goëlo (qui ne couvrait que le Trégor à l’époque) a tenu à  rétablir l’équilibre .  Les associations de défense de l’environnement ont été les premières à se mobiliser. Je me souviens très bien de la première manifestation qui s’est tenue fin novembre sous la neige. On était 80 et il n’y avait aucun élu. 

S’il reconnaît que le travail des élus a contribué à faire pencher la balance du bon côté, il estime que chacun a fait ce qu’il avait à faire.  Nous avons mené l’affaire en justice devant le Conseil d’État, comme l’ont fait les élus. Ces deux recours ont finalement été écartés par la justice. Ce qui a tout changé, c’est surtout la forte mobilisation du 11 septembre 2016. » Une bataille décisive.  La première, et d’ailleurs la seule, extraction a eu lieu le mardi… et le dimanche, on était 5 000 dans les rues de Lannion à dire non. 

Machine arrière

L’extraction de sable en baie de Lannion avait rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Le sujet était devenu un dossier politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en effet annoncé, en 2018, que  les conditions d’exploitation n’étaient pas satisfaisantes .

La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant 4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le 19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande. En 2023, la Can a renoncé définitivement à son titre minier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/les-premiers-a-se-mobiliser-le-monde-associatif-dans-la-lutte-contre-lextraction-de-sable-6af3a68a-fcce-11ee-bd08-9ba0a6d2d69d

Diaporama : "SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

 

Ouest-France

Extraction de sable à Lannion : le Peuple des dunes Trégor se dissout après des années d’âpre lutte

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

L’association était née en 2012, du fait des projets de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) d’extraire du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Douze ans plus tard, l’association s’est dissoute lors d’un dernier rassemblement à Trébeurden (Côtes-d’Armor), jeudi 11 avril 2024, en remettant les 1 500 € restants de sa trésorerie à une association environnementale.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024. | OUEST-FRANCE

Ils ont enterré douze ans de lutte acharnée en même temps que les statuts de leur association. Ne restent que les souvenirs de cette mobilisation d’ampleur nationale, et les amitiés créées lors des différentes manifestations organisées à Trébeurden ou Lannion (Côtes-d’Armor).

Réunis à la maison de la mer de Trébeurden, jeudi 11 avril 2024, élus locaux et membres du bureau du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association, après l’annulation définitive des travaux miniers de la Compagnie armoricaine de navigation (Can), en 2022.

Lire aussi : L’extraction de sable en baie de Lannion, c’est fini

La solidarité territoriale a payé

C’est en 2012 que le Peuple des dunes en Trégor s’était constitué, en réaction au projet d’extraction de sable coquillier en baie de Lannion. Un chantier minier d’ampleur situé entre deux zones Natura 2 000 qui aurait pu avoir de lourdes conséquences environnementales pour le Trégor côtier, rappellent les militants de l’époque :  Il y avait un enjeu économique certain, mais aussi des risques d’accentuation de l’érosion côtière et des dégâts pour le vivant, rappelle Alain Bidal, qui présidait l’association à l’époque. Il a fallu se battre contre Roullier et de puissants lobbys, mais grâce à la solidarité territoriale, nous sommes parvenus à les faire plier. 

Joël Le Jeune ne dira pas autre chose. Aux côtés des maires de Perros-Guirec, Trébeurden, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, celui qui était président de Lannion-Trégor communauté à l’époque se rappelle des longues réunions en sous-préfecture en présence des autorités locales et nationales :  Durant ces réunions, on s’est véritablement frottés aux puissants, et on a pu véritablement mesurer le poids des lobbys de l’industrie, se remémore le maire de Trédrez-Locquémeau. La lutte a été âpre, mais nous l’avons emporté, et c’est formidable. 

Et lorsqu’il évoque le rôle qu’a joué Corinne Erhel, député de la circonscription d’alors et aujourd’hui décédée, la voix de l’ancien président de l’Agglo se brise, et des larmes lui montent aux yeux :  Elle avait un engagement sans faille pour cette cause, et sa proximité avec le président de la République aura été déterminante dans notre victoire.  Le reste de l’assemblée acquiesce solennellement.

1 500 € pour la LPO

Afin de clôturer les comptes de l’association, le Peuple des dunes en Trégor a remis un chèque de 1 500 € à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) :  Ils nous avaient ouvert leur réseau, et avaient fait en sorte de médiatiser notre combat à l’échelle du territoire. C’est en partie grâce à eux que notre pétition avait réuni près de 154 000 signatures , justifie Alain Bidal.

https://www.ouest-france.fr/environnement/extraction-de-sable-a-lannion-le-peuple-des-dunes-tregor-se-dissout-apres-des-annees-dapre-lutte-c65c127e-fbfb-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Réindustrialisation : une friche du Finistère retenue comme « site clé en main » par le gouvernement

Zoé BOIRON. Publié le

La friche de l’ancien abattoir Tilly-Sabco, à Guerlesquin, près de Morlaix (Finistère), est l’un des deux seuls sites de Bretagne retenus par le gouvernement, mardi 16 avril 2024, comme « site clé en main » pour être réindustrialisé et faciliter l’installation d’une nouvelle activité.

À Guerlesquin, l’ancien abattoir de Tilly-Sabco est à l’abandon depuis 2018.

À Guerlesquin, l’ancien abattoir de Tilly-Sabco est à l’abandon depuis 2018. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La friche de l’ancien abattoir Tilly-Sabco, à Guerlesquin, près de Morlaix (Finistère), a été retenue par le gouvernement comme « site clé en main » pour être industrialisé d’ici à 2030.

Au total, 55 sites ont été retenus, a communiqué le gouvernement mardi 16 avril 2024. En Bretagne, seuls celui-ci et un autre terrain de trois hectares situé à Lannion (Côtes-d’Armor) figurent dans la liste.

Préemptée par Morlaix communauté, la friche Tilly-Sabco s’étend sur 17 ha, dont l’ancienne usine de 25 000 m2 en centre-bourg. L’abattoir avait fermé en 2018, et aucun repreneur ne s’est manifesté depuis.

Accompagnement particulier de l’État

Selon la feuille de route du gouvernement, la friche Tilly-Sabco sera livrée « clé en main » entre 2027 et 2030. Le but est de réduire le délai de 17 à 9 mois entre l’annonce de l’arrivée d’une usine et le permis de construire. Les projets industriels français ou étrangers qui souhaiteraient s’établir bénéficieront d’un accompagnement particulier de l’État pour s’implanter rapidement.

« Le site de Tilly-Sabco se distingue par son foncier de qualité. Être labellisé est clairement un accélérateur pour rebondir, être plus visible de potentiels porteurs de projet et relocaliser de l’activité sur le site. Reconvertir le site, c’est aussi éviter de consommer ailleurs du foncier, en artificialisant des terres, et rééquilibrer l‘économie à l’échelle du pays de Morlaix en faveur d’un bassin d’emploi qui a souffert », a réagi Sandrine Le Feur, députée de la majorité, élue de la circonscription.

Une enveloppe globale de 450 millions d’euros est dédiée à ces 55 premiers sites.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/reindustrialisation-une-friche-du-finistere-retenue-comme-site-cle-en-main-par-le-gouvernement-ea41145e-fc83-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Fête de la musique à Morlaix : la Ville lance un appel aux artistes !

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La ville de Morlaix (Finistère) a ouvert les inscriptions pour participer à la Fête de la musique, le 21 juin 2024. Toutes les propositions sont bienvenues pour animer les rues de la cité du viaduc !

Le studio de danse Entre Chats a attiré plusieurs centaines de personnes, place Allende, lors de la Fête de la musique à Morlaix en juin 2022.

Le studio de danse Entre Chats a attiré plusieurs centaines de personnes, place Allende, lors de la Fête de la musique à Morlaix en juin 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Vous êtes musicien, chanteur ou danseur ? Vous avez envie de vous produire à la Fête de la musique dans la cité du viaduc le 21 juin 2024 ? Les inscriptions auprès de la Ville de Morlaix (Finistère) sont ouvertes !

Elles sont à faire par mail à l’adresse culture@villedemorlaix.org ou via un formulaire sur internet, accessible via ce lien : https://sondages.morlaix.net/index.php/568552?lang=fr
Pensez à bien préciser vos coordonnées pour être recontacté et la Ville invite aussi les personnes intéressées à fournir des documents pour présenter leur univers : fichiers audio, sites internet, fiches techniques…

« Musiques traditionnelles, bretonnes, du monde, classiques, contemporaines, actuelles, jeune public : toutes les propositions sont bienvenues ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/fete-de-la-musique-a-morlaix-la-ville-lance-un-appel-aux-artistes-0ef73b06-fc9e-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Consultation médicale : le reste à charge des assurés passera de 1 à 2 € dès le 15 mai

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Le reste à charge des assurés sur les consultations médicales, examens de radiologie et biologie, qui s’élève actuellement à 1 €, doublera à partir du 15 mai 2024 et non en juin comme initialement évoqué.

Le doublement de la participation forfaitaire, le reste à charge des assurés, sur les consultations médicales, examens de radiologie et biologie, entrera en vigueur le 15 mai, et non en juin comme initialement évoqué, a appris l’Agence France-Presse auprès de l’Assurance maladie, confirmant une information du Parisien .

En janvier, le gouvernement avait décidé de faire payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé.

Lire aussi : La franchise médicale sur les médicaments doublée ? Des médecins craignent un renoncement aux soins

Un premier volet de la mesure entré en vigueur en mars

Un premier volet de la mesure est entré en vigueur au 31 mars : la « franchise médicale » a doublé. Les assurés sociaux payent un euro de leur poche sur chaque boîte de médicament ou acte paramédical, contre 50 centimes auparavant, et quatre euros par transport sanitaire au lieu de deux.

En cas de cumul d’actes dans une même journée, le montant ne peut toutefois pas excéder quatre euros de reste à charge par jour sur les actes médicaux et huit euros sur les transports sanitaires, précise l’AFP.

800 millions d’euros d’économie par an

Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées, les deux plafonds annuels - l’un pour les franchises, l’autre pour les participations forfaitaires - sont maintenus à 50 € chacun.

Lire aussi : Franchises médicales : à quoi correspond vraiment le plafond de 50 € ?

Les franchises et remboursements forfaitaires ne sont pas applicables aux mineurs, aux femmes en congé maternité et aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S). Ces derniers ont des revenus particulièrement modestes.

Ces mesures doivent permettre 800 millions d’euros d’économie par an aux caisses de la Sécurité sociale, d’après le ministère délégué à la Santé.

https://www.ouest-france.fr/sante/consultation-medicale-le-reste-a-charge-des-assures-passera-de-1-a-2-euros-des-le-15-mai-6f7065e0-fc88-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Réforme « Choc des savoirs » : à Morlaix, opération « collège vide » à Mendès-France et au Château

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Les associations de parents d’élèves des collèges du Château et Pierre Mendès-France à Morlaix (Finistère) appellent à une opération « collège vide », mercredi 17 avril 2024. Le but : ne pas envoyer son enfant à l’école pour protester contre la réforme « Choc des savoirs » qui introduirait des groupes de niveaux.

Les APE de deux collèges de Morlaix appellent à ne pas envoyer les enfants en classe, mercredi 17 avril 2024, pour protester contre la réforme du gouvernement et la proposition de créer des groupes de niveaux.

Les APE de deux collèges de Morlaix appellent à ne pas envoyer les enfants en classe, mercredi 17 avril 2024, pour protester contre la réforme du gouvernement et la proposition de créer des groupes de niveaux. | FOTOLIA

La politique de la chaise vide. Les Associations de parents d’élèves (APE) des collèges du Château et Pierre Mendès-France, à Morlaix (Finistère) appellent à ne pas envoyer leurs enfants en classe ce mercredi 17 avril 2024. Les APE veulent ainsi témoigner leur opposition « à la réforme Choc des savoirs, imposée par le gouvernement à la rentrée prochaine ». Cette réforme propose d’introduire des groupes de niveaux.

À Quimperlé, lundi 15 avril 2024, une trentaine de parents, enseignants et élus ont manifesté leur désaccord devant le collège Jules-Ferry. Ce mercredi, une opération « collège vide » sera également menée mercredi dans une dizaine de collèges de Rennes (Ille-et-Vilaine) et de la métropole, après que des collèges et lycées bretilliens ont été occupés ce mardi 16 avril.

Lire aussi : Groupes de niveau : pourquoi le dispositif au collège sera finalement assoupli ?

Reste à savoir si le mouvement sera suivi à Morlaix. « Il nous semble important d’y participer massivement pour espérer que cette réforme soit annulée ou a minima suspendu », concluent les APE, sur leurs pages Facebook respectives.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/reforme-choc-des-savoirs-a-morlaix-operation-college-vide-a-mendes-france-et-au-chateau-ff0c627c-fc05-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

Mouais, Corps-Nuds, Plurien… Ces villages bretons aux noms insolites

Maiwenn Raynaudon-Kerzerho pour Bretons. Publié le

L’Association des communes de France aux noms burlesques et chantants organise chaque année un rassemblement dans une ville insolitement nommée. L’année dernière, c’était en Bretagne, où ces noms ne manquent pas… De Plumaudan à Plurien, petit tour des villages bretons aux noms rigolos.

La commune de Corps-Nuds, en Ille-et-Vilaine.

La commune de Corps-Nuds, en Ille-et-Vilaine. | MAIRIE DE CORPS-NUDS

Un sujet sur les noms de villes et villages rigolos ? Mouais, pourquoi pas ! Cette commune de Loire-Atlantique aurait pu en effet s’appeler « Bof », mais c’est tombé sur Mouais. Comment poursuivre ? Passons sous la ceinture, puisque ce sont des sujets qui font toujours rire… Dans ce domaine, la Bretagne n’a pas la chance d’avoir Le Fion (Haute-Savoie) ou Montcuq (Lot). Mais de Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) à Sucé-sur-Erdre (Loire-Atlantique), on imagine les jeux de mots faciles et autres rires gras qui fleurissent. Et pour les amateurs de contrepèterie, on vous laissera à Saint-Étienne-de-Montluc… Vous n’y serez sans doute d’ailleurs Puceul (toutes deux en Loire-Atlantique).

C’est du reste à Corps-Nuds que s’est tenu l’année dernière le rassemblement de l’Association des communes de France aux noms burlesques et chantants. Tous les ans, la quarantaine de villages réunis dans cette structure qui propose de « profiter de son nom pour se faire un nom » organise un marché du terroir, qui met en valeur les produits des cités concernées. En 2024, il aura lieu dans l’accueillante commune de Vatan, dans l’Indre, les 6 et 7 juillet.

Pabu ou Mantallot

Dans ses rangs, l’association compte d’autres villes bretonnes, comme Le Quiou ou Plumaudan – sans doute une version ornithologique du célèbre « poil aux dents » –, toutes deux dans les Côtes-d’Armor. On se permettra de proposer quelques autres candidatures à ses membres éminents.

On aime bien par exemple Nouvoitou, commune d’Ille-et-Vilaine qu’on espère bien dotée en caméras de surveillance. L’étonnante Finistérienne Saint-Jean-du-Doigt, célébrée par une chanson de Thomas Fersen, ou la rurale Montfort-sur-Meu, en Ille-et-Vilaine, nous semblent également y avoir toute leur place.

Dans les Côtes-d’Armor, Pabu est qualifiée par certains de plus gros mensonge toponymique de tous les temps, les Bretons ayant une certaine réputation à tenir en matière d’alcoolisation que la commune de Mantallot, dans les Côtes-d’Armor, risquerait d’écorner.

Dans la catégorie « pas célèbre, mais presque », Brusvily (Côtes-d’Armor) a des chances de remporter un Oscar. En manque d’autorité ? Rendez-vous à Saint-Michel-Chef-Chef (Loire-Atlantique). Bon, en dehors de ça, c’est le Néant- (sur-Yvel, dans le Morbihan). Il n’y a donc Plurien (Côtes-d’Armor) à dire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/mouais-corps-nuds-plurien-ces-villages-bretons-aux-noms-insolites-e13a11c6-f80f-11ee-b61a-805a85d39d9d

 

Le Diben mardi 16 avril 2024

Plougasnou. Force5 de nouveau sur le marché

Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29  Splann ! 19 avril 2024.jpg

 Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur président de Force5 distribuait des flyers pour annoncer la conférence de Splann! vendredi soir à 20 h dans la grande salle municipale.

Lire aussi : À Plougasnou, le média breton Splann ! invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril

 

Ouest-France

À Plougasnou, le café culturel et associatif Marylène ouvre pour la période estivale

Emma VILLEROY. Publié le

Lucie Baumann et Tony Regazzoni, les propriétaires du café Marylène à Plougasnou (Finistère) viennent d’annoncer une partie de leur programmation pour l’été 2024. Bien que les travaux ne soient pas finis, le lieu a prévu d’accueillir trois soirées.

Lucie Baumann et Tony Regazzoni sont les propriétaires du café culturel associatif Marylène, à Plougasnou (Finistère).

Lucie Baumann et Tony Regazzoni sont les propriétaires du café culturel associatif Marylène, à Plougasnou (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À Plougasnou (Finistère), le café culturel associatif Marylène à Kermouster vient de dévoiler une partie de sa programmation pour l’été 2024. « Les travaux sont encore en cours, mais nous souhaitons quand même organiser des événements en période estivale », explique les deux propriétaires, Lucie Baumann et Tony Regazzoni.

Une fête à la Sainte-Marylène

Le lieu sera donc ouvert tous les vendredis, samedis et dimanches du vendredi 5 juillet au dimanche 15 septembre 2024. « Nous avons prévu trois temps forts pour le public. » Ils organisent une grande soirée pour le 13 juillet à l’occasion de la Fête nationale. Bien sûr, l’ancienne propriétaire et le café seront aussi célébrés le 14 août, jour de la Sainte-Marylène.

Enfin, le bar prévoit la fermeture de la saison le 14 septembre avec l’accueil du festival ICE de Saint-Jean-du-Doigt. « Une des nouveautés est la présence du collectif de cuisinier et cuisinières DEZED pour de la petite restauration. Ce sera de la cuisine bio et locale avec les producteurs du coin. »

Résidence d’artiste

Marylène a aussi prévu d’accueillir en résidence d’artiste le plasticien Théophile Peris. « Il habite en ce moment à Marseille, mais connaît déjà bien la Bretagne. »

Théophile Peris, Larve de laine, Centre International d'Art et du Paysage, Vassivière, 2023 | THÉOPHILE PERIS

Le centre d’art contemporain La Criée de Rennes aide à financer sa venue. « Il restera tout l’été pour des recherches. Le but est qu’il présente un travail inédit sur l’estran. On lui laisse carte blanche ! » L’année dernière, le café culturel avait déjà accueilli l’artiste Léa Muller dans le même cadre.

Encore des travaux

Aujourd’hui, le bâtiment est encore en travaux pour pouvoir ouvrir à l’année, car les deux amis les font sur leur temps libre. Ils ont lancé une cagnotte en ligne pour les aider à financer l’ensemble. Parmi les objectifs fixés pour accueillir du public, la façade doit être en partie refaite et le bar éclairé et équipé. L’allée de boules plombées, jeu typique du pays de Morlaix, doit aussi être rénovée. Avec ces travaux et ce café associatif, Lucie Baumann et Tony Regazzoni souhaitent « porter une initiative culturelle en milieu rural ».

Informations pratiques : 8, rue de Saint-Sébastien, Plougasnou. Contact par mail à cafe@marylene.net. Lien de la cagnotte en ligne.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-cafe-culturel-et-associatif-marylene-ouvre-pour-la-periode-estivale-de01331a-f37b-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

À Morlaix, 40 logements sociaux du T2 au T4 vont être construits face à la gare d’ici 2025

Zoé BOIRON. Publié le

À deux pas de la gare de Morlaix (Finistère), la résidence Les Jardins du viaduc sortira de terre d’ici à la fin 2025. Quarante logements sociaux, du T2 au T4, seront proposés, dont vingt réservés à des salariés à faibles revenus.

Vue de la résidence Les Jardins du viaduc depuis la rue Général-Le-Flô à Morlaix (Finistère). Les 40 logements sociaux seront livrés au second semestre 2025.

Vue de la résidence Les Jardins du viaduc depuis la rue Général-Le-Flô à Morlaix (Finistère). Les 40 logements sociaux seront livrés au second semestre 2025. | VILLE DE MORLAIX

Quarante logements sociaux, pour des jeunes actifs et leur famille, vont sortir de terre au deuxième semestre 2025. La résidence Les Jardins du viaduc comptera onze T2 de 45 m², vingt-cinq T3 de 65 m² et quatre T4 de 83 m² et quarante places de stationnement, en sous-sol, accessibles de plain-pied.

Entre les rues Gambetta et Général-Le-Flô, l’emplacement de cette résidence, à deux pas de la gare, permettra à ses habitants de se passer de la voiture pour rejoindre Brest ou les communes alentour.

Elle sera la première d’un ensemble de 132 logements, appelé îlot Gambetta : deux autres immeubles viendront lui tenir compagnie sur ce terrain de 5 500 m². « Les financements sont en train d’être finalisés », a indiqué le maire, Jean-Paul Vermot.

Un îlot intégré au quartier

Les travaux de terrassement terminés, la première pierre de ce chantier a été posée vendredi 12 avril 2024. L’immeuble sera érigé côté rue Général-Le-Flô, où un renfoncement a été creusé en contrebas d’une première partie de terrain, qui, elle, est à hauteur de la rue Gambetta.

Il s’intégrera « aux perspectives de la rue », a souligné l’architecte Charles Geffroy. Un étage supplémentaire a pu être envisagé en gardant une hauteur sous plafond de 2,50 m, contre 3 m pour les immeubles déjà présents autour. « On souhaitait qu’il n’y ait pas d’ombre portée d’un immeuble sur l’autre. C’était très important que les gens puissent avoir des balcons et des vues vers le lointain. »

De la vieille pierre, issue du chantier, sera aussi réemployée « pour faire écho aux murs anciens de la ville qui longent la rue du Général-Le-Flô ». Des espaces enherbés sont aussi prévus.

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère), et Charles Geffroy, architecte indépendant, sur le chantier de l’îlot Gambetta. | OUEST-FRANCE

Vingt salariés prioritaires

Au moins vingt des quarante futurs habitants seront des salariés dont les entreprises contribuent au « 1 % logement ». Cette priorité, sur critères de ressources bien sûr, a été négociée entre le bailleur Finistère Habitat et Action Logement. Cette association contribue, au niveau national, aux programmes Action cœur de ville à hauteur de plus d’1,4 milliard d’euros.

« 70 % des salariés de Bretagne ont droit à un logement social, mais souvent, l’ignorent », notaient Bernard Le Floc’h, administrateur d’Action Logement et Serge Strullu, directeur de la section investissements.

Sur les quarante logements sociaux, vingt seront réservés à des salariés dont l’entreprise contribue au "1 % logement", aussi appelé "1 % patronal". Une négociation menée entre Action Logement et le bailleur Finistère Habitat. | OUEST-FRANCE

Ce que ça coûte

Le coût total s’élève à 6 620 195 €, répartis entre le Département, l’État, Morlaix Communauté, Finistère Habitat et Action logement.

En arrondissant les sommes, le foncier a été acquis par l’Établissement public foncier de Bretagne (EPF), pour 1,5 million d’euros. La parcelle a ensuite été cédée au promoteur Uniti pour environ 1 million d’euros. Sur les 500 000 € de déficit, l’EPF a pris environ 250 000 € à sa charge. Le reste à charge pour la ville de Morlaix est d’environ « 110 000 € », a rappelé Jean-Paul Vermot. « C’est aussi, financièrement, une opération très maîtrisée grâce à ce travail partenarial », a-t-il commenté.

Le maire s’est réjoui de l’avancée de ce projet, dans un contexte de « crise de logement ». « On est en extrême difficulté pour loger l’ensemble de nos concitoyens. Ce chantier va permettre de loger nos familles, dans la mixité. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-40-logements-sociaux-du-t2-au-t4-vont-etre-construits-face-a-la-gare-dici-2025-74d40756-fbbd-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

À Châteaulin, mairie et associations appellent à un nettoyage de printemps citoyen

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La population de Châteaulin (Finistère) est appelée à nettoyer les abords de la ville, samedi 20 avril 2024. L’idée de cette opération citoyenne née en 2009 se fait aujourd’hui en concertation avec les services communaux.

Didier Choplin, adjoint à l’attractivité, au commerce, à la communication et à l’évènementiel et Alain Jaouen ardent défenseur de Châteaulin ville propre et initiateur du nettoyage de la ville, avec un plateau constitué de mégots recyclés.

Didier Choplin, adjoint à l’attractivité, au commerce, à la communication et à l’évènementiel et Alain Jaouen ardent défenseur de Châteaulin ville propre et initiateur du nettoyage de la ville, avec un plateau constitué de mégots recyclés. | OUEST-FRANCE

 Une fois qu’on a participé à un nettoyage de printemps, on adopte naturellement certains réflexes, tels que ramasser un papier gras au sol, pour le mettre à la poubelle. La propreté de notre ville, c’est l’affaire de tous », lance Didier Choplin, adjoint au maire de Châteaulin (Finistère) délégué à l’attractivité et au commerce.

Une démarche lancée il y a 15 ans

Avec l’arrivée des beaux jours, la commune relance l’opération nettoyage printemps, une initiative lancée en 2009 par un groupe d’habitants soucieux de leur cadre de vie. Le fer de lance de cette démarche est Alain Jaouen, qui ne quitte plus sa pince pour ramasser les mégots jetés négligemment au sol.  Une habitude que j’ai prise, mais qui dure depuis trop longtemps, tant que les gens jetteront. Il y a encore trop d’incivilités. 

Quinze ans après la première édition, le principe de cette initiative citoyenne reste le même. Les volontaires iront ainsi samedi 20 avril 2024 ramasser divers détritus pendant deux heures, aux abords de la ville.

 Nous donnons rendez-vous aux volontaires place de la Résistance à 9 h, et irons le long de l’Aulne, vers le Juvénat ou encore vers la rocade de Parc Bihan », détaille Alain Jaouen.

Soutien d’associations locales

Nouveauté pour cette édition 2024, plusieurs associations locales se joignent à la démarche.

Les membres du club de gymnastique féminine, menées par Annie Bohelay, présidente de l’association, longeront l’Aulne au niveau de l’avenue Louison-Bobet pour rejoindre Châteaulin.

Habitués à prendre soin du canal, les kayakistes du club Aulne Canoë-Kayak ramasseront les détritus sur l’eau ou les berges.

Les pêcheurs de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de Châteaulin seront également de la partie tous comme le groupe de marcheurs menés par Marie Louise Halléguen.

Confirmer la baisse des déchets

En 2021, les bénévoles avaient ramasser quinze sacs de détritus, et quatre kilos de mégots, qui ont chacun suivi un parcours précis : les papiers gras, plastiques ou canettes dans les bacs jaunes, les mégots chez MéGO !, entreprise qui valorise les mégots de cigarette, et le reste à la déchetterie.

En 2023, Alain Jaouen assurait qu’il y avait de moins en moins de déchets mais toujours beaucoup d’emballages de repas.

Samedi 20 avril 2024, à 9 h, place de la Résistance, à Châteaulin. Sacs fournis par la Ville. Il est conseillé de venir avec ses gants et une chasuble fluo. Pot offert à 11 h, à la salle des fêtes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/un-nettoyage-de-printemps-citoyen-samedi-d1c3ed5e-f812-11ee-a0ee-99a0741edce9

 

Ouest-France

Une exposition de printemps à Plougasnou

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L’association la Ronde des Arts tient son exposition de printemps à Primel, à Plougasnou (Finistère) : peintures marines, sculptures sportives et créations textiles. Jusqu’au 1er mai 2024.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur. | OUEST-FRANCE

Raphaële Goineau, l’une des six femmes peintres officiels de la Marine depuis 2021, a peint la maison des Belges à Port Blanc, Térenez et le Diben pour l’exposition. « Avant de venir à Plougasnou, j’étais à Sète pour peindre la Belle Poule, goélette vedette de la Marine, et le Morgenster, voilier brick néerlandais, qui sont aussi exposés à Primel, déclare-t-elle. J’ai passé mon enfance à Saint-Pierre-et-Miquelon et je garde la passion des bateaux et des paysages marins ». Elle peint à l’huile, principalement en extérieur, et elle a aménagé un camion atelier qui lui permet d’aller ou bon lui semble pour peindre des paysages ou des scènes de mer.

Des sculptures « dans l’esprit des Jeux olympiques »

André Michel, qui habite Binic (Côtes-d’Armor), réalise des modèles uniques de sculptures inspirées par le sport, en laiton soudé à l’argent. « Les grands sportifs d’hier et d’aujourd’hui, comme Raphaël Messi, Renaud Lavillenie ou Jean Borotra, ont inspiré par leurs positions et leurs gestes spectaculaires des sculptures stylisées, annonce-t-il. J’ai fait cette série de sculptures cette année 2024 dans l’esprit des Jeux olympiques. »

Cris, qui expose ses tableaux textiles, n’est autre que Christine Canchon, présidente de l’association la Ronde des Arts. « Nous proposons depuis plusieurs années deux expositions par an, au printemps et en été », rappelle-t-elle.

L’exposition a pour cadre l’ancien Hôtel de la Gare à Primel Trégastel, rue Fréhel, en bord de mer. « Nous avons aménagé cette maison, qui a été un hôtel et une colonie de vacances, pour accueillir des expositions », indique Mme Troussel, propriétaire de la maison.

L’exposition a lieu jusqu’au 1er mai 2024, de 14 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-de-printemps-a-plougasnou-13c1d28a-fa8d-11ee-8d39-b33496a753f6

Vernissage Ronde des Arts dimanche 14 avril 2024. Photos pyb29.

Vernissage. Photos pyb29

 

Ouest-France

Près de Morlaix, cette association perd une grosse subvention et doit licencier trois salariés

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Avec la reprise d’une de ses missions par le Département et une baisse significative de l’une de ses subventions, l’Association pour le soutien des adultes en difficulté (Asad), qui travaille à la réinsertion par le logement dans le pays de Morlaix (Finistère), doit licencier trois salariées.

Gérard Jasselin, trésorier adjoint de l’association Asad, Sophie Cabaret, directrice, Odile Huet, présidente et Gilles Baillet, trésorier.

Gérard Jasselin, trésorier adjoint de l’association Asad, Sophie Cabaret, directrice, Odile Huet, présidente et Gilles Baillet, trésorier. | OUEST-FRANCE

Agrée par le Conseil départemental du Finistère pour exercer des mesures d’accompagnement social au logement, l’Asad (Association pour le soutien des adultes en difficulté), intervient sur le territoire du Service intervention logement sur Morlaix communauté et les communautés de communes du Haut-Léon et Landivisiau (Finistère). « En 2023, nous avons accompagné cent ménages, certaines personnes étaient dans des conditions dramatiques et envisageaient en dernier lieu de dormir sous la tente ou dans leur voiture, d’autres risquaient l’expulsion, détaille Sophie Cabaret, directrice. Notre but est d’aider les gens à résoudre leur situation administrative et financière, comme le rééquilibre du budget ou la prise de mesures de protection, des missions alors assurées par les six salariées. »

Lire aussi. Logement temporaire, bail glissant… À Morlaix, cette asso facilite l’insertion par le logement

Or tout bascule, en janvier 2024, l’Asad a été informée par courrier que le Conseil départemental supprimait, à partir de juin, les mesures d’accompagnement social lié au logement et qu’elles allaient être réinternalisées au sein des services du Département. Cette annonce s’accompagne de la perte du financement de cette mission, via une subvention annuelle de 81 000 €.

Éviter que les gens n’en pâtissent

Si l’annonce n’est pas une surprise, car des bruits de couloirs couraient disant que le conseil départemental commençait à compter ses sous, cette fin de soutien financier met en péril la pérennité de plusieurs structures. « Nous devons licencier trois personnes sur les six salariées de l’association », déplore la directrice. La quarantaine de personnes suivies sur ce volet, sera redirigée vers les services du Département d’ici à juin. « En espérant que tout sera en place pour les recevoir et éviter que les usagers en pâtissent. »

L’association va poursuivre ses missions sur la base d’un partenariat avec le Département, qui continuera de financer son action à hauteur de 55 550 €. « Nous nous concentrons sur l’aide au logement avec le renforcement du système de bail glissant, qui a fait ses preuves. Nous disposons par ailleurs de douze logements temporaires à Morlaix, Plouescat, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon. On travaille beaucoup avec les bailleurs sociaux, qui nous font confiance. » La directrice veut aussi assurer l’avenir du réseau Chez’R’Asad qui réunit anciens et nouveaux bénéficiaires autour d’activités et de sorties.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pres-de-morlaix-cette-association-perd-une-grosse-subvention-et-doit-licencier-trois-salaries-3939c4a0-f8f8-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Ouest-France

Fibre optique, parc éolien, port du Légué : les « choix forts » de la Région en Côtes-d’Armor

Jérôme MORINIERE. Publié le

Loïg Chesnais-Girard s’engage à ce que 100 % du territoire breton soit fibré d’ici à 2026. Et ce, malgré les dégâts causés par la tempête « Ciaran ». Lors d’une interview accordée à Ouest-France, le patron de la Région évoque le développement de l’éolien offshore et l’avenir du port du Légué.

Le parc éolien de Saint-Brieuc produit une énergie décarbonée qui réduit la dépendance au gaz et au pétrole, selon Loïg Chesnais-Girard.

Le parc éolien de Saint-Brieuc produit une énergie décarbonée qui réduit la dépendance au gaz et au pétrole, selon Loïg Chesnais-Girard. | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

Le président de la région Bretagne évoque dans une interview accordée à Ouest-France trois dossiers majeurs dans les Côtes-d’Armor.

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Fibre optique : un chantier terminé « en 2026 »

« Même avec les dégâts causés par la tempête Ciaran, nous terminerons ce chantier en 2026. » Loïg Chesnais-Girard fait du raccordement à la fibre optique « un marqueur fort » de sa politique. « Certaines régions, pour des questions de coûts, ne couvrent pas la totalité de leur périmètre. En Bretagne, nous avons fait le choix de raccorder 100 % de notre territoire », rappelle l’élu.

Actuellement, 25 000 prises sont installées par mois. La pose d’une prise coûte en moyenne entre 200 et 250 €. Dans le centre de Saint-Brieuc, en milieu urbain, le coût est d’une centaine d’euros. En milieu rural, il monte à 1 000 €. Dans les endroits isolés, il peut s’envoler à 5 000, 7 000, voire 10 000 €.

« J’entends mes détracteurs dire que nous n’allons pas assez vite. Mais nous avons fait le choix de raccorder absolument tout le monde », se justifie le président. De fait, le chantier de la fibre optique, mené de concert par la Région, les Départements et les intercommunalités, nécessite depuis les années 2010 des travaux chiffrés à 1,7 milliard d’euros. L’État et l’Europe participent financièrement.

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Parc éolien en baie de Saint-Brieuc : « Il faut faire des choix »

« L’énergie produite dans le parc éolien en baie de Saint-Brieuc participe à notre souveraineté », explique Loïg Chesnais-Girard. À pleine puissance, ce parc produira l’équivalent de la consommation de 700 000 à 800 000 habitants.

« Nous ne voulons pas dépendre du gaz et du pétrole, nous ne voulons pas de centrale nucléaire. Je ne crois pas que les Bretons souhaitent voir beaucoup d’éoliennes terrestres… Il faut donc faire des choix », indique le président de la région Bretagne. « J’entends les crispations, mais cette énergie décarbonée nous offre une capacité à être maîtres de notre destin », insiste-t-il.

Il reconnaît que deux autres projets d’éolien offshore en Bretagne nord pourraient voir le jour dans un temps long. Mais leur implantation serait plus éloignée des côtes que le parc briochin, situé à 17 km d’Erquy.

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Port du Légué : une stratégie arrêtée à l’été

La Région est actuellement en discussion avec le Département et des intercommunalités au sujet de l’avenir du port du Légué, à cheval entre Saint-Brieuc et Plérin. Loïg Chesnais-Girard annonce qu’une stratégie sera arrêtée à l’été.

Plus largement, Région et Département évoquent de « possibles mutualisations » entre les ports des Côtes-d’Armor et celui de Roscoff, dans le Finistère. « Nous serons en mesure de faire des annonces d’ici à l’été, indique le patron de la Région. Il est important d’avoir une vision à vingt ans de la gestion de nos ports. Les professionnels de la pêche, je pense notamment à l’armement Porcher, attendent des investissements pour continuer à se projeter. »

https://www.ouest-france.fr/economie/fibre-optique-parc-eolien-port-du-legue-les-choix-forts-de-la-region-en-cotes-darmor-32b95736-f5cd-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

Algues vertes, transition écologique… Loïg Chesnais-Girard défend fermement les agriculteurs

Jérôme MORINIERE. Publié le

Lors d’une interview accordée à Ouest-France, le président de la Bretagne répond à la critique d’une lutte « trop timide » contre les algues vertes et rappelle que la ligne de la Région est d’aller vers l’agroécologie.

Loïg Chesnais-Girard répond aux critiques quant à la lutte contre les algues vertes et la transformation des modèles de production agricole.

Loïg Chesnais-Girard répond aux critiques quant à la lutte contre les algues vertes et la transformation des modèles de production agricole. | OUEST-FRANCE

Loïg Chesnais-Girard n’a pas apprécié la sortie de Marie Toussaint. Lors d’un déplacement dans le Trégor, le mercredi 3 avril 2024, la tête de liste des Écologistes aux prochaines élections européennes avait déclaré que la Région avançait « trop timidement » en matière de lutte contre les algues vertes.

Le patron de la collectivité régionale lui répond sans détour. « Ce combat contre les algues vertes, nous le menons depuis trente ans avec nos agriculteurs, dont je suis très fier », rétorque ainsi le président de la Région. « Montrer du doigt une profession ou une région pour servir les intérêts d’une campagne nationale ne me semble pas digne », continue-t-il.

Lire aussi : En Bretagne, un gros coup de pouce pour les aides à la transition agro-écologique

Sur la question des moyens, Loïg Chesnais-Girard rappelle que lorsqu’il avait plaidé, entre 2019 et 2020, pour une régionalisation des aides de la Politique agricole commune (Pac), il « n’avait pas eu le soutien » d’Europe Écologie-Les Verts. Plus globalement, sur la question de la crise agricole et de ses enjeux environnementaux, l’élu rappelle que les modèles doivent « continuer à se transformer », pour aller « vers l’agroécologie », telle est « la ligne de la Région ». En Bretagne, la taille moyenne des exploitations avoisine les 65 ha, contre 80 ha au niveau national.

Une centrale d’achat sur les rails

Loïg Chesnais-Girard souligne la question « considérable » de la « souveraineté alimentaire » et tacle « les procès » faits aux agriculteurs et à la Bretagne « par des gens qui ne savent pas tous les efforts déjà réalisés, même s’il reste énormément à faire ». En termes de débouchés pour le secteur agricole, le président de la Bretagne met en avant Breizh achats, une nouvelle centrale d’achat qui regroupe la Région et les quatre départements bretons. Sa mise en service est prévue dès mai, avec une montée en puissance progressive.

Lire aussi : La région Bretagne lance une campagne pour inciter à consommer bio

L’idée est de « mieux acheter dans nos cantines avec, le plus possible, des produits bretons », formule Loïg Chesnais-Girard. La Bretagne est « la première région en France » dans les achats Egalim, du nom de ces lois censées promouvoir l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole. Actuellement, le bio représente ainsi 19 % des achats dans les lycées bretons (contre 7 % au niveau national). « Nous voulons renforcer ce dispositif en y adjoignant les collèges. À terme, j’espère que des villes ou des Ehpad pourront nous rejoindre », indique Loïg Chesnais-Girard.

Cette centrale d’achat permettra de donner une visibilité aux agriculteurs et industriels. Le président de la région Bretagne y voit aussi une démarche vertueuse : « Nous voulons promouvoir les produits de nos agriculteurs, que les habitants en soit fiers. »

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/algues-vertes-transition-ecologique-loig-chesnais-girard-defend-fermement-les-agriculteurs-8831dbb8-f5bc-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

Pour fleurir ses rues, la commune de Lanmeur donne des graines aux habitants

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Des sachets de graines de fleurs sont prêts à être semés le long des maisons de Lanmeur. Il suffit d’aller les retirer en mairie.

Les élus ont préparé des enveloppes de graines de fleurs, qu’on peut se procurer en mairie.

Cette commune distribue des fleurs gratuitement aux habitants. Souvent décriées, les herbes et petites fleurs au bord de nos murs de maisons, sont aujourd’hui valorisées. Et ces petites fleurs sont en réalité précieuses pour la biodiversité.

Les élus de Lanmeur lancent l’opération « Fleurissons la vie ». Le but ? Distribuer des paquets de graines de fleurs aux habitants pour qu’ils les sèment devant leurs maisons, en pied de mur et le long des rues. Une opération va permettre de fleurir et d’apporter des dizaines de couleurs aux rues du village.

Des fleurs dès cet été

Une façon pour les habitants de s’approprier l’espace public et ainsi devenir des acteurs impliqués dans l’embellissement de leurs rues, de leur cadre de vie et de leur territoire. Cela permet aussi d’éliminer l’utilisation de produits phytosanitaires et de réduire le désherbage mécanique.

Coréopsis, marguerites des prés, œillets de poètes, Érigéron ou encore soucis des prés : « Des plantes très adaptées au milieu urbain ainsi qu’au fleurissement des pieds de murs, parmi les herbes folles et les pissenlits, souligne la maire, Cathy Lucas. Il suffit de gratter l’endroit et de faire un mélange de terre et de sable avant d’y mettre les graines. Attention, à ne pas semer trop serré. » Chaque paquet permet de fleurir sept à huit mètres de long.

LIRE AUSSI. Café, jardin, ateliers… Ce trio veut créer un tiers-lieu dans une commune rurale du pays de Morlaix

« C’est une bonne idée, je vais en semer des deux côtés de l’allée, confie cette habitante venue chercher un paquet. Je vais aussi en prendre pour en donner à mes voisins. » Ces graines à semer donneront des fleurs cet été, qui donneront des graines et les fleurs qui se multiplieront année après année.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/pour-fleurir-ses-rues-la-commune-de-lanmeur-donne-des-graines-aux-habitants-f86cf2b8-f991-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Ouest-France

Démolition, expropriation, construction… À Morlaix, où en sont les projets de travaux ?

Zoé BOIRON. Publié le

Coups de pioche à l’îlot du Dossen, la rue de Paris dans le viseur, un quartier de la gare aux prémices d’une mue d’ampleur… À Morlaix (Finistère), plusieurs projets de réhabilitation sont lancés, mais à des étapes différentes. On fait le point.

La rue de Paris, à Morlaix, accueillera un lieu dédié à la langue et à la culture bretonne.

La rue de Paris, à Morlaix, accueillera un lieu dédié à la langue et à la culture bretonne. | OUEST-FRANCE

Action cœur de ville. Quatre mots que les habitants de Morlaix (Finistère) entendent depuis 2018. Renouvelé jusqu’en 2026, ce programme vise à donner un nouvel élan aux centres des villes moyennes. Dans la cité du viaduc, les dossiers sont nombreux. Tour d’horizon.

Le plus avancé

L’aménagement de la place du Dossen accélère. Les travaux de démolition ont commencé, et les élus ont approuvé l’expropriation de deux propriétaires de l’immeuble situé 3, Venelles aux Archers.

Ce bâtiment est l’une des huit parcelles intégrées au projet de requalification : les n° 3, 4, 5 et 7 de la place du Dossen (actuelle MJC), les n° 36, 38, 42-44 de la rue du Mur. Certaines ont été acquises par la Ville entre 2020 et 2022.

À découvrir

Quatre autres parcelles pourraient se greffer : les 5-7 Venelle aux archers, et les n° 30, 32 et 34 de la rue du Mur.

Une demande d’ouverture d’une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique au projet d’aménagement de l’îlot Dossen a été approuvée, jeudi 11 avril 2024, en conseil municipal, en plus de l’expropriation.

Le plus échelonné

Telles des poupées russes, l’îlot du Dossen fait partie d’un ensemble plus large à réhabiliter. Celui des « entrées sud du centre-ville de Morlaix », avec la rue de Paris et l’îlot du Queffleuth (le cinéma Le Rialto).

Avec environ 40 % de vitrines à l’abandon, la rue de Paris représente la vacance commerciale la plus importante du cœur de ville.

Lire aussi : Les travaux pour établir la Maison de la culture bretonne pourraient commencer fin 2023 à Morlaix

Le conseil municipal a approuvé le lancement d’une concertation préalable au projet d’aménagement. L’objectif : informer les habitants et leur donner la possibilité de formuler des observations et propositions.

Plusieurs moyens ont été retenus : une balade urbaine, un atelier d’information et de concertation, la mise à disposition du dossier dans les locaux de Morlaix communauté et sur les sites internet de la ville et de l’Agglo.

La plus grande mue

Une deuxième concertation préalable a été approuvée par les élus, toujours pour informer les habitants des projets à l’étude. Cette fois pour le quartier de la gare, en pleine mue. De nouveaux secteurs pour « des projets potentiels » ont été identifiés.

La concertation précède le temps de la déclaration d’utilité publique, qui permettra, si nécessaire, des expropriations. L’ex-hôtel Bozellec, à l’angle des rues Gambetta et Rousseau, et l’immeuble du Bizien (touché par un incendie en février 2020) seraient concernés.

Au lendemain du conseil, la première pierre du chantier Les Jardins du viaduc a été posée. Les travaux de terrassement terminés, la construction d’une résidence de 40 logements (première tranche sur un total de 140 logements) va pouvoir débuter. Livraison prévue au deuxième semestre 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/demolition-expropriation-construction-a-morlaix-ou-en-sont-les-projets-de-travaux-8ba9ead4-f8b3-11ee-996f-cb486090b639

 

Ouest-France

Achats et dons enrichissent la collection du Musée de Morlaix

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Ricardo Cavallo, Kerga, Sérusier… Jeudi 11 avril, la ville de Morlaix a acté plusieurs dons et achats d’œuvres qui viennent compléter de façon significative la collection de son musée.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Une vingtaine de nouvelles œuvres : voilà le produit des récents dons et acquisitions réalisés au bénéfice du Musée de Morlaix, en accord avec son projet scientifique et culturel.

Plusieurs des œuvres ont été acquises par la Ville avec une contribution de l’association des Amis du Musée. « C’est le cas du diptyque Le fleuve du milieu, de Ricardo Cavallo, une huile sur panneau de bois représentant la ville de Morlaix », indique André Laurent, adjoint à la culture. Il a été acheté par la Ville au prix de 10 000 €, avec une contribution des Amis du Musée de 1 000 €. Elle a aussi contribué à l’achat de deux tableaux encre et aquarelle de Charles de Kergariou, dit Kerga, à hauteur de 100 € chacun.

Parmi les autres pièces ayant fait l’objet d’un don des Amis du Musée, L’Anse d’Ariane, un grand tableau inspiré du littoral de Ricardo Cavallo, une gravure de Kerga intitulé Calvaire de la chapelle Pol de Brignogan, ainsi qu’une huile sur toile de Marie Piriou, La baie de Primel au temps des moissons. Un autre donateur, Bertrand Le Brun, a offert L’offrande, un dessin à la mine de plomb et fusain rehaussé d’aquarelle sur papier, de Paul Sérusier.

Le fonds Le Coz (Dominique et Thierry) comprend un ensemble de six dessins et une sculpture du visage du Christ dans l’Arbre de Goethe de Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald ainsi qu’un ensemble d’effets personnels ayant appartenu à Georges Le Coz, compagnon de déportation mort en camp de concentration.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/achats-et-dons-enrichissent-la-collection-du-musee-de-morlaix-f4cbd6e6-f8b6-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Ouest-France

Saint-Martin-des-Champs. À 87 ans, Gisèle Le Guyon a été élue Miss Saint-François

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Gisèle Le Guyon, nouvelle Miss Saint-François 2024, avec à ses côtés Jeanine, 1re dauphine, et Monique 2e dauphine, les élèves de 1re AEPA du lycée du Posmeur.

Gisèle Le Guyon, nouvelle Miss Saint-François 2024, avec à ses côtés Jeanine, 1re dauphine, et Monique 2e dauphine, les élèves de 1re AEPA du lycée du Posmeur. | OUEST-FRANCE

Gisèle Le Guyon, 87 ans, a été élue Miss Saint-François 2024, jeudi, à l’Ehpad éponyme lors d’une cérémonie animée par les élèves en 1re animation enfance et personnes âgées (AEPA), au lycée du Porsmeur. Chaque participante a reçu un bouquet de fleurs.

Les deux dauphines sont Jeanine Poens, 94 ans, et Monique Le Jeune, 90 ans. Les étudiants du Porsmeur avaient composé un joli décor et entamé l’hymne de leur promotion lors de la délibération du jury. Toutes les participantes ont reçu des fleurs et les trois couronnées du jour un bouquet avec aussi des chocolats. Miss Saint-Francois 2024 représentera l’Ehpad durant une année entière.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/a-87-ans-gisele-le-guyon-a-ete-elue-miss-saint-francois-08c51e3a-ffa4-45c0-9a1b-8024d6446e66

 

Ouest-France

Dans le pays de Châteaulin, le nouveau rythme de ramassage des ordures génère colère et incivilités

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Depuis la mise en place d’un nouveau rythme de collecte des ordures ménagères, au 1er avril 2024, certains habitants du pays de Châteaulin expriment leur mécontentement. À Châteaulin, il en a aussi été question au conseil municipal, jeudi 11 avril 2024.

Les colonnes d’apport volontaire débordent dans la rue Fénigan, dans le centre-ville de Châteaulin. La faute à l’évolution des tournées, selon certains. Un problème technique et antérieur au changement de calendrier, selon la communauté de communes.

Les colonnes d’apport volontaire débordent dans la rue Fénigan, dans le centre-ville de Châteaulin. La faute à l’évolution des tournées, selon certains. Un problème technique et antérieur au changement de calendrier, selon la communauté de communes. | OUEST-FRANCE

Poubelles qui débordent, trottoirs encombrés, sacs éventrés, riverains mécontents… Depuis la mise en place d’un nouveau rythme de collecte des ordures ménagères, au 1er avril 2024, certains habitants du pays de Châteaulin déchantent. Notamment ceux situés à proximité de la rue Fénigan, près de l’église Saint-Idunet, dans le centre-ville de Châteaulin, et ceux situés à proximité du quai Cosmao.

Lors du conseil municipal de Châteaulin, jeudi 11 avril 2024, l’élue d’opposition Céline Lehuédé a abordé le sujet à l’occasion du point portant sur l’opération de revitalisation du territoire : « Depuis quinze jours, les poubelles débordent. Les habitants se plaignent de la saleté et craignent pour leur cadre de vie et les commerçants châteaulinois n’ont pas eu d’information sur le changement de rythme de collecte », a-t-elle assuré.

« Baisse des déchets, c’est encore trop tôt »

Selon les mécontents, la situation serait liée à l’évolution des ramassages d’ordures ménagères et le chantier de la communauté de communes Pleyben – Châteaulin – Porzay (CCPCP) qui consiste à passer l’intégralité des 17 communes à une collecte des ordures tous les quinze jours (hebdomadaire auparavant). C’était déjà le cas pour six communes (*) depuis 2019. C’est aussi déjà le cas pour les déchets ménagers recyclables (bacs et sacs jaunes).

L’enjeu de la qualité paysagère des bourgs

La maire, Gaëlle Nicolas, a fait savoir son point de vue sur des immondices qui s’entassent. « C’est une situation que nous n’acceptons pas. J’ai demandé au vice-président du service d’élimination des déchets de la communauté de communes de revoir la situation et d’adapter les collectes à la spécificité des secteurs. »

La maire de la commune, qui est par ailleurs présidente de la communauté de communes, a détaillé son point de vue au reste de l’assemblée : « On ne peut pas traiter une commune où il y a des commerces et des restaurants comme une commune où il y en a très peu voire pas du tout. La philosophie de ce nouveau rythme est de tabler sur une baisse des déchets, mais c’est encore trop tôt. »

Et l’élue de poursuivre : « En 2022, Châteaulin a signé une convention pour le dispositif Petites villes de demain ayant valeur d’opération de revitalisation du territoire. Voir le centre-ville jonché de détritus ne colle pas avec ce dispositif, qui vise notamment à améliorer la qualité paysagère des bourgs. »

(*) Gouézec, Lennon, Lannédern, Lothey, Saint-Ségal et Le Cloître-Pleyben.

Carole TYMEN avec nos correspondantes locales.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/la-nouvelle-collecte-des-dechets-chiffonne-e543ad7a-f8cf-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Le Diben vendredi 12 avril 2023

Morlaix. Rassemblement de soutien au peuple palestinien

Au moins 90 personnes ont répondu présent au rassemblement organisé par l'AFPS du pays de Morlaix ce vendredi soir. Photos pyb29

 

Ouest-France

À Morlaix, environ 70 personnes mobilisées en soutien à Gaza

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Environ 70 personnes se sont mobilisées, place des Otages à Morlaix (Finistère), vendredi 12 avril 2024, en soutien à Gaza. Il s’agit d’une énième mobilisation dans la cité du Viaduc.

À Morlaix, environ 70 personnes mobilisées en soutien à Gaza.

À Morlaix, environ 70 personnes mobilisées en soutien à Gaza. | OUEST-FRANCE

Environ 70 personnes se sont réunies à Morlaix (Finistère), vendredi 12 avril 2024, peu après 18 h. Il s’agit d’une énième mobilisation dans la cité du Viaduc, en soutien à Gaza, et pour demander un cessez-le-feu immédiat, alors que des combats ont lieu depuis six mois dans la zone. Plus de 30 000 personnes ont perdu la vie, dont de nombreux enfants.

Pour François Rippe, président de l’AFPS (association France Palestine solidarité) du pays de Morlaix : « Cette armée israélienne a perdu toute humanité. » Il a notamment demandé, lors de sa prise de parole, « la fin de l’occupation et de la colonisation, […], l’arrêt de la coopération militaire et sécuritaire avec Israël ».

Pour lui, « aujourd’hui, tous les chemins de la mobilisation unitaire doivent être empruntés pour arriver à la paix ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-environ-70-personnes-mobilisees-en-soutien-a-gaza-2f4751e0-f8eb-11ee-8656-3015bc260248

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Record d’affluence au salon des métiers d’art

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Une première pour le graveur sur bois, Serge Marzin, venu de Saint-Pol-de-Léon (Finistère).

Une première pour le graveur sur bois, Serge Marzin, venu de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). | OUEST-FRANCE

Les organisateurs du salon des métiers d’art, qui se tenait ce week-end à l’espace culturel An Dour Meur, ont craint que la fermeture de la départementale à Saint-Michel-en-Grève n’affecte sa fréquentation. Il n’en est rien et 1 800 visiteurs sont venus rencontrer une cinquantaine d’artisans.

Parmi les nouveautés, les visiteurs ont découvert les créations du graveur sur bois, Serge Marzin. Autodidacte, il pratique depuis vingt ans un art ancestral exercé par seulement une poignée d’artisans en France : « L’impression à partir de gravure sur bois a été le moyen de reproduction le plus employé. Au VIIe siècle, les chinois s’en servent pour imprimer livres et dessins. »

Le travail du bois a été, lors du salon, mis en vedette par des ébénistes inspirés par l’art japonais du « sans clou ni vis », travail demandant patience et méditation, comme le pratique Yvon Geffroy pour des luminaires mettant en valeur les essences de bois, et comme Zeno Breindl et son art des Kumiko, avec l’assemblage au dixième de millimètre de meubles aux lignes épurées.

Loin d’un assemblage aussi précis, le sculpteur, Christophe Donnard, venu de Saint-Thégonnec (Finistère) créait l’événement sur le parvis d’An Dour Meur avec de grandes fresques dessinées à coups de tronçonneuse.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/record-daffluence-au-salon-des-metiers-dart-09180682-6793-445c-98d9-a10cf6950954

Diaporama : Salon des Métiers d'Art Plestin les Grèves Samedi 06 avril 2024

 

Ouest-France

À Plougasnou, les conducteurs retraités participent à un atelier de révision du Code de la route

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Parce qu’il y a de nouveaux panneaux à Plougasnou, un atelier de révision du Code de la route était organisé jeudi 12 avril à la salle des fêtes. Quatre-vingts personnes y ont participé.

Dominique Le Meur gérante de l’école de conduite du Trégor, a adapté les règles du Code de la route au bourg de Plougasnou.

Dominique Le Meur gérante de l’école de conduite du Trégor, a adapté les règles du Code de la route au bourg de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Avec quatre-vingts personnes présentes, la matinée de « prévention routière à Plougasnou », jeudi 12 avril, imaginée par Isabelle Guilbault, animatrice de la commune et le Centre communal d’action sociale a été un succès. Public cible : les seniors. Dans l’assistance, des conducteurs aussi bien jeunes retraités que septuagénaires et même quelques plus de 80 ans.

80 personnes ont répondu à l’invitation du Centre communal d’action sociale. | OUEST-FRANCE

« Plus qu’un cours de code, il s’agit de mettre en application les règles de conduite au sein de la commune, souligne Isabelle Guilbault. Cet atelier est une première, c’est Dominique Le Meur gérante de l’école de conduite du Trégor qui a pris les photos des derniers aménagements dans le bourg. »

L’atelier a débuté par un questionnaire accueilli avec amusement et un peu d’appréhension. Les questions portent sur les comportements à adopter pour sortir de l’autoroute, les priorités ou encore sur l’utilisation des feux de route.

Chaussidou : « On roule sur la voie du milieu »

Les ronds-points posent régulièrement problème à beaucoup de personnes qui, pour certaines, ont passé leur permis de conduire à une époque où il y en avait beaucoup moins qu’aujourd’hui.

Le diaporama se fait plus précis. Chacun reconnaît le carrefour giratoire à l’entrée du bourg de Plougasnou qu’il faut apprendre à décomposer avec une médiane qui le coupe en deux, pour mieux l’appréhender et mettre son clignotant à bon escient.

Dominique Le Meur, monitrice auto-école, Isabelle Guilbaud, animatrice et Claude Charles du CCAS, ont animé ce premier atelier de prévention routière. | OUEST-FRANCE

Le chaussidou, route de Primel, avec sa ligne centrale interpelle : « On roule sur la voie du milieu, les petites lignes délimitent les voies réservées aux piétons et vélos, indique la monitrice. Si vous avez une voiture en face, on peut chevaucher ces espaces tout en sachant que les cyclistes et marcheurs sont prioritaires. » Elle aborde les nouvelles zones de rencontre dans le bourg qui sont aussi prioritaires aux piétons, ou encore les deux chicanes, rue Pierre-Mendès-France, entre lesquelles on peut passer à deux véhicules, à condition de rouler lentement.

LIRE AUSSI. Thé breton, serres non chauffées, virus de tomates : zoom sur 4 expérimentations agricoles du Caté

Tout y passe, les réponses n’ont pas l’air toutes bonnes. « J’ai mon permis et heureusement parce que si ça continue comme ça, je n’aurai pas mon code ce coup-ci ! », lance un septuagénaire à ses voisines. Mais bien contente d’avoir pu suivre cet atelier « très utile ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-les-conducteurs-retraites-participent-a-un-atelier-de-revision-du-code-de-la-route-657706a6-f7f7-11ee-a0ee-99a0741edce9

 

Ouest-France

À Morlaix, la Ville vote sa première expropriation, près de la place Dossen

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Les négociations avec les propriétaires ayant échoué, la Ville va engager une procédure d’expropriation pour l’immeuble du 3, venelle aux Archers, à côté du bâtiment au vieux marin, qui a été démoli.

Dans le cadre du projet de requalification de l’îlot du Dossen, en centre-ville de Morlaix (Finistère), la Ville va lancer une procédure d’expropriation concernant deux propriétaires de l’immeuble située 3 Venelles aux archers.

Dans le cadre du projet de requalification de l’îlot du Dossen, en centre-ville de Morlaix (Finistère), la Ville va lancer une procédure d’expropriation concernant deux propriétaires de l’immeuble située 3 Venelles aux archers. | OUEST-FRANCE

La ville de Morlaix (Finistère) s’attaque à la réhabilitation de l’îlot du Dossen, en centre-ville, dans le cadre d’Action Cœur de Ville. Les négociations avec les propriétaires de l’immeuble situé 3 Venelles aux archers ayant échoué, elle va lancer une procédure d’expropriation. La première, du moins sous le mandat de Jean-Paul Vermot.

« Une reprise en main du patrimoine »

Ce jeudi 11 avril 2024, en conseil, les élus ont aussi approuvé le lancement d’une enquête préalable de déclaration d’utilité publique. Cela permettra, par la suite, d’accélérer, entre autres, les procédures d’expropriation si les négociations avec d’autres propriétaires n’aboutissent pas.

« C’est une nouvelle ère de reprise en main du patrimoine morlaisien », a commenté le maire, Jean-Paul Vermot, au regard de l’état de délabrement de certains immeubles. En témoignent l’effondrement récent d’une toiture rue Au fil, et celui du bâtiment Au vieux marin, en plein travaux, place du Dossen.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-la-ville-vote-sa-premiere-expropriation-pres-de-la-place-dossen-cd2a4e4c-f82a-11ee-b61a-805a85d39d9d

 

Ouest-France

À Morlaix, un nouveau rassemblement en soutien à Gaza vendredi 12 avril à 18 h

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L’Association France Palestine Solidarité du pays de Morlaix (Finistère) organise un rassemblement, place des Otages à 18 h, en soutien au peuple palestinien et gazaoui.

Depuis la fin octobre 2023, l’Association France Palestine Solidarité Pays de Morlaix (AFPS) est la tête de proue de la mobilisation en faveur de la Palestine et des Gazaouis dans le conflit qui les opposent à Israël. Ici, en décembre, une centaine de personnes étaient présentes place des Otages à Morlaix (Finistère).

Depuis la fin octobre 2023, l’Association France Palestine Solidarité Pays de Morlaix (AFPS) est la tête de proue de la mobilisation en faveur de la Palestine et des Gazaouis dans le conflit qui les opposent à Israël. Ici, en décembre, une centaine de personnes étaient présentes place des Otages à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Six mois, ça suffit, le génocide doit s’arrêter ! » : l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) du pays de Morlaix (Finistère) organise un nouveau rassemblement en soutien à la Palestine et l’enclave de Gaza, vendredi 12 avril 2024, à 18 h, place des Otages.

« Il est grand temps de parler sanctions »

« Il est grand temps de parler sanctions économiques et diplomatiques pour faire appliquer les ordonnances de la Cour de Justice Internationale », avance l’association. En plus des sanctions, elle demande, de nouveau, un cessez-le-feu immédiat et permanent, la fin de l’occupation et de la colonisation, l’arrêt de la coopération militaire et sécuritaire avec Israël.

Lire aussi : ÉDITORIAL. Six mois d’aveuglement

La Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international, de Solidaires, les partis politiques La France Insoumise, NPA et UDB soutiennent ce rassemblement à Morlaix, indique l’AFPS.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-un-nouveau-rassemblement-en-soutien-a-gaza-vendredi-12-avril-a-18-h-4e483a1a-f7e1-11ee-99ce-03491e0281c3

 

Ouest-France

Des médecins cubains à l’hôpital de Guingamp ? « Aujourd’hui, la situation paraît compliquée »

Soizic QUÉRO. Publié le

Depuis le début de l’année 2024, le sujet de l’accueil de médecins cubains à l’hôpital de Guingamp (Côtes-d’Armor) a « fait couler beaucoup d’encre », commente Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, président de l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor. « On ne pouvait pas ne pas réagir. » L’urgentiste s’exprime pour la première fois.

Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, président de l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor : « On peut s’interroger sur l’acceptabilité d’un tel système par les patients. Le taux de fuite est assez éloquent quand il n’est pas compris. »

Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, président de l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor : « On peut s’interroger sur l’acceptabilité d’un tel système par les patients. Le taux de fuite est assez éloquent quand il n’est pas compris. » | OUEST-FRANCE

L’accueil de médecins cubains à l’hôpital de Guingamp (Côtes-d’Armor) ? L’idée émise, début 2024, par les élus du territoire guingampais « a fait couler beaucoup d’encre » , convient Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, président de l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, qui s’exprime pour la première fois sur le sujet, ce mercredi 10 avril 2024. « C’est une situation sans précédent. On ne pouvait pas ne pas réagir. Nous ne sommes pas une institution étanche. » L’urgentiste du Samu « entend les difficultés des citoyens et les considérations des élus, qui cherchent à résoudre les problèmes d’accès du soin dans notre département ».

Les Côtes-d’Armor sont « peut-être en souffrance par rapport à d’autres départements bretons et la situation est certes difficile, mais pas catastrophique en comparaison à d’autres départements français et ultramarins. La démographie médicale monte doucement ». Le bémol, c’est « l’hétérogénéité » entre les territoires, reconnaît-il.

« Un dévoiement du statut de Padhue »

À l’Ordre des médecins, « on reste indépendant et légaliste, on est chargé d’une mission de service public », rappelle Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, en abordant le cœur du sujet. Un médecin cubain « peut être recruté sous le statut de Padhue (Praticien à diplôme hors Union européenne en France) ». En clair, « il travaille, sous la supervision permanente d’un médecin, comme les internes. Ils ne peuvent pas réaliser de gardes seuls ». Cet encadrement s’ajoute « à la charge de travail » des titulaires, déjà « conséquente ». Le président du conseil de l’ordre craint « un dévoiement du statut de Padhue. Les praticiens doivent se soumettre à des épreuves de vérification des connaissances pour obtenir une reconnaissance de diplôme ».

Lire aussi : « On a la capacité d’envoyer des médecins cubains à Guingamp », dit l’ambassadeur en France

Il y a aussi le problème de la langue. « À Cuba, on parle espagnol. Il n’y a aucune garantie quant à la maîtrise du français à leur arrivée, alors qu’on leur demande un français technique, appuie Nicolas Liechtmaneger-Lepitre. Il faut acquérir ces fameux acronymes et abréviations ». Outre-mer, où les médecins cubains sont intervenus pendant la crise sanitaire, « ils devaient travailler avec un traducteur en plus du médecin qui supervise, cela ne paraît pas très réaliste et représente un coût ».

« Des médecins pourraient remettre en cause leur engagement »

Le patron du conseil de l’ordre va plus loin : « On peut s’interroger sur l’acceptabilité d’un tel système par les patients. Le taux de fuite est assez éloquent quand il n’est pas compris. » Et d’évoquer « le ressenti de (nos) confrères. Ce n’est absolument pas la demande de la communauté médicale locale. Certains médecins ne souhaitent pas gérer un encadrement. Cela engage leur responsabilité personnelle, et ce n’est pas choisi. Ils pourraient remettre en cause leur engagement. » À l’hôpital de Guingamp, sur 70 médecins, il y a actuellement 12 Padhue. L’Ordre des médecins souhaite qu’il n’y ait pas de situation « contraire à l’éthique humaine en termes de statut, de travail, de considération et de liberté individuelle ».

Lire aussi : Cubains, Padhue… À l’hôpital de Guingamp, la solution en médecins viendra-t-elle de l’étranger ?

L’arrivée des médecins cubains se concrétisera-t-elle à Guingamp, où les accouchements sont suspendus à l’hôpital ? « Aujourd’hui, la situation paraît compliquée. On constate un certain nombre d’obstacles et des remontées des confrères, rapporte Nicolas Liechtmaneger-Lepitre, ouvert au dialogue. On cherche à inventer des solutions constructives dans un cadre légal. »

https://www.ouest-france.fr/sante/des-medecins-cubains-a-lhopital-de-guingamp-aujourdhui-la-situation-parait-compliquee-1d0f2ae8-f738-11ee-99ce-03491e0281c3

 

Ouest-France

À l’hôpital de Morlaix, la CGT pointe des « conditions de travail dégradées »

Zoé BOIRON. Publié le

La CGT de l’hôpital de Morlaix (Finistère) tire la sonnette d’alarme. Entre tension sur les lits et manque d’effectifs, les conditions de travail se dégradent, particulièrement au service des urgences. La direction de l’hôpital dit être attentive à ces problématiques.

Julie Hamon et Loïc Querrec, sont respectivement aide-soignante et infirmier en psychiatrie au sein du centre hospitalier des pays de Morlaix. Délégués CGT, ils alertent sur l’épuisement de leurs collègues.

Julie Hamon et Loïc Querrec, sont respectivement aide-soignante et infirmier en psychiatrie au sein du centre hospitalier des pays de Morlaix. Délégués CGT, ils alertent sur l’épuisement de leurs collègues. | OUEST-FRANCE

« Le personnel est épuisé », déplore Julie Hamon. Cette aide-soignante du centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM), et Loïc Querrec, infirmier en psychiatrie, sont tous deux délégués CGT. Ils alertent « sur les conditions de travail qui se dégradent ». Début avril 2024, le syndicat rapporte avoir rencontré l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne et attend « des financements, des validations de postes… Des solutions. »

Selon le syndicat, cela engendre un « fort absentéisme […] Les gens aiment leur métier mais aimeraient pouvoir le faire dans de bonnes conditions ». Conséquence : quand les postes ne sont pas remplacés, « il faut toujours faire plus pour compenser », lâche l’aide-soignante.

Danger grave et imminent

Le 19 mars, l’hôpital avait déclenché le plan blanc en raison du nombre d’arrêts de travail au service des urgences et de la saturation des lits dans les services. Une situation « régulière », note Julie Hamon. « Nous n’avons pas assez de lits pour accueillir les gens dans des conditions d’hospitalisation correctes. »

Faute de pouvoir passer en service de médecine-chirurgie, les patients « stagnent » donc aux urgences, ce qui engendre une « charge de travail supplémentaire (distribution de médicaments, plus de soins, service pour les repas). L’équipe n’est pas paramétrée pour gérer des patients autant de temps. »

La CGT a, à la mi-mars, fait deux déclarations de danger grave et imminent concernant le service des urgences. Julie Hamon évoque aussi la situation à L’Argoat, résidence pour personnes âgées à Plougonven. « Un samedi, il y avait une infirmière pour 80 patients, faute de remplacement. L’agent de ménage était en arrêt maladie. C’est le nettoyage des locaux communs qui en pâtit ou c’est aux équipes de compenser », regrette-t-elle.

Arrêts maladie : « pas d’explosion », selon la direction

Contacté, le service des ressources humaines indique être conscient du problème. Mais nuance : « Ça concerne les urgences et L’Argoat en particulier, ce n’est pas une généralité. Le nombre d’arrêts est stable, il n’y a pas d’explosion. » Les difficultés de remplacement sont liées « au nombre d’arrêts concomitants ».
 

Quant aux urgences, « on a eu des pics de passages en mars », reconnaît le service des ressources humaines. Pour y faire face, un poste d’aide-soignante de journée, initialement prévue jusqu’à début mars pour la période hivernale, a été maintenu tout le mois et une infirmière de nuit est arrivée en renfort « à l’automne, en lien avec la régulation des services d’urgences du territoire », explique l’hôpital.

« On est bien au fait de la situation, poursuit le service RH. On a pu échanger avec les partenaires sociaux lors d’une formation spécialisée extraordinaire (ex-CHSCT, réuni à la suite des déclarations de danger grave et imminent). Et puis, il y a une démarche commune, menée par la direction et les organisations syndicales, sur l’analyse des conditions de travail aux urgences. On est informés et on a à cœur de traiter ces problématiques. »

Remplacement et temps de travail

Une cellule de gestion des risques, assurée par un cadre de santé, a été « mise en place en septembre 2023, pour améliorer le circuit des patients et les hospitaliser plus rapidement ». L’hôpital indique aussi avoir recruté 55 soignants depuis novembre 2023, et compté 26 départs (retraite, fin de contrats…), sur « plus de 2000 agents ».

Autre sujet de discorde : Permuteo, un outil interne pour gérer les remplacements. La CGT s’inquiète de voir des agents travailler « jusqu’à 48 heures par semaine » ou des temps partiels non respectés.

La direction répond que l’outil, qui compte « plus de 700 personnes inscrites »,  « repose sur le volontariat ». « Ce volontariat est encadré, il y a des règles d’inscription sur la plateforme. Par exemple, des agents à temps partiel de droit ne peuvent pas s’inscrire. Il y a aussi un nombre de missions maximum sur un trimestre. »

Le service des ressources humaines indique par ailleurs avoir vérifié le planning des agents ayant réalisé le plus de missions : « La réglementation du temps de travail est respectée. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-lhopital-de-morlaix-la-cgt-pointe-des-conditions-de-travail-degradees-c8f50198-f670-11ee-99ce-03491e0281c3

 

Le Diben mercredi 10 avril 2024

Plougasnou. Le trait de côte attaqué

Le Guerzit. Photo pyb29  Le Guerzit. Photo pyb29

Une marée de coef 113, notre littoral est bien malmené.

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.jpg

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.

"Le Guerzit où l'on voit bien le trait de côte ou le puits qui existait à cette époque vient de resurgir après la dernière tempête Pierrick, on voit bien que l'érosion est caractéristique sur 100 ans et il n'est nul besoin de faire des relevés topométriques pour faire un tel constat." Hubert Doniol.

 

Ouest-France

La Redadeg, grande course pour la langue bretonne, recherche des bénévoles à Morlaix

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Morlaix (Finistère) accueillera l’arrivée de la Redadeg, grande course en relais pour promouvoir la langue bretonne, le samedi 25 mai 2024. Des bénévoles sont recherchés pour rendre ce moment inoubliable, dans la cité du viaduc.

Camille Thomas, du Sew de Morlaix (Finistère), Fabris Cadou de KLT, Pascal Poulliet, vice-président de KLT, Jean-Pierre Le Gall, membre du conseil d’administration, Jo Calvez, président, et Michel Péron, secrétaire de KLT. Tous organisent l’arrivée de la Redadeg, le 25 mai 2024.

Camille Thomas, du Sew de Morlaix (Finistère), Fabris Cadou de KLT, Pascal Poulliet, vice-président de KLT, Jean-Pierre Le Gall, membre du conseil d’administration, Jo Calvez, président, et Michel Péron, secrétaire de KLT. Tous organisent l’arrivée de la Redadeg, le 25 mai 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Samedi 25 mai 2024, Morlaix (Finistère), accueillera l’arrivée de la Redadeg, grande course à pied en relais à travers la Bretagne, destinée à populariser la pratique de la langue bretonne. Elle aura pris le départ depuis Plogoff, vendredi 17 mai.

Peut être un graphique de texte qui dit ’DEGOUEZH REDADEG AR/ ARRIVÉE DE LA 2024 La course pour la langue bretonne E MONTROULEZ À MORLAIX Sadorn Samedi 25/05 Leurenn plasenn Bagad Montroulez Korollerien Ch. Gaulle Scène place Montroulez Dañserien Lann Tivizio de Gaulle Kanerien kan-ha-diskan Bugale ar skolioù chanson officielle par Kaolila-El Maout concert d'El Maout 2e 6e30 g.k. 4h-18h30 18h30 SONADEGOÃ & FEST-NOZ SEW Leurennou CONCERTS Manu Scènes du SEW Plouz & Foen Kaolila Manu Brieg Guerveno Creignou-Barbier .Ebel Elektrik Cornec-Trebaol Digabestr Triskill Fleuves REDADEG 2024 YAOU GWENER VIZ MAE AUTRES VENDREDI NIMATIONS: 24 MAI Gouzout 0682771010 LeTelégramme COREFF ecerwoA DIGOUST GRATUIT’

À ce titre, KLT Ti Ar Vro Montroulez, qui fédère des associations assurant le développement et la promotion de la langue et de la culture bretonnes, en pays de Morlaix, recherche des bénévoles.

Pratique : pour s’inscrire, cliquez ici, ou rendez-vous sur le site www.ar-redadeg.bzh/fr/l-association/article/contacts

https://www.ouest-france.fr/bretagne/culture-bretonne/la-redadeg-grande-course-pour-la-langue-bretonne-recherche-des-benevoles-a-morlaix-55fc83d8-f5bb-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Ouest-France

Dans le territoire de Morlaix communauté, 21 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté

Sarah HUMBERT. Publié le

Pour accompagner les jeunes du territoire de Morlaix communauté (Finistère), les élus ont voté en faveur de la création d’un Pass engagement. À la clef, des aides de 300 € à 1 000 €, pour un logement ou encore le permis de conduire. Voici comment ça va se passer.

Avec le Pass engagement, Morlaix communauté va proposer une aide au permis de conduire pour les jeunes (photo d’illustration).

Avec le Pass engagement, Morlaix communauté va proposer une aide au permis de conduire pour les jeunes (photo d’illustration). | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE

Lors du conseil communautaire du lundi 8 avril 2024, les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont voté en faveur de la création du Pass engagement, un dispositif à destination des 16-25 ans, voire jusqu’à 30 ans pour certaines situations. L’idée est de proposer, sans condition de ressources mais sous certains critères, une aide au permis de conduire, une aide à l’accès au premier logement, ou encore, l’accès à un voyage d’étude ou de formation.

Lire aussi : À Morlaix, le Tremplin jeunes aura lieu samedi 13 avril 2024

Un parcours d’engagement « actif et responsable »

Anne-Catherine Lucas, rapporteuse de la délibération et élue communautaire en charge de la cohésion sociale, détaille : « Le Pass engagement induit l’inscription du jeune dans un parcours d’engagement, actif et responsable, avec l’investissement obligatoire dans une association locale, pour une durée de dix mois maximum. » Il s’agit donc d’un échange entre le jeune et le territoire.

Des aides de 300 à 1 000 €

Le budget de cette action, estimé à 25 000 €, « sera réparti suivant le nombre de jeunes s’inscrivant dans le dispositif, pour un montant compris entre 300 et 1 000 € par jeune ». L’enjeu est important pour le territoire, car « 21 % des jeunes qui y résident vivent sous le seuil de pauvreté. Même ceux ayant achevé leurs études avec un bac +2 rencontrent des difficultés d’accès au logement, 55 % vivent encore chez leurs parents. »

Renseignements : ils seront prochainement disponibles sur le site www.morlaix-communaute.bzh/mon-quotidien/la-jeunesse

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/dans-le-territoire-de-morlaix-communaute-21-pourcent-des-jeunes-vivent-sous-le-seuil-de-pauvrete-b82e88e0-f641-11ee-99ce-03491e0281c3

 

Ouest-France

À Morlaix, bientôt des caméras de vidéoprotection pour la passerelle de la gare, et ça fait débat

Sarah HUMBERT. Publié le

Les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont voté en faveur de l’installation de vidéoprotection au niveau de la passerelle de la gare de la cité du viaduc, lundi 8 avril 2024. Sept élus se sont abstenus.

Les ascenseurs situés aux extrémités de la passerelle de la gare, à Morlaix, sont régulièrement dégradés.

Les ascenseurs situés aux extrémités de la passerelle de la gare, à Morlaix, sont régulièrement dégradés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est la délibération qui a provoqué le plus d’abstentions lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 8 avril 2024 : celle de l’installation de caméras de vidéoprotection près de la passerelle de la gare de Morlaix, en raison de dommages volontaires. Alban Le Roux, rapporteur de la délibération, explique que « les deux ascenseurs aux extrémités de la passerelle font l’objet de dégradations régulières, qui bloquent les voyageurs […] Les coûts liés à ces dégradations sont très importants, de l’ordre de 40 000 € pour l’année 2023. »

20 000 € de coût estimé

Face à cela, Morlaix communauté souhaite donc installer des caméras de vidéoprotection. Le coût est estimé à « 20 000 € environ, indique Alban Le Roux, et une aide de l’État est possible jusqu’à 80 % ».

Si la délibération a été adoptée, sept élus se sont abstenus. Pour Nolwenn Malengreau, conseillère communautaire, il s’agit de caméras « pour la protection de bien et pas de personne », ce qui a motivé son abstention.

À découvrir

« C’est une question de principe »

Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, s’est aussi abstenue. Elle explique : « C’est une question de principe. Les vidéos de protection sont financées en grande partie par le FIPD (Fonds interministériel de prévention de la délinquance), qui doit aussi financer ce qui concerne la lutte contre les violences faites aux femmes », détaille-t-elle.

D’après Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au CNRS, dans un article publié en 2016, entre 2008 et 2012, le FIPD a consacré près des deux tiers de ses fonds à l’aide à l’installation de réseaux de caméras. Pour la maire, qui estime que cette répartition n’a pas ou peu évolué, « tant que ce budget ne sera pas au moins à 50 % dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes, je m’abstiendrai ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-bientot-des-cameras-de-videoprotection-pour-la-passerelle-de-la-gare-et-ca-fait-debat-ecb6be90-f5d1-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Ouest-France

Roscoff. Vote participatif sur l’avenir du vieux port, jusqu’au 12 avril

Publié le

La commune envisage aujourd’hui les contours de demain pour le vieux port.

La commune envisage aujourd’hui les contours de demain pour le vieux port. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du projet d’avenir du vieux port porté par la municipalité, l’équipe d’AMO (Assistance à maîtrise d’ouvrage) a présenté, en séance publique, le 25 mars, les scénarios d’aménagement possibles.

Les participants ont pu découvrir et donner leur avis à la suite des propositions et idées récoltées lors des différents ateliers participatifs de fin novembre. Le grand public, qui n’a pas assisté aux débats, peut donner son avis en mairie ou à infos@agence-radar.com, et ce jusqu’au 12 avril inclus.

Les panneaux présentant les trois scénarios sont exposés dans le hall de la mairie, mais également accessibles sur le site de la ville, rubrique « À la une » ou dans l’onglet « Urbanisme », puis « Réaménagement du port ».

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/vote-participatif-sur-lavenir-du-vieux-port-jusquau-12-avril-5a1feb97-f2e0-4a5e-9ab8-e2c623083507

 

Ouest-France

Café, jardin, ateliers… Ce trio veut créer un tiers-lieu dans une commune rurale du pays de Morlaix

Zoé BOIRON. Publié le

Ils sont trentenaires et ont un rêve : créer du lien social dans une petite commune du pays de Morlaix (Finistère) à travers un tiers-lieu. Léa Lateur, Clément De Larochelambert et Mylène L’Orguillaux prospectent pour trouver l’endroit idéal, que les habitants pourront s’approprier.

Léa Lateur, Clément De Larochelambert et Mylène L’Orguillaux portent un projet de tiers-lieu en pays de Morlaix. Ils cherchent le lieu idéal.

Léa Lateur, Clément De Larochelambert et Mylène L’Orguillaux portent un projet de tiers-lieu en pays de Morlaix. Ils cherchent le lieu idéal. | OUEST-FRANCE

Ils recherchent la perle rare pour monter un tiers-lieu en pays de Morlaix (Finistère). « On a très envie de créer du lien en milieu rural et de réunir différentes classes sociales, genres, cultures et générations », expliquent Léa Lateur, 30 ans, Clément De Larochelambert, 34 ans et Mylène L’Orguillaux, 33 ans.

Le trio s’est connu à Lille. Leurs colocations se faisaient face, et ils gardent en tête

« des moments de partage et de convivialité », qu’ils veulent « recréer ».

Léa travaillait à réhabiliter une friche en lieu de vie, Clément dans la partie énergies renouvelables d’une association environnementale et Mylène, consultante dans l’industrie textile, fait « aussi de l’éducation sur la façon de réduire le gaspillage » dans ce secteur. Tous trois sensibles à la transition écologique, ils sont convaincus qu’elle ne se fera pas « sans transition sociale ».

Un lieu qui vit grâce et pour les habitants

« Je croise des personnes qui ont plein de choses à proposer mais qui n’ont pas forcément d’espace ou de cadre pour le faire », note Léa Lateur, depuis qu’elle vit dans le Finistère. Les trois compères veulent donc rendre cela possible.

Ils bénéficient de l’accompagnement de Tag 29 (Territoires agiles). Cet incubateur d’entrepreneuriat collectif les aide à monter un business plan, leur donne des conseils financiers, juridiques…

Pour concrétiser ce projet, toutes les pistes sont sur la table. Un bail emphytéotique permettrait de ne pas le « mettre en péril », mais le bâti disponible manque.

Le plus « fort et le plus cohérent » serait de créer un collectif d’habitants « pour acheter » et s’inscrire dans une « propriété collective pour un intérêt commun. » Car le but est bien que les habitants « s’approprient ce lieu ».

Léa, Clément et Mylène imaginent un espace de 300 à 500 m², « un corps de ferme avec un bâtiment central et plusieurs annexes », sur un terrain d’un à deux hectares.

Projections, expo…

La partie bar-restauration en serait la figure de proue. Elle serait assez grande pour accueillir aussi des activités culturelles : conférences, projections, expositions, concerts…

Tables et chaises, ou même des jeux pour enfants, seraient à disposition « pour boire un café, passer du temps avec des amis ou venir travailler quelques heures avec son ordinateur, développe Clément De Larochelambert. Plusieurs habitants ou associations pourraient trouver une utilité à ce lieu, pour échanger avec des personnes qu’ils n’ont pas l’habitude d’échanger. »

Le trio a, certes, un idéal en tête, mais n’est fermé à aucune proposition. La commune et le lieu où ils s’implanteront définiront tout le reste. En fonction de la configuration du lieu, mais surtout des envies des habitants.

Il y aurait aussi « un jardin », dont la production serait utilisée pour la restauration sur place ou pour un public plus large.

Une colocation « à projet » : késaco ?

Car le trio a aussi identifié un « problème de logements sur le territoire, notamment pour les jeunes, étudiants ou saisonniers » et imagine une « colocation à projet » : « Une enveloppe budgétaire serait proposée aux colocataires pour porter une action qui aurait un impact sur le territoire, qu’elle soit culturelle, sportive, environnementale… », explique Mylène L’Orguillaux.

Un dortoir pour « les gens de passage, marcheurs ou à vélo », est aussi au programme. Avec cet hébergement à la nuitée, le tiers-lieu pourrait aussi accueillir des stages de tous types, sur plusieurs jours.

Dans ce fourmillement d’idées, une première étape a été franchie en janvier 2024 avec la création de l’association Joyeux Chahuts, à Plouezoc’h. La toute première animation, un troc de graines et un repas partagé, a été proposée lundi 1er avril. D’autres sont prévues pour « se faire connaître ». Une guinguette pourrait notamment se monter cet été.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/cafe-jardin-ateliers-ce-trio-veut-creer-un-tiers-lieu-dans-une-commune-rurale-du-pays-de-morlaix-0f6e44bc-f57d-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

Bâtiments « mal entretenus » à Morlaix : la Ville va lancer « une série d’expropriations »

Zoé BOIRON. Publié le

Interrogé sur l’état de délabrement de certains immeubles de Morlaix (Finistère), à la suite, entre autres, de l’effondrement d’une toiture rue au Fil et d’un immeuble place du Dossen, le maire, Jean-Paul Vermot annonce qu’une « série d’expropriations » sera lancée « dans les mois qui viennent ».

Le 1er mars 2024, au soir, la toiture du numéro 18 de la rue au Fil, à Morlaix, s’était effondrée, menaçant le bâtiment.

Le 1er mars 2024, au soir, la toiture du numéro 18 de la rue au Fil, à Morlaix, s’était effondrée, menaçant le bâtiment. | OUEST-FRANCE

Une toiture effondrée rue au Fil, vendredi 1er mars 2024, un immeuble place du Dossen qui s’écroule en pleine période de travaux le 28 marsL’état de délabrement de ces habitations n’est pas un cas isolé à Morlaix (Finistère).

Dans la Grande-Rue, des étais sont, depuis longtemps, positionnés pour maintenir les poutres extérieures d’un immeuble. Un panneau de chantier trône sur la vitrine, annonçant une restauration complète du bâtiment, en date du 28 septembre… 2022.

Interrogé à ce sujet, le maire, Jean-Paul Vermot, annonce que le problème va être pris à bras-le-corps.

« On est obligés d’arrêter de jouer »

« On est obligés d’arrêter de jouer au vu du nombre de bâtiments mal entretenus par leurs propriétaires. On va avoir une série d’expropriations dans les mois qui viennent, annonce-t-il. On va commencer à être pris au sérieux sur le sujet. »

Les « premières » vont être proposées lors du prochain conseil municipal, jeudi 11 avril : la délibération concerne une « procédure d’expropriation et une demande d’ouverture d’enquêtes préalable et parcellaire, nécessaires au projet d’aménagement de l’îlot du Dossen », peut-on lire dans l’ordre du jour.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/batiments-mal-entretenus-a-morlaix-la-ville-va-lancer-une-serie-dexpropriations-ad5ef3b4-f650-11ee-99ce-03491e0281c3

 

Ouest-France

Composteur, couche, protection hygiénique lavable… Les aides à l’achat de Morlaix communauté

Sarah HUMBERT. Publié le

Morlaix communauté (Finistère) accompagne ses habitants dans leur transition écologique. Lundi 8 avril 2024, les élus se sont prononcés en faveur de la reconduction d’aide à l’achat de composteur, tondeuse mulching, ou encore serviettes hygiéniques et couches lavables.

Dans les couches lavables, il y a un insert en coton bio ou en microfibre, un booster pour gagner en absorption et un voile biodégradable.

Dans les couches lavables, il y a un insert en coton bio ou en microfibre, un booster pour gagner en absorption et un voile biodégradable. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce n’est pas nouveau, mais il est toujours utile de le rappeler : dans le Finistère, Morlaix communauté se mobilise pour favoriser la réduction des déchets. Lors du conseil communautaire du lundi 8 avril 2024, les élus se sont prononcés en faveur de la reconduction d’aides financières pour la réduction des déchets, qui concerne les achats de composteurs individuels, de tondeuse mulching, la location de broyeur individuel, pour les espaces verts, et l’achat de couches lavables et de protections hygiéniques lavable s.

Lire aussi : Aide à l’achat d’un vélo électrique : Morlaix communauté propose une aide de 100 € à 500

Plus de 14 000 € d’aides en 2024

Ils ont également dressé un bilan des aides accordées en 2023 : au total, Morlaix communauté a déboursé 14 710 €, pour accompagner ses habitants dans l’achat de ces éléments. En 2022, le montant n’était que de 12 639 €.

À découvrir

Pratique : pour en savoir plus sur les aides disponibles et les modalités, rendez-vous sur le site internet www.morlaix-communaute.bzh/mon-quotidien/les-dechets/reduction-des-dechets

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/composteur-couche-protection-hygienique-lavable-les-aides-a-lachat-de-morlaix-communaute-04a05c40-f5c4-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Ouest-France

Un projet éolien en réflexion dans les monts d’Arrée : un collectif d’habitants se mobilise

Anthony RIO. Publié le

La société WKN projette d’installer un parc éolien dans la commune de Berrien (Finistère) située dans les monts d’Arrée. Une association d’habitants s’y oppose fermement.

La contestation au nouveau projet éolien s’affiche dans la commune de Berrien.

La contestation au nouveau projet éolien s’affiche dans la commune de Berrien. | ARRÉE RÉSISTANCE RURALE

L’entreprise WKN projette d’installer un parc éolien dans la commune de Berrien (Finistère), 900 habitants dans les monts d’Arrée. Certains habitants ont reçu un questionnaire « pour prendre la température », explique Thomas Texier, chargé de développement au sein de la société. Dans ce document, l’entreprise délimite le périmètre où pourraient être implantées les futures éoliennes, entre le bourg et le hameau de Quinoualc’h, au sud de la route départementale 42.

Une « prise de température »

Pourquoi le choix de Berrien ? « On installe des éoliennes où il y a du vent, dans des zones situées à plus de 500 mètres des habitations. Cela représente seulement 4 % de la surface de la Bretagne. Et on s’intéresse aux zones non boisées. »

LIRE AUSSI : VRAI/FAUX. La vérité sur les clichés qui collent aux éoliennes

À ce jour, aucun détail n’est donné sur ce projet. « C’est au stade embryonnaire. L’idée est de récolter les craintes et les attentes. Si le projet voit le jour, il faut qu’il réponde aux attentes », poursuit-il. Les habitants avaient jusqu’au 7 avril pour répondre au questionnaire. Après une phase d’analyse, WKN va se rapprocher du conseil municipal avant de lancer des études. « Elles permettront de connaître les enjeux du site : les zones humides, les espèces qui seraient menacées. On adaptera le projet, qui doit être en règle pour passer devant la préfecture. »

« C’est un endroit à préserver »

Les porteurs du projet font face à une contestation locale. Un projet éolien « citoyen » avait été lancé par l’ancienne municipalité. Face à la contestation, le conseil municipal l’avait abandonné en 2021. Une contestation menée à l’époque par l’association Arrée résistance rurale, qui vient de se réactiver pour s’opposer au projet de WKN.

« On est dans un parc naturel régional qui, depuis fin mars, est classé géoparc mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). C’est un endroit à préserver. Sur place, il y a une grande partie de zone humide, il y a un danger pour les oiseaux. Installer des éoliennes, ça demande énormément de béton… Ce n’est pas l’endroit », explique Sylvie Manzoni, membre de l’association.

Les membres ont déployé des banderoles dans plusieurs lieux de la commune. « Il faut montrer notre désaccord. Autant que cette société sache qu’elle va rencontrer des difficultés. » Une pétition en ligne datée de 2020 sur change.org a été réactivée et a enregistré une cinquantaine de nouvelles signatures.

« On n’a pas pour habitude d’aller à l’encontre d’un territoire »

Le maire de Berrien, Hubert Le Lann, trouve « honnête de la part de l’entreprise de vouloir consulter la population. En termes de communication, c’est peut-être là où nous avons failli lors du projet citoyen. »

Si le projet doit voir le jour, ce sera au préfet de donner son accord. « Il y a des gens contre, mais il y a aussi des gens qui sont pour ou qui ne se sentent pas concernés et qui ne vont pas manifester, rappelle Thomas Texier. On n’a pas pour habitude d’aller à l’encontre du territoire », précise-t-il, rappelant que WKN a mis à l’arrêt un projet imaginé à Plonévez-du-Faou en 2021 après l’opposition du conseil municipal.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/un-projet-eolien-en-reflexion-dans-les-monts-darree-un-collectif-dhabitants-se-mobilise-42b8faac-f581-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

La réhabilitation de l’unique plage de Saint-Brieuc a débuté

Catherine LEMESLE. Publié le

À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les travaux de rechargement en sable de la plage du Valais ont débuté ce lundi 8 avril 2024. Sentiers et plages seront interdits pendant trois semaines.

La première pelleteuse a commencé son travail, plage du Valais, ce lundi 8 avril 2024.

La première pelleteuse a commencé son travail, plage du Valais, ce lundi 8 avril 2024. | OUEST-FRANCE

Les barrières interdisant l’accès au chemin des oiseaux, près du port de commerce, ont été posées, très tôt, ce lundi matin 8 avril. La raison ? Les travaux de rechargement en sable de la plage du Valais, quartier Cesson, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Très attendue, l’opération n’est pas une première. En 2020, la plage du Valais avait déjà été réensablée avec 600 m³ de sédiments issus de la baie de Lannion.

Un représentant de la CCI et des riverains de Cesson discutent de ce projet de réensabler la plage du Valais. | OUEST-FRANCE

4 000 m³ retirés du banc de sable

Quatre ans plus tard, tout est à refaire. La faute à un banc de sable qui fait barrière. « La faute aussi au dragage de l’avant-port et aux dépôts de vase sur l’estran », disent les membres de l’association Sauvons la plage du Valais, qui rêvent d’un arasement total du banc de sable.

Pour l’heure, ce sont 4 000 m³ qui seront retirés (et non 6 000 m³ comme demandé au départ par la Ville). La moitié va servir à réensabler la plage du Valais, l’autre moitié sera déposée sur le site des anciennes friches EDF, rue du Légué, à Saint-Brieuc.

Cette autorisation de réensablement n’a pas été décidée en un claquement de doigts. Les services de la Ville, de la Région et de l’État ont dû y travailler pendant de longs mois. Ils ont dû tenir compte des différents interlocuteurs, car la baie est une réserve naturelle protégée.

Lire aussi : Algues vertes : ces propriétaires privés de leurs cabanons au Valais.

Plus de sable sur la plage permettra de mieux ramasser les algues vertes au pied des cabanons | OUEST-FRANCE

Plus facile pour ramasser les algues vertes

Dans trois semaines, au terme de ce chantier, les riverains, les Briochins et les visiteurs pourront profiter de cette unique plage de Saint-Brieuc.

Ce terrassement devrait aussi faciliter le ramassage des algues vertes qui se nichent dans les rochers, au pied des cabanons. Les propriétaires, qui subissent les nuisances olfactives en période de forte chaleur, devraient apprécier.

Prise en charge par la Région et le syndicat mixte du Grand Légué, l’opération s’élève à 160 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/la-rehabilitation-de-lunique-plage-de-saint-brieuc-a-debute-3a176d16-f58b-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Ouest-France

Un tag injurieux, en référence au film « La Haine », inscrit près du commissariat de Morlaix

Publié le

Un tag injurieux envers la police, référence du film « La Haine » de Mathieu Kassovitz, a fait son apparition sur la façade d’un immeuble, qui jouxte le commissariat de police, samedi 6 avril 2024.

Place Charles-de-Gaulle à Morlaix (Finistère), un tag a été inscrit au-dessus du commissariat, sur la façade d’un immeuble voisin, samedi 6 avril 2024.

Place Charles-de-Gaulle à Morlaix (Finistère), un tag a été inscrit au-dessus du commissariat, sur la façade d’un immeuble voisin, samedi 6 avril 2024. | OUEST-FRANCE

Un tag a été découvert sur la façade d’un immeuble voisin du commissariat de Morlaix (Finistère), samedi 6 avril 2024, au matin. La phrase, injurieuse envers les forces de l’ordre, est une référence au film La Haine de Mathieu Kassovitz.

Le ou les auteurs auraient profité de l’échafaudage monté devant le commissariat pour se hisser sur les toits. « Nous allons faire le nécessaire pour que les inscriptions soient rapidement effacées », indique le maire Jean-Paul Vermot.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/un-tag-injurieux-en-reference-au-film-la-haine-inscrit-pres-du-commissariat-de-morlaix-e89d8b7a-f5ba-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

Photo pyb29

Photo prise samedi 06 avril 2024

 

Ouest-France

Des années de mobilisation pour défendre les hôpitaux de Guingamp et Lannion

Pauline LAUNAY. Publié le

Les accouchements suspendus à Guingamp, les urgences régulées la nuit à Lannion… L’activité de ces deux hôpitaux de l’ouest des Côtes-d’Armor est fortement perturbée depuis plusieurs mois. La mobilisation pour un hôpital de plein exercice dans ces deux sites reste toujours déterminée.

Le soir du 1er mars 2024, des manifestants se sont réunis sur le site de l’hôpital de Lannion pour mener une action symbolique lors de la première nuit de quatre mois de régulation aux urgences.

Le soir du 1er mars 2024, des manifestants se sont réunis sur le site de l’hôpital de Lannion pour mener une action symbolique lors de la première nuit de quatre mois de régulation aux urgences. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis des années, la menace plane sur l’hôpital de Guingamp, en particulier pour le service maternité. La sonnette avait été tirée dès l’été 2021 par les syndicats et le comité de défense de l’hôpital avec le rapport Rossetti, missionné par l’Agence régionale de santé pour réorganiser l’offre de soins dans le GHT Armor, le Groupement hospitalier de territoire de l’ouest du département, qui comprend les hôpitaux de Saint-Brieuc, Lamballe, Quintin, Paimpol, Tréguier, Guingamp et Lannion-Trestel.

Les deux derniers sites sont les principaux concernés par les conclusions rendues un an plus tard : à Guingamp, un arrêt des accouchements, et une chirurgie à l’avenir flou ; à Lannion-Trestel, un rapprochement entre hôpital et polyclinique. Des préconisations reprises dans le projet médico-soignant partagé 2023-2028 en septembre 2023.

Lire aussi : Hôpitaux publics dans les Côtes-d’Armor : bientôt des « mini états généraux » de la santé ?

Guingamp suspendu à l’avenir des accouchements

Suspendus au devenir de la maternité, les défenseurs de l’hôpital guingampais de plein exercice interpellent les élus et battent le pavé plusieurs fois en 2023. Le 11 février, ils étaient plus de 4 000 à soutenir ce service public, tout en contestant la réforme des retraites. Un mois plus tard, le rassemblement républicain initié par les élus de Guingamp-Paimpol agglomération rassemble plus de 2 000 personnes.

Mi-avril, le couperet tombe : les accouchements seront suspendus à la maternité de Guingamp, faute de personnel suffisant, à compter du 26 avril. Le 25 au soir, ils sont 200 à faire du bruit aux alentours du site lors du casserolade géante.

Les accouchements sont interrompus mais pas la mobilisation, loin de là. Les comités de défense des hôpitaux de Bretagne se coordonnent et organisent une manifestation régionale à Guingamp pour soutenir l’hôpital public. Le 17 juin 2023, entre 2 000 et 3 000 manifestants partent du stade de Roudourou en direction du site guingampais. La suspension des accouchements est prolongée jusqu’au 31 octobre 2023, puis jusqu’au 30 avril 2024. Lors de la rencontre Explore, organisée par Ouest-France jeudi 28 mars 2024 à Guingamp, le directeur du centre hospitalier, Samuel Froger, laisse entendre une probable prolongation. « Je ne suis pas devin, ça n’engage que moi, mais je pense qu’elle ne rouvrira pas au 1er mai. »

Les urgences dans le rouge à Lannion

L’alerte est plus que rouge aussi pour les urgences, à Guingamp et Lannion surtout. Avec l’instauration de la loi Ryst, régulant la rémunération des médecins intérimaires, c’est toute l’organisation de ces services qui a été bousculée. Les régulations – fermetures qui ne disent pas leur nom pour les syndicats et comités de défense – ont émaillé de nombreuses nuits les deux sites depuis l’été.

Mais la situation se dégrade rapidement dans le Trégor, site de contestation en ce début d’année 2024. Les urgences sont régulées la nuit pour quatre mois à compter du 1er mars, la pilule ne passe pas.

Le 13 janvier, ils sont entre 2 000 et 3 000 à refuser cette nouvelle décision. Aux manifestants qui se sont invités aux vœux du centre hospitalier le 31, Ariane Bénard, présidente du GHT, répond : « La régulation n’est pas une fermeture et une mise en danger de la population. »

Pas de quoi rassurer : le 17 février, un millier de manifestants défilent à Lannion. Le soir de l’entrée en vigueur de la régulation, une centaine de personnes forment un cœur avec un H à intérieur à l’aide de leur téléphone portable sur le parking de l’hôpital. Comme un baroud d’honneur, mais une détermination qui n’a pas dit son dernier mot.

https://www.ouest-france.fr/sante/des-annees-de-mobilisation-pour-defendre-les-hopitaux-de-guingamp-et-lannion-233c60d6-f42a-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Ouest-France

Les pêcheurs artisans dénoncent le « battage médiatique » de l’association Bloom

Olivier MÉLENNEC. Publié le

La toute nouvelle Union française des pêcheurs artisans conteste que l’association Bloom, qui milite pour l’interdiction du chalutage, « puisse disposer d’un quelconque mandat […] pour représenter les intérêts de la pêche artisanale française ». La semaine dernière, Bloom a accusé le « lobby du chalutage » de chercher à capter la manne de la future taxe éolienne versée par les parcs éoliens en mer.

Un navire de pêche côtière rentre au port de Saint-Quay-Portrieux.

Un navire de pêche côtière rentre au port de Saint-Quay-Portrieux. | ARCHIVES

Jeudi, l’association Bloom a accusé le « lobby du chalutage » de chercher à capter la future manne de la taxe éolienne et de sacrifier la pêche artisanale à ses intérêts (Ouest-France du vendredi 5 avril). Elle a notamment critiqué le zonage du futur parc éolien flottant qui doit être installé au large de Belle-Ile-en-Mer.

Est-ce la réponse du berger à la bergère ? La toute nouvelle Union française des pêcheurs artisans dénonce dans un communiqué le « battage médiatique » de l’association Bloom et conteste que celle-ci « puisse disposer d’un quelconque mandat […] pour représenter les intérêts de la pêche artisanale française ».

Pas seulement les navires de moins de 12 m

L’Union française des pêcheurs artisans observe que la définition de la pêche artisanale donnée par Bloom est « restrictive », puisque limitant cette qualification aux navires de moins de 12 m pratiquant les arts dormants (ligneurs, palangriers, fileyeurs).

Pour sa part, l’Union française des pêcheurs artisans préfère retenir la définition plus large de la législation française qui inclut tous les navires de moins de 25 m, quels que soient leurs métiers (petite pêche, pêche côtière, pêche hauturière, pêche à pied) et utilisant tous types d’engins, dormants ou traînants : filets, lignes, chalut de fond, chalut pélagique, casiers, drague, etc.

L’Union française des pêcheurs artisans reproche à Bloom de demander l’interdiction du chalutage « en avançant des contre-vérités scientifiques et environnementales par totale méconnaissance des techniques de pêche ». Elle observe ainsi que la pêche industrielle dénoncée par Bloom pratique essentiellement le chalut pélagique alors que la pêche artisanale, elle, est mixte « et non dévastatrice de l’écosystème ».

L’Union française des pêcheurs artisans s’est fédérée en mars 2024 dans le prolongement du mouvement des Pêcheurs en colère, « car nous ne nous sentions pas représentés ni défendus par nos instances », a expliqué son vice-président pour la façade atlantique, le Lorientais David Le Quintrec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/les-pecheurs-artisans-denoncent-le-battage-mediatique-de-lassociation-bloom-4565d50c-f515-11ee-bdbb-f65f6729e3c1

 

Le Diben dimanche 07 avril 2024

Conseil de Communauté Séance du lundi 8 avril 2024 à --h ?

(Espace du Roudour à Saint-Martin-des-Champs)

Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 11 mars 2024

2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT) Eau - Biodiversité

3. Convention de partenariat 2023-2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante et ULAMIR CPIE Pays de Morlaix-Trégor : avenant et proposition de subventions pour l’année 2024

4. Plan de financement 2024 pour l'animation du site Natura 2000 de la Baie de Morlaix

Transition écologique et énergétique

5. Aides financières communautaires en faveur de la réduction des déchets

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

6. Bilan triennal du programme d’orientations et d’actions du plan local d’urbanisme inter-communal - habitat

7. Aides communautaires à l’habitat privé – Modification du règlement des aides commu-nautaires à l’habitat privé

8. Adhésion 2024 au Service d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique

9. Institution du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) dans le cadre de l'Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

10. Délégation du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à la SEMPI _ Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

11. Prescription de la révision n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal tenant lieu de Programme Local de l’Habitat (PLUi-H) - Arrêt des modalités de collaboration avec les communes membres - Définition des objectifs poursuivis - Modalités de concertation préalable

12. Définition des objectifs poursuivis et des modalités de concertation dans le cadre de la modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de l’Habitat (PLUi-H)

13. Port de Morlaix – Autorisation d’occupation temporaire au bénéfice de la subdivision des Phares et Balises de Brest pour installations électriques

14. Port de Primel – Avenant à Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de la Co- opérative Armoricaine d’Avitaillement

15. Détermination du montant de la redevance pour l’implantation d’un abri vélos sur la partie nord du PEM – gare de Morlaix

16. Navettes estivales - Conventions de partenariat avec les communes de Carantec, Plougasnou et Locquirec - Avenant N° 3

17. Marché N°2017-033 avec Transdev -Services de transports publics collectifs réguliers de Morlaix-Lannion - lignes non urbaines - Protocole transactionnel

Economie - Tourisme - Commerce

18. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : GRETA ÉQUIPE EMPLOI

19. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : CIDFF

20. Clauses d’insertion - Bilan 2023, Projet 2024 et plan de financement associé

21. Subvention Centre des Monuments Nationaux – Cairn de Barnenez 2024

22. Gestion de la billetterie de l’Espace des Sciences de Morlaix : Convention de mandat et avenant n°01 à la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens 2020-2024 entre Morlaix Communauté et l’Office de tourisme « Baie de Morlaix »

23. Perception de recettes de billetterie provenant de l’Espace des Sciences – précisions tarifaires

24. Partenariat projet EuroVélo4 – Vélomaritime : convention de partenariat local 2024 -2025 entre Tout Commence en Finistère et Morlaix Communauté

Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergenerationnels

25. Attribution de subventions Cohésion sociale 2024

26. Dispositif « Pass Engagement » pour les jeunes de 16 à 25 ans

27. Mise en place d’une aide aux initiatives pour les jeunes de 16 à 30 ans dans le cadre de la journée « Tremplin Jeunes »

Culture - Quartier de la manufacture

28. Retrait des élus communautaires des Conseils d’administration du Patio et de l’Espace des Sciences

29. Attribution de subventions de fonctionnement Culture - Année 2024

Ressources

30. Marché d’achat d’énergies (Gaz et électricité) lancé par le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) pour 2026-2028

31. Tableau des emplois

32. Mandat au centre de Gestion du Finistère pour engager le dialogue social et lancer la procédure de mise en concurrence en vue de conclure une convention de participation en matière de prévoyance

33. Équipement en vidéoprotection du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM)

34. Sollicitation Dotation de Soutien à l'Investissement local (DSIL) 2024 et autres cofinancements

35. Sollicitation Fonds Vert "soutenir l’ingénierie des collectivités pour leurs projets de transition écologique"

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20240408_ODJ_VDEF.pdf

 

Ouest-France

Abris à vélos, arceaux… Morlaix inaugure de nouveaux équipements pour les cyclistes

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De nouveaux équipements, tels que des abris à vélos et des arceaux, ont été inaugurés à Morlaix (Finistère), en avril 2024.

L’agente à la transition écologique, Nolwenn Behagle ; le maire, Jean-Paul Vermot ; l’adjointe à la transition écologique, Nathalie Barnet ; et le 1er adjoint, Patrick Gambache ; lors de l’inauguration de l’abri à vélo, place des Otages à Morlaix (Finistère).

L’agente à la transition écologique, Nolwenn Behagle ; le maire, Jean-Paul Vermot ; l’adjointe à la transition écologique, Nathalie Barnet ; et le 1er adjoint, Patrick Gambache ; lors de l’inauguration de l’abri à vélo, place des Otages à Morlaix (Finistère). | MAIRIE DE MORLAIX

Pour encourager la pratique du vélo, la ville de Morlaix (Finistère) renforce son offre de stationnements cyclables, avec l’installation de six nouveaux abris et, dans les mois à venir, 75 nouveaux arceaux.

Dans un communiqué, la mairie indique : « En termes d’abris à vélo ouverts, le souhait pour cette année est d’équiper les établissements scolaires et sportifs. Ainsi, un abri pouvant accueillir 20 vélos est installé au centre du complexe sportif Aurégan-Kervéguen, ainsi qu’un abri pouvant accueillir huit vélos sur le parvis de la piscine de la Boissière. »

D’autres installations sont prévues

Un autre, pour 18 vélos, a été installé à l’école Jean-Piaget, mais aussi, deux autres, place des Otages et place du Pouliet. Ces deux derniers abritent des arceaux classiques et des arceaux permettant de recharger un vélo à assistance électrique.

À découvrir

Des arceaux à vélos vont également être installés devant les entrées de chaque école publique, avec 8 à 12 places de stationnements cyclables par école, mais aussi place Saint-Martin, place de Viarmes et place de l’Avant-Scène, et d’autres installations sont prévues, avec « des arceaux à vélo vont être installés à proximité du stade de Coat Serho, du skate-park et sur le site de Keranroux ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/abris-a-velos-arceaux-morlaix-inaugure-de-nouveaux-equipements-pour-les-cyclistes-6013c866-f360-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

Route fermée à Saint-Michel-en-Grève : dans les communes voisines, l’augmentation du trafic excède

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Effet collatéral de la fermeture de la D786 à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), les communes voisines et leurs routes croulent sous une circulation devenue intense et parfois, sauvage.

François Prigent, le maire de Lanvellec a dénoncé lors du conseil municipal la conduite irresponsable de certains conducteurs traversant le village.

François Prigent, le maire de Lanvellec a dénoncé lors du conseil municipal la conduite irresponsable de certains conducteurs traversant le village. | OUEST-FRANCE

Du fait de la fermeture de la départementale 786 pour travaux, à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), les maires des communes voisines, dont le réseau routier doit assurer durant trois mois l’itinéraire de remplacement, constatent avec inquiétude et consternation une augmentation vertigineuse de la circulation de véhicules et de poids lourds.

Ces villages qui voyaient passer paisiblement quelques dizaines de véhicules par jour, se retrouvent à en compter de six à sept cents, dont une partie non négligeable de camionnettes et de camions.

Lire aussi : Route barrée à Saint-Michel-en-Grève : Par où passer ?

Une sortie de route par jour

Le maire de Lanvellec, François Prigent, a poussé un cri d’alarme, lors du conseil municipal, la semaine dernière, constatant par lui-même les effets d’un trafic routier hors normes sur un réseau qui n’en demandait pas tant : « En quinze jours, les routes ont été élargies d’un mètre, des ornières ont été creusées au long des voies et certaines douves et fossés gardent l’empreinte de sorties de route. » En effet, sur la quarantaine de kilomètres que compte l’itinéraire de remplacement, il n’est pas rare de relever une sortie de route par jour.

En dehors des dégâts à la voirie, les maires des communes relèvent une augmentation importante de la vitesse, et celle-ci s’explique par un comportement excédé des conducteurs qui, quand la départementale est ouverte, mettent quinze minutes pour aller du centre de Plestin-les-Grèves à Trédrez-Locquémeau, et qui s’embarquent pour un trajet de remplacement deux à trois plus longs et plus périlleux du fait d’une circulation accrue sur des voies étroites et sinueuses.

Lire aussi : Route fermée, commerçants excédés… Quatre clés pour comprendre la polémique à Saint-Michel-en-Grève

Vitesse abaissée à 30 km/h

Certains élus, comme à Plouzélambre et à Tréduder, ont pris soin d’ajouter des panneaux au cœur de leur village pour imposer une circulation à 30 km/h. Des voies trop dangereuses, par étroitesse et sinuosité, ont été fermées à la circulation, sauf pour les riverains, comme la route de Tréduder à Plouzélambre.

François Prigent s’interroge sur les possibilités qu’il a pour réduire la vitesse des véhicules et ramener à la raison et à leurs responsabilités les conducteurs : « Comme d’autres, la départementale passe en plein cœur de notre village, et malgré deux ralentisseurs certains véhicules roulent à plus de 70 km/h devant notre école. C’est un comportement criminel. J’ai demandé la mise en place d’une chicane provisoire pour faire ralentir, et je vais peut-être mettre en place des panneaux 30 km/h, en tout cas, je souhaite que les conducteurs reviennent à la raison et adopte une conduite responsable et humaine. Pensez à nous, pensez à nos enfants ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanvellec-22420/route-fermee-a-saint-michel-en-greve-dans-les-communes-voisines-laugmentation-du-trafic-excede-09fb138a-f270-11ee-9eb3-b5f6579a9b8e

 

Ouest-France

Cette commune du Finistère n’a pas augmenté les impôts locaux depuis… 1985

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Bientôt quarante ans que Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) n’a pas augmenté ses taux d’imposition. La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) font partie des chanceux : alors que les impôts locaux augmentent dans de nombreuses communes du pays de Morlaix, ceux de cette commune de près de 700 âmes n’ont pas connu de hausse depuis 1985. Ils vivent une situation quasiment unique dans l’Hexagone.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. Une fresque urbaine pourrait-elle empêcher l’entrée d’un monument à l’Unesco ?

« Près de quarante ans que nous n’avons pas touché aux taux », a souligné la maire, Monique Nédelec, lors du conseil municipal. Celle qui a été secrétaire de mairie durant tout ce temps dans la commune sait de quoi elle parle. « Nous n’en avons jamais eu besoin. L’augmentation des bases au niveau national nous suffit. »

À découvrir

Certes, les bases appliquées à Saint-Jean-du-Doigt sont plus élevées que celles observées dans des communes de même strate plus éloignées de la mer.

Autofinancement

La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements. Les travaux de voirie, l’entretien des bâtiments communaux, la restauration de la salle Kasino, l’aménagement du bourg ou encore celui du camping ont tous été réalisés grâce à des subventions, à de l’autofinancement et à l’emprunt sans avoir à augmenter les taxes.

Il faut préciser que le bourg de Saint-Jean-du-Doigt est proche de celui de Plougasnou, ses habitants peuvent bénéficier des infrastructures de cette dernière, comme la maison médicale et la salle omnisports.

Éclairage à LED

En 2024, les investissements s’élèvent à 1,3 million € : « On va changer toutes les lanternes du centre-bourg pour les remplacer par d’autres lanternes plus économes qui fonctionneront avec des LED », détaille Monique Nédélec. Les autres dépenses concernent de nouveaux panneaux de voirie et la numérotation des maisons dans la campagne, les travaux du nouveau lotissement près du P’tit Saint-Jean avec la réalisation de quatre ou cinq logements à destination des personnes âgées, le chantier de la fontaine et des travaux de voirie pour terminer le lotissement du Rozigou et refaire un morceau de la côte de Pen ar C’hra.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/cette-commune-du-finistere-na-pas-augmente-les-impots-locaux-depuis-1985-558eb402-f359-11ee-80fa-13a54fbe31dc

 

Ouest-France

Une vaste opération des douanes en Bretagne, le long de la RN12

Étienne LANNUZEL. Publié le

Une opération douanière d’envergure s’est déroulée en Bretagne, jeudi 4 avril 2024, le long de la nationale 12. Une centaine d’agents ont été déployés pour intercepter des produits illicites.

Six des sept brigades douanières bretonnes ont été impliquées dans l’opération.

Six des sept brigades douanières bretonnes ont été impliquées dans l’opération. | PHOTO D’ILLUSTRATION / THIERRY CREUX / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un important dispositif douanier a été déployé en Bretagne, le jeudi 4 avril 2024 dans l’après-midi. Environ cent agents des brigades de Brest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Rennes, Lorient et Quimper ont été mobilisés pour « quadriller » la RN12 et contrôler « en priorité les poids lourds », indique la direction régionale des douanes, confirmant une information du Télégramme.

« Pas de saisies probantes »

Objectif : intercepter des cargaisons illicites, notamment de tabac et de produits stupéfiants. Pour ce faire, un hélicoptère a balayé l’axe routier afin de « repérer les mouvements suspects », relayé par des équipes de maîtres-chiens postés le long de la voie rapide, comme sur l’aire de Porz-An-Park, à Plounévez-Moëdec (Côtes-d’Armor).

Une opération « plus lourde » et « plus coordonnée » que d’ordinaire, mais qui n’a pas donné lieu à des « saisies probantes ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/une-vaste-operation-des-douanes-en-bretagne-le-long-de-la-rn12-b3c63330-f334-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

Hôpital de Morlaix : le syndicat Sud santé dénonce une « mascarade » et dépose un préavis de grève

Sarah HUMBERT. Publié le

Le syndicat Sud santé a déposé un préavis de grève à l’hôpital de Morlaix (Finistère), du 15 au 19 avril 2024, date à laquelle des experts vont passer pour certifier l’hôpital. C’est cette certification qui lui permet de fonctionner. Le syndicat dénonce « une mascarade », l’hôpital répond.

Un préavis de grève a été déposé par Sud santé au centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère), du 15 au 19 avril 2024.

Un préavis de grève a été déposé par Sud santé au centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère), du 15 au 19 avril 2024. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Le syndicat Sud Santé, au centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM), a déposé un préavis de grève allant du 15 au 19 avril 2024. Il s’agit de la date à laquelle l’hôpital va recevoir une visite d’experts pour obtenir sa certification. Concrètement, la certification « est obligatoire », renseigne l’établissement, pour qu’il puisse fonctionner. Elle intervient tous les quatre ans, depuis 1996.

Sud santé dénonce « une mascarade »

Dans un communiqué de presse, Sud santé dénonce « une mascarade ». Il affirme, par exemple, que durant ces cinq jours « tous les services vont être en effectifs complets, permettant ainsi de travailler sereinement. Le matériel cassé ou manquant depuis des mois sera enfin remplacé […] ».

Il pointe également « un taux d’épuisement professionnel, de la pression, du surmenage en lien avec des groupes de travail et des comités de suivi qui ont vu le jour avec la préparation du passage des experts visiteurs ». Le syndicat invite les salariés à « transmettre aux experts visiteurs l’état de leurs conditions de travail ».

L’hôpital répond et détaille

Du côté de l’hôpital, la réponse est claire : « Nous n’avons pas ajouté de moyens supplémentaires pour la certification. Nous sommes à effectifs constants. »

Il avance plusieurs chiffres : « L’absentéisme à l’hôpital de Morlaix est légèrement supérieur à celui établi au niveau national. En revanche, 80 % des infirmières ou infirmiers absents sont remplacés, et 83 % des aides-soignantes et aides-soignants, ce qui n’est pas le cas partout. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/hopital-de-morlaix-le-syndicat-sud-sante-denonce-une-mascarade-et-depose-un-preavis-de-greve-830de94c-f31e-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

 

Ouest-France

REPORTAGE. « Pour naviguer, on a besoin de repères évidents » : l’information en question à Morlaix

Sarah HUMBERT. Publié le

Les États généraux de l’information se sont tenus à Morlaix (Finistère), jeudi 4 avril 2024. Des professionnels des médias ont échangé avec des citoyens. Au menu : des questions sur la confiance ou encore l’éducation aux médias.

Les États généraux de l’information étaient organisés à Morlaix (Finistère), avec de gauche à droite, François-Xavier Lefranc, président du directoire de « Ouest-France » et directeur de la publication, Samuel Petit, rédacteur en chef du « Télégramme », Bruno Patino, président du comité de pilotage des EGI et président d’Arte, et Elsa Da Costa, membre des EGI.

Les États généraux de l’information étaient organisés à Morlaix (Finistère), avec de gauche à droite, François-Xavier Lefranc, président du directoire de « Ouest-France » et directeur de la publication, Samuel Petit, rédacteur en chef du « Télégramme », Bruno Patino, président du comité de pilotage des EGI et président d’Arte, et Elsa Da Costa, membre des EGI. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Plus de 60 personnes se sont réunies à Morlaix (Finistère), jeudi 4 avril 2024, lors des États généraux de l’information.

À cette occasion, professionnels des médias et citoyens ont échangé durant environ deux heures, pour évoquer l’espace médiatique de demain. Concrètement, l’objectif de ces EGI, lancés en octobre 2023 est de formuler « des propositions pour essayer de réguler le paysage informationnel, et un rapport ira à Emmanuel Macron. […] Cela sera les propositions de Morlaix », souligne Elsa Da Costa, membre des États généraux.

« L’heure est grave »

Lors de la table ronde, Bruno Patino, président du comité de pilotage des EGI et président d’Arte, a indiqué, dès le début : « L’heure est grave. Si l’espace informationnel est gravement atteint, alors c’est notre espace démocratique qui est atteint. »

Samuel Petit, rédacteur en chef du Télégramme, a pointé : « Aujourd’hui notre enjeu c’est de retenir l’intérêt de nos lecteurs, et de les écouter, toujours plus. » François-Xavier Lefranc, président du directoire de Ouest-France et directeur de la publication, a complété : « La confiance des lecteurs, ça se mérite. […] Un média a besoin du retour critique de ses lecteurs. »

« Que faire face à toutes les infos ? »

La discussion s’est ensuite engagée dans la salle. L’une des participantes, Marge, demande : «  Comment aider les gens à se situer par rapport à une information qui est vaste, où on a du mal à trouver son chemin ? ». Une autre abonde : « Que faire face à toutes les infos ? » Bruno Patino avance quelques hypothèses : « Pour naviguer, on a besoin de repères évidents. Est-ce qu’il faut une labellisation, une certification, une autocertification professionnelle ?, questionne-t-il. […] Moi, je ne souhaite pas que ce soit des repères algorithmiques. […] Pour la profession, il faut donner des repères de confiance. »

François-Xavier Lefranc souligne, au fil des échanges : « Nous à Ouest-France, on estime qu’on doit dire qui nous sommes, ce qu’on défend, nos valeurs. […] On veut arriver à un point d’équilibre, dur à atteindre, qui signifie que la confiance du lecteur est gagnée. »

https://www.ouest-france.fr/medias/reportage-pour-naviguer-on-a-besoin-de-reperes-evidents-linformation-en-question-a-morlaix-996cc4c2-f2a3-11ee-b9d6-e26e1f1545b0

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Ouest-France

Massé-Trevidy : des salariés ont débrayé à Plouigneau, ce jeudi

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Une vingtaine de salariés de la Fondation Massé-Trévidy à Plouigneau (Finistère) ont débrayé, ce jeudi 4 avril 2024.

Ce jeudi 4 avril, ils étaient une vingtaine de salariés sur quarante à débrayer à la Fondation Massé-Trevidy à Plouigneau à l’appel du syndicat Sud Santé Sociaux 29.

Ce jeudi 4 avril, ils étaient une vingtaine de salariés sur quarante à débrayer à la Fondation Massé-Trevidy à Plouigneau à l’appel du syndicat Sud Santé Sociaux 29. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre de la négociation d’une nouvelle convention collective entre syndicats, employeurs et gouvernement, le syndicat Sud Santé Sociaux a appelé à une mobilisation nationale, ce jeudi 4 avril. Une mobilisation également suivie par les salariés du DIME (Dispositif institut médico-éducatif) de Massé-Trevidy, ainsi que les autres établissements de la Fondation, comme à Landivisiau, Ploujean ou encore Carhaix. « Cela représente 90 salariés pour l’ensemble de ces lieux de travail », informe Denis Andrieux, délégués Sud Santé Sociaux.

« 185 € pour tous »

À Plouigneau, une vingtaine de salariés, éducateurs, assistantes sociales, infirmiers, psychologue ont débrayé sur la quarantaine de salariés que compte l’établissement. Les revendications concernent en premier lieu les salaires. « Après le Ségur, une augmentation de 185 € a été obtenue pour les éducateurs et les cadres », poursuit Denis Andrieux. « Nous, nous voulons que chaque salarié reçoive cette somme. Nous exigeons les 185 € pour tous, ainsi qu’une augmentation significative du point d’indice dans nos conventions collectives et rattrapage des salaires ».

Il poursuit : « Il y a 20 ans, le salaire d’un éducateur était d’une fois et demie le Smic. Aujourd’hui, il est égal au Smic. » Une baisse de rémunération, qui se traduit par un manque de vocation pour le secteur médico-social.

À découvrir

Lire aussi : À Morlaix, les salariés de Massé-Trévidy alertent sur leurs conditions de travail

« Il y a une vingtaine d’années, les promotions dans les écoles d’éducateurs spécialisés étaient plus que complètes. Aujourd’hui, ces mêmes promotions ne sont pas remplies », avertit encore le délégué de Sud. « Résultat, il y a une pénurie de salariés. On trouve de moins en moins de remplaçants. Ce qui est très grave, car avant tout il s’agit de bien s’occuper des jeunes qui nous sont confiés. Il y a un manque de moyen global, humain et financier. »

À noter qu’un préavis de grève est également déposé au niveau national jusqu’au 31 avril.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouigneau-29610/masse-trevidy-des-salaries-ont-debraye-a-plouigneau-ce-jeudi-bd199828-f276-11ee-9eb3-b5f6579a9b8e

 

Ouest-France

Orange et téléphone. « On va finir par regretter le service public »

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Courrier des lectrices et des lecteurs. « Il ne leur reste plus, à ces malheureux sans fil, qu’à harceler les pauvres conseillères téléphoniques de 3900. […] Celles-ci n’ont d’autre choix que de donner des dates de rétablissement des lignes que tout le monde sait inexactes. Et la comédie perdure. »

En Finistère, réparation en novembre 2023 après la tempete Ciaran.

En Finistère, réparation en novembre 2023 après la tempete Ciaran. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST FRANCE, ARCHIVES

Jean-Paul Kerjean (courriel) :

« Alors que la Bretagne sort difficilement d’un hiver pluvieux et venteux, les stigmates de la tempête Ciaran s’effacent peu à peu, rythmés par les plaintes des tronçonneuses qui s’activent dans les vallons et les forêts. Des guirlandes pendent encore aux poteaux téléphoniques de nombreuses routes et chemins, témoins d’une fête des éléments qui a vraiment mal tourné.

Cinq mois après cette tempête mémorable, de nombreux foyers (un millier ?) sont privés de téléphone dans le Finistère. Mais cette évaluation est difficile car Orange ne juge pas utile de communiquer, y compris à la cellule de crise mise en place à la préfecture de Quimper. […]

Il ne leur reste plus, à ces malheureux sans fil, qu’à harceler les pauvres conseillères téléphoniques de 3900. […] Celles-ci n’ont d’autre choix que de donner des dates de rétablissement des lignes que tout le monde sait inexactes. Et la comédie perdure…

On va finir par regretter vraiment le service public. Orange, qui a fait 3,6 milliards de bénéfices en 2023, a hérité de France Télécom la responsabilité de la « boucle cuivre », joli nom des lignes téléphoniques. »

https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/orange-et-telephone-on-va-finir-par-regretter-le-service-public-ce3c6c02-edd0-11ee-aeb0-1ed1900e85aa

J'ai récupéré ma ligne téléphonique aujourd'hui après 13 jours de rupture d'internet, de téléphone dû à un manque d'entretien. Merci Orange ! On regrette le service ! public

 

Ouest-France

Submersion marine en Finistère : « 15 000 personnes risquent d’être touchées »

Marie RABIN. Modifié le Publié le

Océanopolis, à Brest (Finistère), a organisé, mardi 2 avril 2024, en fin de soirée, une conférence sur les risques de submersion et d’érosion dans le département. Près de 15 000 personnes seraient touchées par ces phénomènes. En amont de la conférence, Vincent Duclos, chargé de mission risques littoraux au conseil départemental du Finistère, a répondu à nos questions sur ces phénomènes qui risquent de s’amplifier avec le changement climatique.

En Finistère, 15 000 personnes seraient concernées par le phénomène de submersion et d’érosion.

En Finistère, 15 000 personnes seraient concernées par le phénomène de submersion et d’érosion. | OUEST FRANCE

Trois questions à Vincent Duclos, chargé de mission risques littoraux au conseil départemental du Finistère.

Quels sont les risques d’érosion et de submersion marine en Finistère ?

Deux secteurs du département sont particulièrement touchés. Le Sud-Finistère, de Penmarc’h à Concarneau, est confronté à la submersion marine, principalement à cause de l’urbanisation sur ses côtes. D’un autre côté, le Nord-Finistère va souffrir de l’érosion côtière, un phénomène aussi amplifié par l’urbanisation. Au conseil départemental, nous avons évalué que 15 000 personnes risquent d’être touchées par ces deux événements, ainsi que 8 000 biens.

Le changement climatique amplifie-t-il ces risques ?

Bien sûr ! Le réchauffement climatique augmente les phénomènes d’érosion et de submersion par l’élévation du niveau marin. Il provoque la fonte des calottes glaciaires et augmente le volume de l’eau par la dilatation thermique.

Vincent Ducros (à droite) avant le début de la conférence à Océaonopolis sur l'érosion côtière et la submersion marine, mardi 2 avril 2024, aux côtés des autres intervenants : Alain Henaff, enseignant chercheur à l'UBO, Elisée Gregnon, responsable d'études eau et risques au Cerema, et Nicolas Le Dantec, ingénieur de recherche à l'UBO. | OUEST-FRANCE

Par exemple, le marégraphe de Brest a noté une augmentation de 30 cm du niveau de la mer en 300 ans. Mais le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) annonce des chiffres plus alarmants, comme l’augmentation du niveau marin global d’un mètre en 2 100.

Quelles solutions sont proposées dans le Finistère ?

Plusieurs stratégies ont été élaborées. À court terme, on protège les habitants avec la construction de digues. Mais on ne pourra pas repousser la mer éternellement. L’autre solution, qu’on envisage à long terme, serait une réflexion autour de la relocalisation des habitants des littoraux.

Grâce à notre partenariat Litto’risques avec l’Université de Bretagne occidentale et le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), on propose, depuis 2019, d’accompagner les élus des communes littorales sur leur adaptation. Je suis donc optimiste, car je suis sûr que nous pouvons bien anticiper ces risques si on réfléchit à long terme.

https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/submersion-marine-en-finistere-15-000-personnes-risquent-detre-touchees-24645d12-f0f9-11ee-bc38-55f66082c1a5

 

Ouest-France

Ce week-end le Salon des métiers d’art invite toute la Bretagne à Plestin-les-Grèves

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Au fil des ans, ce salon unique en son genre à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), est devenu le lieu de rencontre et d’échanges d’un artisanat jeune et en pleine expansion. Rendez-vous samedi 6 avril et dimanche 7 avril 2024.

La peintre sur porcelaine, Christel Riou, dévoile chaque année ses nouvelles créations à un public toujours plus nombreux.

La peintre sur porcelaine, Christel Riou, dévoile chaque année ses nouvelles créations à un public toujours plus nombreux. | OUEST-FRANCE

Une trentaine d’artisans d’art vont se retrouver, samedi et dimanche, à l’espace culturel An Dour Meur afin de présenter leurs nouvelles créations dans le cadre du Salon des métiers d’art organisé par l’office culturel municipal (OCM).

Force est de constater que l’ensemble de ces créateurs ne ménagent pas sa peine pour rencontrer le public plestinais, et certains viennent de loin, tels Christophe Gallard, créateur rennais, qui présentera ses émaux sur cuivre, une passion qui le tient depuis de nombreuses années, ou, le tourneur sur bois et sur résine, Thierry Le Clerc, venu de Brest, qui défend depuis une trentaine d’années un artisanat et un esprit 100 % breton.

Le plein de nouveautés

Aux yeux de Yaëlle Ruvoën, coordinatrice de l’événement à l’OCM, la demande des exposants pour participer à ce salon est de plus en plus pressante, mais, confit-elle, il faut savoir renouveler le genre pour créer de l’attractivité : « La moitié sont des nouveaux exposants cette année, ce qui montre toujours la vivacité des métiers d’art de notre territoire. Celui-ci s’enrichit continuellement de nouveaux savoir-faire prolongeant un artisanat souvent ancestral. »

Ainsi les visiteurs pourront trouver art à leur goût, et ce, dans tous les domaines, bijoux, émaux, créations textiles et de métal, tournage sur bois, macramé, maroquinerie, dentelle traditionnelle aux fuseaux, marqueterie d’art, céramique et poterie, et même des créations en papier, et en cuir de poisson.

Pour Christel Riou, peintre sur porcelaine venue de Locquirec (Finistère), ce salon est avant tout un lieu privilégié d’échanges : « Durant ce week-end, nous, créateurs, allons rencontrer près d’un millier de visiteurs. Ce sera des instants unique, et surtout le plaisir de sortir de notre atelier et de voir vivre nos créations dans les mains du public attentif. »

Démonstration d’art

Plusieurs démonstrations de pratiques d’art auront lieu sur les stands, et pour Yaëlle Ruvoën, c’est là encore un instant unique pour les visiteurs : « L’échange et le partage entre visiteurs et artisans sont au-delà des mots, puisque ce sont à travers les gestes de ces professionnels d’art qu’un échange généreux se crée. » Parmi les curiosités de ce salon on retiendra une démonstration de sculpture sur bois… à la tronçonneuse.

Samedi 6, de 14 h à 18 h, et dimanche 7, de 10 h à 18 h. Salon des métiers d’art à l’espace culturel An Dour Meur (Plestin-les-Grèves). Entrée et parkings gratuits, ​buvette et petite restauration sur place

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/ce-week-end-le-salon-des-metiers-dart-invite-toute-la-bretagne-a-plestin-les-greves-63d7d9b6-f1ac-11ee-9eb3-b5f6579a9b8e

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Il a découvert le parcours de deux Résistants brestois : « Leur vie est exemplaire »

Recueilli par Lucile VANWEYDEVELDT. Publié le

Franck Mocaër, Breton de Paris, explique comment il a retrouvé la trace de Guy Le Goff et Paul Kervella, deux cousins de Brest (Finistère) au parcours héroïque pendant la Seconde Guerre mondiale.

Franck Mocaër qui travaille dans l’industrie, est un passionné de généalogie. Il a mis au jour l’histoire de deux jeunes Brestois, cousins éloignés, fusillés à 17 et 18 ans par les Allemands en 1944.

Franck Mocaër qui travaille dans l’industrie, est un passionné de généalogie. Il a mis au jour l’histoire de deux jeunes Brestois, cousins éloignés, fusillés à 17 et 18 ans par les Allemands en 1944. | FRANCK MOCAËR

Franck Mocaër, un Breton de Paris, a réalisé une véritable enquête pour reconstituer l’histoire héroïque de Guy Le Goff et Paul Kervella, deux cousins brestois, Résistants, fusillés par les Allemands, à 17 et 18 ans, en mai 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il détaille ses motivations.

Comment avez-vous mis au jour cette histoire extraordinaire ?

Je suis un féru de généalogie. Il y a un an et demi, j’ai démarré mes recherches après avoir entendu l’histoire de ces deux cousins éloignés, morts très jeunes, fusillés par les Allemands en 1944. Leurs noms avaient des consonances bretonnes : Le Goff et Kervella. J’ai trouvé des ancêtres communs avec moi et j’ai enquêté pendant plusieurs mois. Je suis très attaché à la Bretagne et leur histoire sentait Brest à plein nez.

En quoi leur histoire est-elle exemplaire ?

C’est un parcours très beau : celui de deux cousins élevés comme des jumeaux qui ont grandi ensemble et qui meurent ensemble après s’être engagés dans la Résistance. Ils sont très jeunes et déjà, ils font des choix qui marqueront leur destin. Les valeurs qu’ils défendent sont très fortes. Dans cette période où l’on manque parfois de repères, leur courte vie est un exemple.

À découvrir

Lire aussi : À Brest, une encyclopédie en ligne présente 800 portraits de résistants

Quel est le but de votre enquête ?

J’aimerais partager cette histoire et la faire connaître aux Brestois. On pourrait faire un circuit avec les lieux qu’ils ont fréquentés. Ou alors raconter leur histoire dans les écoles. À l’occasion des cérémonies du 80e anniversaire de la Libération, j’organise un événement familial, le 20 mai au Mont Valérien. Ce sera peut-être l’occasion de retrouver des descendants de ces deux jeunes héros remarquables par leur engagement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/entretien-il-a-decouvert-le-parcours-de-deux-resistants-brestois-leur-vie-est-exemplaire-45af9236-f197-11ee-b9d6-e26e1f1545b0

 

Ouest-France

À Lannion, l’écologiste Marie Toussaint fait des algues vertes « un enjeu européen »

Virginie GUENNEC. Publié le

Ce mercredi 3 avril 2024, la tête de liste des Écologistes aux élections européennes 2024, Marie Toussaint, a rencontré l’ancien médecin urgentiste à Lannion (Côtes-d’Armor) Pierre Philippe, qui avait alerté sur les dangers des algues vertes.

La tête de liste des Écologistes aux élections européennes, Marie Toussaint, a rencontré le Trégorrois Pierre Philippe, qui avait alerté sur les dangers des algues vertes.

La tête de liste des Écologistes aux élections européennes, Marie Toussaint, a rencontré le Trégorrois Pierre Philippe, qui avait alerté sur les dangers des algues vertes. | OUEST-FRANCE

Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes, était de passage à Lannion (Côtes-d’Armor), ce mercredi 3 avril 2024. Elle s’est rendue sur le chemin de halage où elle a retrouvé Pierre Philippe, ancien médecin urgentiste à l’hôpital de Lannion, qui avait alerté sur les dangers des algues vertes après avoir reçu dans son service les très probables victimes de l’hydrogène sulfuré que dégagent ces algues en se décomposant.

Lire aussi : Qui est Marie Toussaint, la nouvelle cheffe de file des écologistes aux Européennes de 2024 ?

Son histoire a été relatée dans la BD d’Inès Léraud, puis dans le film Algues vertes de Pierre Jolivet, mais il sait qu’elle n’est pas encore admise par tous. Il raconte les obstacles auxquels il a fait face : le déni des politiques, les pressions de la justice ou encore l’inertie de l’Agence régionale de santé (ARS).  Pourtant, ce n’est un mystère pour personne que les algues vertes ont tué, qu’elles ont été à l’origine de plein d’accidents  , assure-t-il.

« Il faut moins d’intrants »

Marie Toussaint souhaite plus de transparence sur ce sujet. Pour la députée, les algues vertes sont  un enjeu européen ». La candidate estime qu’il faut que la Politique agricole commune change pour réduire davantage les taux de nitrates dans l’eau. Elle pointe aussi la région Bretagne, qui, selon elle, avance trop  timidement  et lui reproche de ne pas se saisir  de tous les leviers  .

 Qu’est-ce qu’il reste à faire, selon vous ?  , demande la députée au médecin.  Il faut moins d’intrants, beaucoup moins d’élevages intensifs  , répond le médecin. Il en profite aussi pour aborder la situation des urgences de Lannion, régulées la nuit jusqu’à au moins fin juin.  Il y a dix ans, je n’aurais imaginé un 10e de ce qu’il se passe aujourd’hui  , souffle-t-il. La députée souhaite inviter l’ancien médecin au Parlement européen après le 9 juin. Une invitation qu’il a acceptée.

https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/a-lannion-lecologiste-marie-toussaint-fait-des-algues-vertes-un-enjeu-europeen-92b16812-f1c8-11ee-b9d6-e26e1f1545b0

 

Ouest-France

Les maires du Haut Léon communauté justifient les subventions départementales

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Maël de Calan, président du conseil départemental, a rencontré les maires de Haut Léon communauté. Son objectif : rappeler l’engagement dans le Pacte Finistère 2030 et s’enquérir de la répartition des subventions envisagées pour 2024.

Aline Chevaucher, Gilles Mounier, Maël de Calan et Stéphane Cloarec.

Aline Chevaucher, Gilles Mounier, Maël de Calan et Stéphane Cloarec. | . OUEST-FRANCE

À l’Hôtel de ville, mercredi 3 avril 2024, en présence de tous les maires du canton, de Gilles Mounier, vice-président en charge des territoires, et d’Aline Chevaucher, conseillère départementale, Maël de Calan, président du Conseil départemental, a repris en détail les subventions allouées, pour cette année, à dix-sept projets, pour un montant total de 500 000 €. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du volet 1 du dispositif Pacte Finistère 2030 qui vient en aide, pour leurs petits projets, aux communes de moins de 10 000 habitants. Les maires ont justifié leur demande auprès de la collectivité. Seule l’île de Batz, représentée par son maire, Éric Grall, n’a pas déposé de dossiers pour ce volet 1. Par contre, pour les dossiers de station d’épuration et de rachat d’une maison pour y faire des logements, le Conseil départemental sera appelé à la rescousse.

Avant d’exposer les raisons d’appels aux fonds départementaux, les maires ont dit leurs inquiétudes sur la loi Climat et résilience, dont objectif est zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon 2050.

Aides et justifications

Cléder : 45 000 €, travaux sur l’espace Glenmor ; 35 000 €, création d’une aire de jeux inclusive. Lanhouarneau : 30 000 €, travaux accueil mairie. Mespaul : 10 000 €, rénovation éclairage public. Plouénan : 50 000 €, renforcement mur rue de la Chaussée. Plouescat : 40 000 €, toiture de l’église ; 15 000 €, aire de jeux parc Kernic-Ty. Plougoulm : 25 000 €, matériel pour la nouvelle médiathèque. Plounévez-Lochrist : 35 000 €, rénovation église. Roscoff : 30 000 €, travaux groupe scolaire des Moguerou. Saint-Pol-de-Léon : 20 000 €, illuminations de fin d’année ; 15 000 €, éclairage du boulodrome. Santec : 45 000 €, local station SNSM. Sibiril : 35 000 €, boulodrome foyer des anciens. Tréflaouénan : 30 000 €, rénovation église ; 10 000 €, travaux terrain intergénérationnel. Tréflez : 30 000 €, équipement et éclairage terrain de football.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/les-maires-du-haut-leon-communaute-justifient-les-subventions-departementales-35a06234-f1b1-11ee-9eb3-b5f6579a9b8e

 

Ouest-France

La région Bretagne et Morlaix Communauté luttent contre l’éloignement numérique

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En 2023, 38 personnes du territoire ont pu bénéficier gratuitement d’une initiation au numérique. Ils sont désormais titulaires d’un diplôme.

Représentants de Morlaix Communauté, du Conseil régional et de la Cyberbase lors de l’attribution des diplômes.

Représentants de Morlaix Communauté, du Conseil régional et de la Cyberbase lors de l’attribution des diplômes. | OUEST-FRANCE

Afin de rendre les services publics dématérialisés, accessibles au plus grand nombre, la Cyberbase, service de Morlaix Communauté, met en place des ateliers comme le Visa Internet Bretagne ouvert à tous.

Comme chaque année depuis 2011, dans le cadre du programme Pour une Bretagne numérique, Morlaix Communauté avec le soutien du conseil régional de Bretagne propose le Visa Internet, un parcours d’initiation permettant à toute personne de plus de 17 ans de bénéficier gratuitement d’un accompagnement et d’une formation à Internet.

Ce parcours, explique Lionel Bourc, animateur multimédia, s’adresse aux personnes novices, principalement les demandeurs d’emploi. Les thèmes abordés sont le traitement de texte, le classement de documents et la navigation sur Internet, toutes techniques nécessaires pour les démarches d’emploi et administratives. En 2023, 38 personnes de notre territoire ont été formées au Visa Internet Bretagne par les professionnels de la Cyberbase. Les diplômes ont été attribués dans les locaux de Morlaix communauté.

 J’ai démarré à zéro , précise Catherine, qui a suivi la formation.  Maintenant j’ai envie de continuer à me perfectionner. De plus, pendant toute la session, l’ambiance était très sympathique ! 

 Si vous avez besoin d’informations complémentaires ou de conseils, n’hésitez pas à recontacter la Cyberbase. Un soutien vous sera apporté , invite Cathy Lucas.

 Considérant le réel besoin de la population, intervient Laurence Soblahovsky, représentante du conseil régional, la région veut continuer à accompagner ce dispositif et les personnes éloignées du numérique. 

Renseignements : Cyberbase, rue Jean-Caërou, La Boissière, tél. : 02 98 15 15 95 ; cyberbase@agglo.morlaix.fr

À découvrir

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-region-bretagne-et-morlaix-communaute-luttent-contre-leloignement-numerique-d3507c00-f010-11ee-b967-65d87de24ebb

 

Ouest-France

Pleyber-Christ. Des pièges pour frelons asiatiques disponibles en mairie

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Des pièges pour frelons asiatiques sont disponibles en mairie.

Des pièges pour frelons asiatiques sont disponibles en mairie. | OUEST-FRANCE

L’apiculteur Jean-Paul Le Bihan a animé une réunion publique organisée par la municipalité, vendredi soir, salle Anjela-Duval, contre la prolifération du frelon asiatique.  Il y a eu encore une forte prédation des frelons asiatiques sur les ruchers à la fin de l’été 2023. Les conséquences ont été observées dernièrement, à la sortie de l’hiver, avec une perte de nombreuses colonies, 40 % en ce qui me concerne », a expliqué l’apiculteur.

Le frelon asiatique pose aussi un problème de sécurité publique, car les nids sont plus présents en zone urbanisée qu’à la campagne. Les frelons y trouvent de la nourriture pour alimenter les larves dans leurs nids. Ceux-ci sont la plupart du temps en hauteur dans les arbres, dissimulés dans le feuillage, et ne sont découverts qu’à l’automne. La propagation du frelon asiatique entraîne aussi une perte de biodiversité.

La population est invitée à menée une action de piégeage préventif et sélectif, avec une capture des reines fondatrices sur deux mois, en avril et mai. Des pièges sont distribués gracieusement par la commune.

Contact : 02 98 78 41 67.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleyber-christ-29410/des-pieges-pour-frelons-asiatiques-disponibles-en-mairie-cfad2054-ef38-11ee-b967-65d87de24ebb

 

Ouest-France

Les États généraux de l’information s’invitent à Morlaix, on vous explique de quoi il s’agit

Sarah HUMBERT. Publié le

Les États généraux de l’information, mandatés par le président Emmanuel Macron, s’invitent à Morlaix (Finistère), jeudi 4 avril 2024, au Sew. À quoi ça sert ? Comment ça va se passer ? On vous explique.

Elsa Da Costa, membre des États généraux de l’information.

Elsa Da Costa, membre des États généraux de l’information. | DR

Les États généraux de l’information seront à Morlaix, au nord du Finistère, jeudi 4 avril 2024, à 18 h. Mais qu’est-ce que c’est, concrètement ? Comment ça va se passer ? On fait le point avec Elsa Da Costa, directrice générale Ashoka France, membre des États généraux de l’information et administratrice du quotidien Ouest-France.

Qu’est-ce que c’est, les États généraux de l’information ?

Les États généraux de l’information (EGI) regroupent « des experts, des professionnels du paysage informationnel, comme des journalistes, et des citoyens », explique Elsa Da Costa. L’idée, globalement, est de poser les bases d’un modèle d’espace médiatique et numérique pour les générations à venir.

Lors des EGI, « une première partie est consacrée au débat et une deuxième à l’intelligence collective, durant laquelle des citoyens qui ne se connaissent pas produisent ensemble, dans un temps donnés, des propositions suite à ce qu’ils ont entendu en table ronde ».

Comment ça va se passer à Morlaix ?

À Morlaix, la table ronde aura lieu avec Bruno Patino, président du comité de pilotage des EGI et président d’Arte ; Samuel Petit, rédacteur en chef Le Télégramme ; François-Xavier Lefranc, président du directoire de Ouest-France et directeur de la publication. « L’événement est co porté par Ouest-France et Le Télégramme, c’est un signal très fort d’alliance sur le sujet du paysage informationnelle, qui bouge beaucoup en France en ce moment », souligne Elsa Da Costa. Pour elle, « Il y a un enjeu majeur à ce que tout le monde puisse muscler son esprit critique. L’idée, c’est vraiment de faire participer les citoyens […]. »

Pourquoi est-ce que c’est important ?

Parce qu’on « est tous concerné par l’information. Nous sommes tous des citoyens de l’information au XXIe siècle, il y a une responsabilité majeure à comprendre ce sujet-là, car on est transmetteur d’information et d’une représentation du monde. »

Pour s’inscrire : egi-evenement.fr

https://www.ouest-france.fr/medias/les-etats-generaux-de-linformation-sinvitent-a-morlaix-on-veut-explique-de-quoi-il-sagit-cc3d4bc8-eda4-11ee-aeb0-1ed1900e85aa

 

Ouest-France

Renan Luce, tête d’affiche de la Fête du violon à Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la Fête du violon est programmée sur trois jours du 17 au 19 mai 2024. Les organisateurs ont révélé toute la programmation en annonçant la tête d’affiche, Renan Luce, et le parrain du festival, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai. | OUEST-FRANCE

La Fête du violon arrive bientôt. Alors que l’événement musical doit se tenir cette année sur trois jours à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les organisateurs ont dévoilé la programmation.

Le comité des fêtes a vu grand en attirant d’un côté, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970, et aujourd’hui du duo Nyckels. « Laurent Vercambre a été violoniste au sein du groupe Le Quatuor », précise Anne-Marie Perrier. Il est également membre fondateur du groupe Malicorne, qu’il quitte en 1978 pour y revenir au début de l’année 2015. « Le duo Nyckels est vraiment surprenant, Laurent Vercambre et Jean Darbois, violoniste émérite du bluegrass, jouent une musique éclectique et décalée. »

Renan Luce sera la tête d’affiche de la Fête du violon, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE, VINCENT MOUCHEL

De l’autre côté, Renan Luce et le quatuor de Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre symphonique choisi pour son format particulier, donnant ainsi une autre force à ses (jolis) mots. « Sur scène, quatre musiciens accompagneront Renan Luce lors du concert de clôture du festival, le dimanche 19 mai », précise Jérôme L’Helgoualc’h.

L’événement promet aux festivaliers une expérience inédite : des performances variées, avec un temps de musique beaucoup plus important, un élargissement du registre à l’électro, la pop, la variété ou encore au jazz, et le traditionnel rassemblement des violons sur la place.

Une randonnée concert

L’ouverture du festival aura lieu le vendredi 17 mai, à 21 h, à la salle Kasino, avec le trio Aroze et son spectacle Contrast.

Samedi 18 mai, la répétition des airs pour le rassemblement des violons du dimanche sera animée par la violoniste Hélène Boisard. Une randonnée-concert est prévue l’après-midi au départ du jardin public avec plusieurs scènes (Patrick Ewen, Amzelam, Crescendo, Cabaret Classique, Trio Jazz, Gérald Keraudy et Nyckel ). En soirée, des concerts seront proposés place Tanguy-Prigent avec Brice Maigné, Trio Jazz, Cabaret Classique, Gaviny, et une scène ouverte.

Dimanche, place au rassemblement des violons et aux concerts avec Amzelam, Duo Nar, Jean-Luc Thomas-Gabriel Faure, puis Nyckels ! (participation libre). Le concert de Renan Luce et du quatuor de Sinfonia Pop Orchestra est prévu à 21 h à la salle Kasino.

Prévente de billets pour tous les concerts, samedi 6 avril de 9 h à 12 h, salle du rez-de-chaussée de la mairie. Inscription pour les stages : comitedesfetes.saintjeandudoigt@gmail.com ; feteduviolon.wixsite.com/feteduviolon

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/renan-luce-tete-daffiche-de-la-fete-du-violon-a-saint-jean-du-doigt-ac327688-ec3b-11ee-acb3-3f1203281380

 

Ouest-France

Le budget voté au conseil municipal de Plougasnou, l’opposition monte au créneau

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Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou (Finistère) a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune. | OUEST-FRANCE

Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions, lors du conseil municipal du 29 mars 2024.

+ 2,5 % sur l’impôt foncier

Le match a commencé au moment du vote de l’augmentation de 2,5 % du taux d’imposition des impôts fonciers (sauf le foncier agricole), jeudi 28 mars 2024, dans le cadre du conseil municipal. « Pourquoi augmenter l’impôt alors que la commune dégage des excédents énormes », s’inquiète Guy Féat, de la liste Tous unis pour Plougasnou. « Elle intervient après dix ans du gel des taux, détaille la maire, Nathalie Bernard. En dix ans, nous avons perdu plus de deux millions de dotations. Nous devons nous inscrire dans une recette fiscale dynamique, c’est notre seule alternative pour investir. » Quatre voix contre, une abstention.

Une maison médicale qui coûte cher

Au rang des critiques, la maison médicale qui, sans médecins depuis fin 2023, coûte cher à la commune. « Ce qui coûte, c’est le remboursement de l’emprunt par la commune, puisqu’il n’y a plus de loyers, explique la maire L’absence de médecins représente un coût important pour Plougasnou. »

Une politique de lotissement contestée

Le débat s’est instauré au moment de l’analyse des budgets des trois lotissements : Kerjob, Croas ar Scrill et celui envisagé à l’entrée du bourg, rue François-Charles. Des projets contestés par Jean Rouve, de la liste Ploug à vous 2020, qui regrette de voir la commune mitée de « façon irréversible » par ces lotissements. Il met en avant « l’absence de qualité architecturale des constructions, il faut engager une réflexion globale sur leur organisation ». Une réflexion appuyée en partie par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et élu de la majorité. « Entre le besoin de loger les gens, ceux de pas gâcher les terrains et de ne pas s’affranchir de la qualité architecturale, le débat est passionnant. »

De son côté, la maire souhaite une multiplicité d’offres à proposer aux habitants. « On travaille aussi sur de l’habitat groupé. »

2,588 M€ d’investissements

Parmi les investissements envisagés par la commune, la médiathèque dans l’ancienne école primaire, rue de Primel, une maison d’assistantes maternelles sur le terrain de la Métairie, un terrain multisport sur le terrain du tir à l’arc qui sera déplacé et d’importants travaux sur les routes. Sur le budget port, la restauration de la cale de Térénez. « Pour la maison des associations dans le nouveau quartier de la Métairie, l’enquête publique est close, la préfecture doit diligenter une expulsion du terrain pour cause d’utilité publique », précise la maire. Le budget primitif est adopté, cinq voix contre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-budget-vote-au-conseil-municipal-de-plougasnou-lopposition-monte-au-creneau-7583283a-edbc-11ee-b967-65d87de24ebb

 

Ouest-France

Un rassemblement contre l’extrême droite organisé à Carhaix samedi matin sur le marché

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Un collectif d’associations, de partis politiques et de syndicats du Poher appelle à participer à un « rassemblement démocrate » contre l’extrême droite, samedi 30 mars 2024 sur le marché de Carhaix (Finistère).

Le rassemblement aura lieu sur le marché de Carhaix.

Le rassemblement aura lieu sur le marché de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Un « rassemblement démocrate » contre l’extrême droite est organisé samedi 30 mars 2024 à 10 h, sur le marché de Carhaix (Finistère). Il aura lieu à l’initiative d’un collectif d’associations, de partis politiques et de syndicats du Poher.

« Danger pour notre démocratie »

« Nous alertons sur le danger que représentent le Rassemblement national et Reconquête pour notre démocratie et nos libertés. Leurs discours de haine, du rejet de l’autre est leur leitmotiv. Ils prétendent être les représentants des plus humbles, pourtant ils sont pour une politique néolibérale que nous subissons au quotidien […] Les voir venir répandre leurs idées nauséabondes sur nos marchés nous oblige à leur signifier qu’ils ne sont pas les bienvenus ni en Bretagne ni à Carhaix », écrit le collectif.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/un-rassemblement-contre-lextreme-droite-organise-a-carhaix-samedi-matin-sur-le-marche-9816682c-ed39-11ee-9706-81db63ab310d

 

Ouest-France

À Morlaix, le tunnel du funiculaire va se transformer en un lieu d’« exposition immersive »

Zoé BOIRON. Publié le

Tout le monde connaît son existence, mais peu d’élus ont eu la chance d’y entrer. Près de la gare actuelle, le tunnel du funiculaire de Morlaix (Finistère), construit il y a plus d’un siècle, va muer. Zag, artiste et président du festival de street art MX Arts Tour, veut créer une « exposition immersive » et ouvrir le tunnel aux visites, très prochainement.

Zag, de son vrai nom Georges Zanol, président du MX Arts Tour et artiste, veut créer « une exposition immersive » dans le tunnel du funiculaire de Morlaix d’ici à la fin de l’année 2024. Ce serait, selon lui, une première en France dans un tel lieu.

Zag, de son vrai nom Georges Zanol, président du MX Arts Tour et artiste, veut créer « une exposition immersive » dans le tunnel du funiculaire de Morlaix d’ici à la fin de l’année 2024. Ce serait, selon lui, une première en France dans un tel lieu. | OUEST-FRANCE

Il a fait couler beaucoup d’encre, nourri beaucoup de fantasmes. Bientôt, il stimulera notre imaginaire. Le tunnel du funiculaire de Morlaix (Finistère) va se muer en un antre dédié à l’art d’ici la fin de l’année 2024. Zag, artiste et président du MX Arts Tour, tient beaucoup à ce projet.

Il veut « créer une exposition immersive » et souhaite que les « Morlaisiens et Morlaisiennes se réapproprient leur patrimoine ». Car, le tunnel du funiculaire, construit au début du XXe siècle, est interdit au public. Cette excroissance près de la gare ferroviaire se fait presque oublier.

Le tunnel s’étend sur 180 mètres. Environ 70 seraient investis par les créations d’artistes. Un automate, une bête, sommeillera au fond de cet antre. | OUEST-FRANCE

Zag veut offrir cet écrin à « six ou sept artistes qui viendront compléter les œuvres en extérieur du MX Arts tour ». Leurs noms sont encore tenus secrets, mais on peut compter sur l’expérience de Zag pour avoir des pointures dans leurs domaines. « J’aimerais qu’ils réalisent une œuvre majeure, ce que j’appelle l’œuvre d’une vie », insiste-t-il.

Des visites à l’année, pendant trois ans

Mi-mars 2024, Zag a signé une convention d’exploitation temporaire avec la mairie. Le but est d’ouvrir ce tunnel à l’année, pendant trois ans.

Environ 70 m sur les 180 que compte le tunnel seront investis. Et le lieu « ne sera pas dénaturé ». Les créations seront positionnées en léger décalage par rapport aux murs bruts du tunnel. « Elles seront éclairées avec un détecteur. Ce seront comme des apparitions au fur et à mesure de la descente. » Certains artistes s’imaginent déjà jouer avec la transparence pour que la roche fasse partie intégrante de l’œuvre.

Une bête dans les entrailles de la terre

Une légende, écrite par Zag et illustrée par un ami bédéiste, accompagnera le public.

Au fond du tunnel, une bête sera tapie dans l’ombre. Cerise sur le gâteau. Frisson et émerveillement pour conclure la visite. Un sculpteur réalisera cet automate d’environ sept mètres de longueur et quatre mètres de hauteur.

Zag réalisera aussi « la plus grande anamorphose de sa carrière », sur les marches du tunnel. « C’est en béton, ça n’abîmera rien », précise-t-il.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. Une fresque urbaine pourrait-elle empêcher l’entrée d’un monument à l’Unesco ?

Pour des questions de sécurité et de confort, 18 personnes auront accès au tunnel toutes les trente minutes. Le tunnel n’ayant qu’un accès pour l’entrée et la sortie, le premier escalier métallique serait remplacé par une plateforme aérienne suivie d’un nouvel escalier, de façon à fluidifier les passages et limiter les attroupements.

L’entrée du tunnel du funiculaire de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Les tarifs ne sont pas arrêtés, mais Zag veut qu’ils restent accessibles. Il imagine un tarif préférentiel pour les groupes et enfants, et un tarif adulte.

L’association MX Arts Tour va sortir « 50 000 € » seulement pour la mise en place. Et ça, sans compter la sécurisation du site ni l’émolument des artistes. La Ville se chargerait de l’entretien aux abords, où les ronces s’accumulent actuellement. Un garage SNCF, qui jouxte l’entrée du tunnel, devrait aussi être détruit.

Si le souhait premier est d’ouvrir le tunnel pour l’été à l’occasion du MX Arts Tour, il faudra sûrement patienter quelques mois supplémentaires pour pénétrer dans les entrailles de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-le-tunnel-du-funiculaire-va-se-transformer-en-un-lieu-d-exposition-immersive-b56ca35a-e794-11ee-9618-4414a90184dc

 

Ouest-France

Pourquoi la colère de ces médecins bretons ne retombe pas

Tanguy HOMERY. Publié le

Une vingtaine de médecins libéraux ont manifesté devant la CPAM des Côtes-d’Armor, jeudi 21 mars 2024. Ils réclament une meilleure considération de leur fonction par l’État.

Une partie des médecins en colère rassemblés devant la CPAM à Saint-Brieuc.

Une partie des médecins en colère rassemblés devant la CPAM à Saint-Brieuc. | OUEST-FRANCE

Une vingtaine de médecins libéraux se sont rassemblés devant le bâtiment de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Saint-Brieuc, jeudi 21 mars 2024. Ils dénoncent « le dénigrement de notre métier par l’État ». Et veulent peser, à leur échelle, sur les négociations en cours avec la CPAM au niveau national.

Les reproches sont nombreux. « On a voulu nous résumer à des demandes salariales, alors que c’est bien plus large », clament-ils en chœur.

Un manque de considération

Le collectif de médecins libéraux (Comeli) 22 souhaite que l’État soit « plus respectueux » de la profession. « On nous demande de voir de plus en plus de patients, avec de moins en moins de temps, résume le Dr Denailly, praticien installé à Saint-Quay-Perros. Moi, en moyenne, il me faut 20 minutes par patient [alors qu’un acte est programmé pour 15 minutes, N.D.L.R.]. »

Des contraintes qui empêcheraient les médecins d’avoir une vision d’ensemble sur la santé du patient. « Lorsqu’un patient vient me voir pour une douleur, j’en profite pour l’interroger sur sa vie plus globalement », poursuit le Dr Denailly.

Une lettre remise à la direction

Les médecins généralistes – qui représentent la très grande majorité des 115 membres du collectif dans les Côtes-d’Armor – se plaignent également d’être suspectés de mal travailler. « La Sécu nous demande d’arrêter de faire des arrêts de travail complaisants. Mais ça veut déjà dire que l’on serait complaisants ? », s’agace le Dr Rabouam, qui exerce à Tréguier.

La question du prix de la consultation est aussi posée. « En trente ans, mes charges n’ont fait qu’augmenter, mais le prix de la consultation n’a pas bougé », explique le Dr Thierry Gicquel, de Ploufragan.

Une délégation de quatre médecins a été reçue par la direction de la CPAM 22. Une lettre leur a été remise.

https://www.ouest-france.fr/sante/pourquoi-la-colere-de-ces-medecins-bretons-ne-retombe-pas-6812c5e6-e783-11ee-9618-4414a90184dc

 

Ouest-France

Fermeture de Primagaz à Brest : « Personne ne restera au bord de la route »

Recueilli par Lucile VANWEYDEVELDT. Publié le

Le directeur des opérations à Primagaz France, Jérôme Villeneuve, était à Brest, ce mercredi 20 mars 2024, après l’annonce du projet de fermeture du site industriel, au port de commerce. Dix-neuf emplois sont menacés. Des solutions de reclassement émergent.

Jérôme Villeneuve, directeur des opérations à Primagaz France, était à Brest (Finistère), ce mercredi 20 mars 2024. Sa mission : informer et accompagner les dix-neuf salariés dont l’emploi est menacé. Des solutions de reclassement sont à l’étude.

Jérôme Villeneuve, directeur des opérations à Primagaz France, était à Brest (Finistère), ce mercredi 20 mars 2024. Sa mission : informer et accompagner les dix-neuf salariés dont l’emploi est menacé. Des solutions de reclassement sont à l’étude. | OUEST-FRANCE

Après l’annonce du projet de fermeture du site industriel de Primagaz, situé sur le port de commerce de Brest (Finistère), l’heure est à l’accompagnement des dix-neuf salariés concernés. Jérôme Villeneuve, directeur des opérations au siège parisien, précise le calendrier après une deuxième réunion avec l’ensemble du personnel, mardi 19 mars 2024.

Un projet de fermeture, annoncé la semaine dernière aux membres du personnel, a surpris localement. Pourquoi cette décision ?

Le marché du GPL (gaz de pétrole liquéfié) est en pleine décroissance. Il a été divisé par deux en vingt ans et ça s’est particulièrement accéléré l’année dernière. L’hiver a été très doux. Le marché de la bouteille de gaz a chuté de 20 % de 2022 à 2023. Le site industriel de Primagaz à Brest avait la particularité d’être le seul à avoir « l’activité d’embouteillage ». Or, il y a actuellement une surcapacité d’emplissage de bouteilles en France. Le site de Brest est donc directement impacté malgré les investissements réalisés, il y a dix ans, dans le cadre d’une nouvelle réglementation. Dix-neuf emplois sont menacés par ce projet de fermeture. Des mesures d’accompagnement sont à l’étude.

Quelle est la raison de votre présence à Brest ?

Il y a eu, hier, une deuxième réunion avec l’ensemble du personnel. L’objectif : la mise en place d’un plan d’information et de conseil afin d’identifier les options de reclassement. Je suis confiant car la réputation du Primagaz est plutôt bonne. Les compétences sont là ; et les métiers exercés : caristes, opérateurs polyvalents, techniciens de maintenance, sont très recherchés. La moyenne d’âge des salariés de Brest est de 40 ans environ. Personne ne restera sur le bord de la route, c’est un engagement. Il y a eu beaucoup de colère et d’émotion, la semaine dernière mais déjà, certains commencent à se projeter. Notre priorité est d’accompagner, au mieux, tous les employés même s’il est parfois compliqué d’être mobile.

Quel est le calendrier ? Quand l’arrêt de l’activité est-il envisagé au port de commerce ?

La phase de consultation avec les partenaires sociaux va durer deux mois. Le comité social et économique (CSE) doit se positionner fin mai. Il y aura une démarche de validation par l’administration et la cessation de l’activité est envisagée fin juin.

Les grandes sphères de gaz ont été recouvertes d’un sarcophage en béton, puis de sable, pour éviter tout contact avec une source de chaleur. Ici, une vue de 2009. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Que va devenir le site de 4,6 hectares, à deux pas d’Océanopolis ?

C’est encore trop tôt pour en parler. C’était notre seul site industriel, en propre, avec un point d’approvisionnement maritime. Mais le trafic n’était pas majeur. Le site sera dégazé et démantelé. Les sphères de béton seront sans doute déconstruites. Nous avions six sites en France et il en restera cinq, proches des raffineries françaises, que nous partagerons avec nos concurrents.

Le projet de fermeture du site brestois s’inscrit dans un plan de sauvegarde de l’emploi national qui prévoit la suppression de 68 postes sur 650 salariés au total. Nous sommes contraints de suivre l’évolution du marché. Nous avons actuellement 3 434 clients dans le Finistère, 15 440 en Bretagne et près de 200 000 en France. Je tiens à les rassurer : rien ne changera pour eux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/fermeture-de-primagaz-a-brest-personne-ne-restera-au-bord-de-la-route-eefc3af0-e6cb-11ee-95e5-de9a0852a727

 

Ouest-France

Surpopulation carcérale à Brest, l’intersyndicale du SPIP alerte

Publié le

Le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du Finistère, au travers de son intersyndicale, lance l’alerte face à la surpopulation de la maison d’arrêt de Brest (Finistère).

La maison d’arrêt de Brest compte 454 détenus pour une capacité de 254 personnes.

La maison d’arrêt de Brest compte 454 détenus pour une capacité de 254 personnes. | OUEST FRANCE

L’intersyndicale du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du Finistère alerte sur la surpopulation carcérale de la maison d’arrêt de Brest (Finistère). « 454. En ce 19 mars 2024, c’est le chiffre affligeant du nombre de détenus à la maison d’arrêt de Brest dont la capacité est de 254 personnes. Plus de 70 matelas au sol, c’est la triste réalité. »

À lire aussi : TÉMOIGNAGE. Surpopulation, hygiène… Un ex-détenu à la maison d’arrêt de Brest raconte la prison

Face à la surpopulation, les syndicats interpellent « les autorités judiciaires locales pour une réaction immédiate. Il n’est en effet plus possible d’incarcérer en laissant à la pénitentiaire et au JAP (juge d’apllicatgion des peines) la mission de faire sortir le maximum de personnes. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/surpopulation-carcerale-a-brest-lintersyndicale-du-spip-alerte-87aeee0a-e6a4-11ee-95e5-de9a0852a727

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGES. Ils ont de 25 à 50 ans, veulent s’installer en agriculture, mais ce n’est pas si simple

Recueillis par Zoé BOIRON. Publié le

Ils et elles portent ou ont finalisé des projets agricoles dans le Nord-Finistère. Rencontrés à la ferme du Troglo, à Plouezoc’h, lors d’une réunion d’information de la Confédération paysanne sur les dispositifs de portage foncier, ils racontent leur situation.

De gauche à droite : Julien Tallec, éleveur à Brennilis, Catherine Donval, de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), Dorothée Le Bras, du Crédit agricole du Finistère, Mélanie Yven, de la Chambre d’agriculture, Léo Parrel de la ferme du Troglo à Plouezoc’h et Raphaël Cotty, éleveur de Plouigneau qui siège à la commission départementale d’orientation de l’agriculture.

De gauche à droite : Julien Tallec, éleveur à Brennilis, Catherine Donval, de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), Dorothée Le Bras, du Crédit agricole du Finistère, Mélanie Yven, de la Chambre d’agriculture, Léo Parrel de la ferme du Troglo à Plouezoc’h et Raphaël Cotty, éleveur de Plouigneau qui siège à la commission départementale d’orientation de l’agriculture. | OUEST-FRANCE

La Confédération paysanne du Finistère a tenu une réunion d’information sur les dispositifs de portage foncier permettant de faciliter les installations et transmissions de fermes, mardi 19 mars 2024, à Plouezoc’h, dans la ferme du Troglo de Léo Parrel et Barbara Giorgis.

La Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) propose un dispositif de portage pour les jeunes qui souhaitent s’installer. Elle devient propriétaire des terres, pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois. À la fin du portage, le jeune achète le foncier au prix de départ. Il a cinq ans pour faire sa demande.

Edern Couadou, éleveur à Plonévez-du-Faou

Edern Couadou, éleveur à Plonévez-du-Faou, a bénéficié en 2015 d’un portage du Conseil régional de Bretagne. Il a pu acheter les terres trois ans plus tard. | OUEST-FRANCE

« Je me suis installée en vaches laitières, en 2015 sur une ferme. Il y avait 9 propriétaires différents et la totalité du foncier était à vendre. J’ai bénéficié d’un portage avec le Conseil régional de Bretagne. J’ai acheté trois ans après. Dans mon cas, le dispositif de portage a permis de rassurer la banque, et de différer les investissements. »

Amélie Gloaguen, 35 ans, éleveuse à Plougastel-Daoulas

Amélie Gloaguen, 35 ans, se lance dans un projet de fromagerie à Plougastel-Daoulas (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Depuis l’automne dernier, je me suis installée, avec 25 chèvres laitières et bientôt trois vaches. Un petit effectif, pour faire des fromages et yaourts. Au niveau du foncier, je suis dans une situation précaire. Je suis sur la ferme d’un éleveur et d’une maraîchère, plutôt en fin de carrière. Cet éleveur me met à disposition, progressivement, les terres qu’il n’utilise plus.

Louer, c’est compliqué. Donc la seule possibilité c’est d’acheter. Il y a du mouvement autour de chez moi, mais je n’ai pas d’économies. Donc j’ai étudié les différentes possibilités pour acheter ou pour que quelqu’un achète en mon nom.

Lire aussi : Dans le Finistère, le prix des terres agricoles a augmenté chaque année depuis 1999

J’ai un cursus en biologie et aménagement du territoire donc je n’ai pas de diplôme qui amène à la Capacité agricole. J’ai donc demandé et obtenu une dérogation en mars 2023. C’est une équivalence de diplôme, soit pour avoir la Dotation jeune agriculteurs (DJA), une aide à l’installation, soit pour avoir une priorité sur du foncier. Sauf qu’à cette même période, le dossier des DJA est passé du niveau départemental à l’échelon régional et ils ont mis fin aux dérogations. J’ai eu un appel la semaine suivante, de la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf), me disant que j’avais donc 10 jours pour faire une demande de DJA. Mais aujourd’hui, je viens de comprendre que je n’ai plus non plus la priorité sur du foncier. »

Cédric, porteur d’un projet agricole en baie de Morlaix

« Depuis deux ans, j’étais installé comme éleveur de brebis et chèvres dans une autre région. Actuellement, j’ai des chèvres mais considérés en animaux domestiques. Je voudrais m’installer officiellement pour développer une activité diversifiée, avec plusieurs ateliers, mais j’ai des difficultés d’accès au foncier. Il y a un terrain près de chez moi de 3 ha qui m’intéresse, l’agriculteur qui l’exploite va s’en aller, mais les propriétaires veulent mettre en vente la totalité, c’est-à-dire 80 ha. Comme l’objectif de la Safer est de ne pas morceler et d’aider les jeunes à s’installer, moi qui ai passé la cinquantaine, je ne serai pas prioritaire sur ce projet-là. »

Élisa Pardo, 35 ans, au début d’un projet d’installation

Élisa Pardo, 25 ans, souhaite s’installer en agriculture, en Finistère ou ailleurs, mais cherche encore les voies possibles. | OUEST-FRANCE

« Je suis originaire de la Sarthe et j’ai fait un an et demi de woofing partout en France, dans des productions différentes. Je suis salariée agricole depuis deux mois pour Finistère remplacement. Et j’aimerais m’installer mais je ne sais pas trop dans quelle production, c’est assez nébuleux quand on n’est pas du milieu. Je vais reprendre une formation, un BPREA (Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole) en polyculture élevage, au lycée de Bréhoulou, à Fouesnant.

Je suis plutôt intéressée par le bovin allaitant, mais j’ai pas mal de freins en tête, comme l’aspect mécanique, c’est-à-dire investir dans le matériel et être autonome l’entretien. Et j’ai vu un collectif en Alsace. L’idée m’intéresse bien, car ça permet d’être plus flexible, le travail d’astreinte est réduit et avoir des activités diversifiées, ça permet aussi à la ferme de tenir en cas de coup dur sur un atelier. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/temoignages-ils-ont-de-25-a-50-ans-veulent-sinstaller-en-agriculture-mais-ce-nest-pas-si-simple-a15db33a-e619-11ee-95e5-de9a0852a727

 

Ouest-France

Une enquête publique pour donner son avis sur l’avenir du territoire du pays Centre Ouest Bretagne

Victoria GEFFARD. Publié le

Une enquête publique est en cours au sein du Pays Centre Ouest Bretagne au sujet du schéma de cohérence territorial (Scot). Il est possible de donner son avis sur les futurs aménagements du territoire entre le 2 avril et le 6 mai 2024 par courrier et directement lors de permanences.

La place de la mairie à Carhaix, en mars 2024.

La place de la mairie à Carhaix, en mars 2024. | OUEST-FRANCE

Le Pays Centre Ouest Bretagne, structure qui réunit les intérêts en matière de mobilité, de santé ou de politique d’aménagement de 80 communes du Centre Bretagne, invite les citoyens à répondre à une enquête publique dans le cadre de l’élaboration du Scot. C’est le Scot ? Un document qui recense les grands axes de travail pour l’avenir du territoire sur son aménagement.

Le dossier est consultable dans les communes

Il est possible de consulter le dossier sur internet (payscob.bzh/ses-missions/scot/enquete-publique) ou directement sur place. Dans les lieux suivants : siège du Pays Cob à Rostrenen (6, rue Joseph-Pennec), à la Maison des services au public à Carhaix (place de la Tour-d’Auvergne), au siège de Roi Morvan communauté à Gourin (13 rue Jacques-Rodallec), au siège de la communauté de communes de Haute-Cornouaille (6, rue de Morlaix) et dans les locaux de Monts d’Arrée communauté (12, route de Plonévez-du-Faou).

Les résultats connus d’ici juin prochain

Parmi les objectifs du Scot figure la volonté de « structurer le territoire pour remettre le centre-bourg au cœur du développement ». On peut participer à cette enquête du 2 avril au 6 mai, par courrier ou directement dans les lieux cités précédemment. Son résultat sera connu du public environ un mois après sa fin.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/deux-reunions-a-venir-pour-donner-son-avis-sur-lavenir-du-territoire-du-pays-centre-ouest-bretagne-1d9a8c1c-e5ce-11ee-95e5-de9a0852a727

 

Ouest-France

Hôpital à Lannion : il y a « une activité la nuit pour les urgences les plus graves »

Publié le

S’appuyant sur l’accueil de « 50 patients et 24 sorties du Smur » durant les quinze premiers jours de la régulation des urgences de nuit, la direction du centre hospitalier de Lannion (Côtes-d’Armor) récuse le terme de « fermeture ». Pour elle, cette activité illustre « le maintien d’une activité la nuit pour les urgences les plus graves ».

La direction tire le bilan de ces quinze premiers jours de régulation des urgences de nuit, qui ont accueilli plus de 50 patients. Preuve du « maintien d’une activité la nuit pour les urgences les plus graves », selon elle.

La direction tire le bilan de ces quinze premiers jours de régulation des urgences de nuit, qui ont accueilli plus de 50 patients. Preuve du « maintien d’une activité la nuit pour les urgences les plus graves », selon elle. | OUEST-FRANCE

Quinze jours après l’entrée en vigueur de la « régulation » des urgences de nuit à Lannion (Côtes-d’Armor), la direction de l’hôpital a cru bon d’adresser un communiqué de presse aux rédactions afin de contester le terme de fermeture employé par les opposants à cette régulation. Elle le martèle :  L’accès régulé ou filtré ne veut pas dire que le service des urgences à Lannion est fermé. Des professionnels de santé, médicaux et soignants, restent présents dans le service 24 h/24 pour assurer la prise en charge des urgences vitales et graves (Smur) et accueillir des patients orientés par le 15 .

Lire aussi : Urgences à Lannion. Le député tire le bilan d’une semaine de régulation : « Réguler n’est pas fermer »

Malgré la régulation nocturne, « plus de 50 patients accueillis »

Réaffirmant  le maintien d’une activité la nuit pour les urgences les plus graves , la direction l’illustre par le suivi quotidien tenu depuis 15 jours :  Pendant ces premières semaines de régulation nocturne, plus de 50 patients ont été accueillis et 24 sorties du Smur ont été effectuées. 38 patients ont bénéficié d’une hospitalisation à Lannion sur cette même période .

« Un fonctionnement normal en journée »

Survenant à la suite de l’irruption d’élus aux urgences de jour la semaine passée, cette communication de la direction se veut rassurante, avec l’évocation d’ un fonctionnement normal (conditions d’accueil et de prise en charge) en journée . En poussant les portes de l’hôpital au débotté, jeudi 14 mars, les élus avaient pris le pouls d’un service d’urgences fragilisé en journée par un manque d’effectif médical qui pouvait affecter le temps de prise en charge des patients.  Mais pas la qualité , avait tenu à insister l’établissement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/hopital-a-lannion-il-y-a-une-activite-la-nuit-pour-les-urgences-les-plus-graves-ff56cd02-e60d-11ee-95e5-de9a0852a727

 

Ouest-France

Le journaliste Erwan Chartier-Le Floch, à l’espace Sainte-Anne de Lannion

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Une conférence-dédicace d’Erwan Chartier-Le Floch, journaliste, directeur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le Poher, est organisée jeudi 21 mars 2024, à 20 h, à l’espace Sainte-Anne de Lannion (Côtes-d’Armor).

Erwan Chartier, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Le Poher ».

Erwan Chartier, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Le Poher ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Erwan Chartier-Le Floch, journaliste, directeur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le Poher, tiendra une conférence-dédicace jeudi 21 mars 2024, à 20 h, à l’espace Sainte-Anne de Lannion (Côtes-d’Armor). Il y présentera son ouvrage, publié en septembre 2023 : Callac de Bretagne. Ou les obsessions de l’extrême droite française. L’événement est organisé par la Coordination Antiracisme du Trégor-Goëlo.

Lire aussi : Abandon du projet d’accueil de réfugiés à Callac : pourquoi la situation était devenue intenable

Des pressions de l’extrême droite

Dans ce livre, Erwan Chartier-Le Floch revient sur l’abandon d’un projet d’accueil de personnes réfugiées, dans la commune de Callac, en centre Bretagne. Derrière cette décision, des mois de pressions, de manifestations et de menaces de l’extrême et l’ultra droite. Pour avoir rendu compte de la situation, l’équipe du Poher avait d’ailleurs été prise pour cible, et Erwan Chartier-Le Floch, menacé de mort.

À découvrir

Espace Saint-Anne, Lannion, jeudi 21 mars 2024, 20 h. Entrée au chapeau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/le-journaliste-erwan-chartier-le-floch-a-lespace-sainte-anne-de-lannion-b7934f2c-e5d1-11ee-95e5-de9a0852a727

Diaporama : Menaces de mort au journal « Le Poher Hebdo » : au moins 600 personnes sont venues à Carhaix soutenir la rédaction et la liberté de la presse.

 

Ouest-France

Plan blanc déclenché à l’hôpital de Morlaix : le syndicat Sud-Santé réagit

Modifié le Publié le

Le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) a déclenché le plan blanc, ce mardi 19 mars 2024, dans la matinée. Le syndicat Sud-Santé a réagi dans un communiqué, pointant des « insatisfactions grandissantes » au sein du personnel.

Le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) a déclenché le plan blanc ce mardi 19 mars 2024.

Le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) a déclenché le plan blanc ce mardi 19 mars 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) a déclenché le plan blanc ce mardi 19 mars 2024, au matin, informe la direction.

Arrêts de travail et lits saturés

Cette mesure a été prise en raison « du nombre d’arrêts de travail au service des urgences et de la saturation des lits dans les services », indique l’établissement ce mardi matin.

Un plan blanc avait été déclenché le 7 novembre 2023, et prolongé jusqu’au 13 novembre, pour faire face à un afflux de patients, conséquence de la tempête Ciaran et des fermetures partielles d’autres services d’urgence.

Un personnel en difficulté selon Sud-Santé

Le syndicat Sud-Santé a réagi dans la foulée de cette annonce : « Depuis des mois, le personnel du CHPM est exposé à des mobilités contraintes qui mettent leurs services d’origine en mode dégradé, une charge et un rythme de travail intense. » Sud-Santé évoque des « insatisfactions grandissantes » au sein du personnel : « Des conflits de valeur, un manque de moyens matériels et humains, une moindre reconnaissance du travail, des changements d’organisation mal préparés. »

« Concernant la carence de lits, poursuit le syndicat, le constat est là. Les lits dits de HET (hôpital en tension) sont régulièrement ouverts et pas toujours avec les moyens humains nécessaires. Notre constat est amer en lien avec le projet MCO (médecine-chirurgie-obstétrique) qui n’augmente pas le capacitaire du prochain site. »

Le syndicat a écrit au directeur du CHPM pour demander des réouvertures de lits et des comptes sur « la mise en place de la fluidification des parcours », car, selon Sud-Santé, « malgré cela, des patients ne trouvent pas de lits de médecine avec une moyenne de 10 à 12 patients par nuit ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-plan-blanc-declenche-a-lhopital-de-morlaix-ce-mardi-19-mars-3cb9734a-e5d5-11ee-9618-4414a90184dc

 

Ouest-France

« Nous avons semé les graines » : aux 50 ans de l’Ulamir, à Lanmeur, d’anciens présidents témoignent

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L’Ulamir-CPIE a fêté ses cinquante ans, vendredi 15 mars 2024, à la salle Steredenn, à Lanmeur (Finistère). Quatre de ses présidents ont accepté de se livrer sur leur rapport à cette association intercommunale.

Marc Rousic, Catherine Baron, Christine Prigent et Jacques Normand, quatre des présidents qui se sont succédé à l’Ulamir.

Marc Rousic, Catherine Baron, Christine Prigent et Jacques Normand, quatre des présidents qui se sont succédé à l’Ulamir. | OUEST-FRANCE

L’Ulamir-CPIE fête ses cinquante ans, vendredi 15 mars 2024, à Lanmeur (Finistère). L’association qui emploie aujourd’hui une trentaine de salariés évolue désormais dans les secteurs de l’éducation populaire, l’environnement, de l’insertion social et de l’enfance. L’association intercommunale qui a été dirigée pendant 27 ans par Michel Simon, et depuis dix ans par Bénédicte Compois, propose un éventail de propositions. Cela n’empêche pas un petit retour vers le passé, pour se souvenir de cinquante années d’évolution. Voici les témoignages de quatre de ses anciens (et actuelle) présidents.

Lire aussi : « En 2025, nous serons dans le rouge », prévient la directrice de l’Ulamir à Lanmeur

Jacques Normand de 1984 à 1992

Cet ancien directeur départemental du service d’insertion et de probation du Finistère a pris la présidence de l’Ulamir en 1984, dix ans après sa création en 1974 à l’initiative des élus de plusieurs communes du canton et d’une poignée de bénévoles comme André Stervinou enseignant, François Gautier principal du collège, et Aimée Gicquel, une habitante de Lanmeur. « Nous avons semé les graines de ce qu’est devenue l’association aujourd’hui. Nous avons été les premiers à travailler en intercommunalité. » L’association fonctionnait avec deux animateurs, dont Michel Clech au centre de classes vertes de la base du Douron

Marc Rousic de 2000 à 2005

Marc Rousic succède à Monique Prigent. En charge de la mer et du littoral à Morlaix communauté, il revient sur les dossiers qui ont permis à l’association d’obtenir le label CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) en 2004 pour ses actions de sensibilisation et d’accompagnement des territoires vers le développement durable. « Nous avons fait le choix de labelliser l’ensemble de nos domaines, l’environnement et le social. C’est ce qui nous distinguait des autres centres sociaux. »

Une exposition rétrospective des 50 ans de l’Ulamir était proposée vendredi à Steredenn. | OUEST-FRANCE

Christine Prigent de 2012 à 2017

Aujourd’hui conseillère régionale, Christine Prigent prend la suite de Patrice Damany. « Pour les quarante ans de l’Ulamir, on avait plein de projets, plusieurs ont vu le jour. Ils démontrent toute la créativité de l’association. Je me réjouis de voir qu’on n’oppose pas le social à l’environnement. »

Catherine Baron, depuis 2017

Enseignante à Morlaix, Catherine Baron revient sur les moments forts qui ont marqué, durant dix jours en 2017, le territoire, avec le Chapiteau volant de la Compagnie Ocus, un projet transversal et festif. « Il y a eu aussi l es mois de confinement durant le Covid. Nous étions ouverts, c’était important pour les habitants. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/nous-avons-seme-les-graines-aux-50-ans-de-lulamir-a-lanmeur-danciens-presidents-temoignent-76b2bf50-e44c-11ee-a968-76ecfa024957

RAPPEL

Ouest-France

Quarante ans d'animations en milieu rural, ça se fête

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L'équipe de l'Ulamir CPIE pays de Morlaix-Trégor s'apprête à fêter les 40 ans de l'association.

L'équipe de l'Ulamir CPIE pays de Morlaix-Trégor s'apprête à fêter les 40 ans de l'association. |

« 40 ans, c'est un bel âge », annonce d'emblée Christine Prigent, l'actuelle présidente de l'Ulamir CPIE pays de Morlaix-Trégor, basée à la salle Steredenn à Lanmeur.

L'Ulamir, entendez par là Union locale d'animation en milieu rural, est née en mars 1974, à l'initiative des élus de plusieurs communes du canton et d'une poignée de bénévoles comme André Stervinou enseignant, François Gautier principal du collège, et Aimée Gicquel. « L'idée était de répondre aux élus à la recherche d'animations sportives et culturelles pour les jeunes. Cette association s'inscrit dans le mouvement d'éducation populaire de l'époque. » L'Ulamir est une spécificité finistérienne, développée à l'époque par Alphonse Arzel.

De 2 à 29 salariés

En 1974, l'association débute avec deux animateurs. « Les communes voisines bougeaient aussi avec l'ouverture des foyers ruraux et mille-club. Puis il y a eu en 1980, la création de la base du Douron par Michel Clech. L'Ulamir a été dirigé pendant 27 ans par Michel Simon. »

Aujourd'hui, l'association emploie 29 salariés dans les secteurs jeunesse et animation, environnement, insertion, soutien aux communes et associations. Plusieurs présidents se sont succédé : Jacques Normand, Monique Prigent, Marc Rouzic et Patrice Damany.

La fête, le 24 mai

40 ans se sont écoulés, et ce lieu, envié par bien d'autres communes, sera le théâtre d'une manifestation festive le 24 mai, son anniversaire ! « Nous sommes bien implantés dans le territoire, cette journée est l'occasion de montrer les nombreuses facettes de nos activités. »

À partir de 15 h, les animateurs ont prévu des animations autour du milieu littoral, de la biodiversité, des jardins du naturel. Il y aura aussi des démonstrations de light painting, de sculptures sur ballons, des jeux de coopération... Le groupe patrimoine présentera ses ouvrages.

À 17 h, tirage de la tombola des jeunes, 18 h 30, temps officiel autour de l'Ulamir, hier, aujourd'hui et demain. À partir de 20 h, buffet et concert de jazz du groupe Sous ton balcon. Tarifs : 10 € sur réservation, tél. 02 98 67 51 54.

Samedi 24 mai, à partir de 15 h pour les animations, salle Steredenn. Gratuit et ouvert à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/quarante-ans-danimations-en-milieu-rural-ca-se-fete-2552416

 

Ouest-France

« Il n’y a jamais eu autant d’avenir » : cet armement breton aura un nouveau bateau de pêche en 2024

Gaëlle COLIN. Publié le

Porcher est l’un des deux armements hauturiers des Côtes-d’Armor. Installé à Saint-Alban, entre Lamballe et Saint-Brieuc, le groupe fait construire un nouveau chalutier, qui sera livré d’ici à la fin de l’année 2024, malgré un contexte incertain.

Les chalutiers de l’armement Porcher. Le groupe, installé à Saint-Alban, en a commandé un quinzième, qui devrait être livré en 2024.

Les chalutiers de l’armement Porcher. Le groupe, installé à Saint-Alban, en a commandé un quinzième, qui devrait être livré en 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 Il n’y a jamais eu autant d’avenir dans la pêche, il suffit de le construire.  Plutôt optimiste, ce Jean Porcher. À 75 ans, celui qui est à la tête de l’armement éponyme, l’un des plus importants de Bretagne, semble traverser les tempêtes sans trop de peine.

Jean Porcher, 75 ans, à la tête de l’armement du même nom qui est installé à Saint-Alban. | OUEST-FRANCE

La preuve avec la commande d’un quinzième bateau hauturier, actuellement en construction dans un chantier de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Il devrait être livré dans huit mois. Soit un peu plus d’un an après la livraison du dernier chalutier siglé Porcher.  Il fera 25 m. Ça représente 7,2 millions d’euros d’investissement  , précise le patron, devant un parterre d’élus de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Côtes-d’Armor, lundi 18 mars 2024.

Lire aussi : Pêche en Côtes-d’Armor. L’armement Porcher se dote d’un nouveau chalutier

« Il faudrait des quotas moins restrictifs »

L’armement Porcher avait pourtant mis à la casse l’un de ses navires hauturiers dans le cadre du plan de sortie de flotte post-Brexit. Quatre ans après le partage des eaux anglaises, ce n’est pas cette donnée qui inquiète l’armement et ses 170 marins. Et ce malgré les 45 contrôles que Jean Porcher dit avoir essuyé en 2023. Aux notes plutôt salées :  Le dernier nous a coûté 100 000 €, on n’a pas eu le choix  , poursuit, sans plus de détails, l’armateur.

Non, ce qu’il préfère mettre en avant, c’est la question des quotas de pêche.  Il faudrait qu’ils soient un peu moins restrictifs , milite Jean Porcher. Quand on voit le travail sur la ressource qui a été fait pour la coquille Saint-Jacques, et quand je vois que notre ressource de poisson est en hausse, il y a quelque chose à faire. 

Lire aussi : Débarquées à Roscoff, des tonnes de poissons transitent en camion pour être vendus en Côtes-d’Armor

Toujours plus de poissons que ses hommes vont décharger aux ports de Roscoff et de Brest.  Le port du Légué n’est pas toujours accessible avec les marées et les autres ports sont éloignés de nos zones de pêche. À Tréguier, nous n’avons pas le droit de décharger nos merlus, c’est la loi  , lâche Jean Porcher. Pour assurer sa rentabilité et son modèle économique, l’armement préfère donc faire des allers-retours de ses zones de pêche vers les ports finistériens.

Des milliers de kilomètres annuels pour transporter les poissons

 Ça représente quand même 15 000 à 16 000 l de gazole par bateau, par semaine.  Une fois à terre, la marchandise – aussi celle de l’autre armateur hauturier des Côtes-d’Armor, Eouzan – revient en camion aux deux halles à marée costarmoricaines.

Par an, les poids lourds de la CCI effectuent 500 trajets entre Roscoff et Erquy, soit 148 000 km pour 5 788 tonnes. Et 389 liaisons entre Roscoff et Saint-Quay-Portrieux, soit 96 472 km pour le transport de 4 220 tonnes de poisson.

Enjeu d’autosuffisance et de décarbonation

Et pourtant, aujourd’hui 25 % des poissons consommés en France proviennent de la pêche française. Mais fierté, pour le président de la CCI, Jean-Claude Balanant :  La moitié des saint-pierre français sont fournis par nos pêcheries départementales. 

Lire aussi : Pêche : peut-on atteindre la neutralité carbone en 2050 en Europe ?

Des défis de taille attendent la filière. « Notre flotte est dépendante aux énergies fossiles. L’enjeu, c’est la bascule vers des énergies propres, souligne le préfet, Stéphane Rouvé, présent à l’assemblée générale de la CCI. Les technologies sont encore balbutiantes, entre les batteries et l’hydrogène à stocker à bord. » Une réflexion pour la relève de Jean Porcher ? Son petit-fils, Antoine, 27 ans, assure déjà le patronage du dernier hauturier livré du groupe.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/il-ny-a-jamais-eu-autant-davenir-cet-armement-breton-aura-un-nouveau-bateau-de-peche-en-2024-be310a88-e55c-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

 

Lannion. Le patron abandonne sa boucherie : les salariés seront indemnisés

Les deux salariés de l'ex-boucherie de Lannion dont le patron était parti du jour au lendemain ont obtenu réparation par le tribunal des Prud'hommes de Guingamp. 

Les anciens salariés de la boucherie de la place miroir à Lannion seront indemnisés.

Les anciens salariés de la boucherie de la place du Miroir à Lannion seront indemnisés. ©Archives Christophe GANNE

Par Christophe Ganne Publié le  

Du jour au lendemain, les deux jeunes salariés de l’ex-boucherie de la place du Miroir, à Lannion, s’étaient retrouvés seuls à gérer le commerce pendant quelque temps, en 2021.

Leur patron, Eric Nouricier avait pris la fuite sans laisser d’adresse. Le tribunal des Prud’hommes de Guingamp a condamné les anciens propriétaires du fonds de commerce. 

Les deux anciens bouchers condamnés

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L’audience avait eu lieu en décembre dernier. Le jugement a été rendu lundi 11 mars. Le tribunal des Prud’hommes de Guingamp condamne à la fois la Sarl Alvi (le vendeur) et la Sas Boucherie du Miroir (le repreneur) à indemniser les deux salariés.

En effet, l’audience du mois de décembre avait mis en lumière qu’il y avait eu arrangement entre l’ancien propriétaire du fonds et le nouveau boucher pour certes racheter le fonds, mais « en gommant les droits des salariés », avait fait savoir l’avocate des deux employés.

Congés et ancienneté escamotés

Congés payés et ancienneté dans la maison avaient tout simplement disparu. Le nouveau propriétaire reprenait ainsi les salariés sans devoir payer les indemnités.

Le jugement est tombé et le tribunal des Prud’hommes a condamné la société Alvi à payer 26 413 euros à l’un des salariés et à hauteur de 20 000 euros pour le second pour détournement des règles du code du travail, rappel de salaire, dissimulation d’emploi et indemnités compensatrices de congés payés.

La fin du feuilleton

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Par ailleurs, ce dernier recevra également 15 756 euros au titre de la liquidation judiciaire par la Sas Boucherie du Miroir pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse. 

Peut-être enfin l’épilogue de ce long feuilleton de la boucherie abandonnée. 

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/lannion-le-patron-abandonne-sa-boucherie-les-salaries-seront-indemnises_60831745.html

 

Ouest-France

Barrage à Hillion-Morieux : « On voudrait un entretien avec le Syndicat départemental d’énergie »

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Les Amis du Pont-Rolland ont lancé une action de mobilisation pour sauver le barrage hydroélectrique du Pont-Rolland, entre Hillion et Morieux (Lamballe-Armor). Un collectif citoyen, lui, a rencontré la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Le barrage du Pont-Rolland est situé à Hillion-Morieux.

Le barrage du Pont-Rolland est situé à Hillion-Morieux. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les Amis du Pont-Rolland veulent sauver le barrage du même nom de la destruction, entre Morieux (Lamballe-Armor) et Hillion. Après avoir lancé une pétition en ligne, une première action a été lancée le mardi 12 mars 2024, pour mobiliser le plus grand nombre de personnes.

En parallèle, un collectif de citoyens, dont fait partie André Ollivro, connu pour sa lutte contre les marées vertes, a rencontré la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), jeudi 14 mars 2024, pour évoquer l’avenir de ce barrage.

« Que ce barrage redémarre »

 La DDTM continue la concertation. Ce site nécessite des moyens financiers importants. Aujourd’hui le barrage ne pose pas question. Mais demain avec le vieillissement, il pourra y avoir des soucis , explique-t-il.

Le collectif demande un « entretien » avec le Syndicat départemental d’énergie (SDE)  pour faire en sorte que ce barrage redémarre avec aussi d’autres points sources : cellule photovoltaïque, mini-éolien, hydrogène .

Il conclut : « Ce qui est possible techniquement au barrage de Rophémel, [entre Guenroc et Plouasne. NDLR], doit être possible au Pont-Rolland ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/barrage-a-hillion-morieux-on-voudrait-un-entretien-avec-le-syndicat-departemental-denergie-98b3aca6-e210-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Une opération escargot des infirmiers libéraux des Côtes-d’Armor, mardi, sur la RN12

Nadia LE SAUX. Publié le

Les actes qu’ils pratiquent n’ont pas été revalorisés depuis quinze ans. Les infirmiers libéraux manifesteront leur colère, mardi 19 mars 2024, en menant une opération escargot sur la RN12, entre Yffiniac et Plouisy, près de Guingamp (Côtes-d’Armor).

Les représentantes costarmoricaines du Collectif des infirmiers libéraux en colère, qui ne sont affiliées à aucun syndicat, appellent leurs pairs à participer à la mobilisation de mardi.

Les représentantes costarmoricaines du Collectif des infirmiers libéraux en colère, qui ne sont affiliées à aucun syndicat, appellent leurs pairs à participer à la mobilisation de mardi. | OUEST-FRANCE

2,50 € net la prise de sang, 14,80 € le forfait dépendance lourd pour trois passages quotidiens, 0 € l’instillation de collyre dans les yeux… Les tarifs des actes effectués par les infirmiers libéraux n’ont pas bougé depuis quinze ans.

Lire aussi : « On est presque à perte » : des infirmiers libéraux appellent à manifester

En revanche, « entre l’inflation et la hausse des charges, notre pouvoir d’achat n’a cessé de baisser. Après avoir beaucoup donné pendant le Covid, on a le sentiment d’être les oubliés de l’histoire, d’autant qu’on a été exclus du Ségur », dénoncent les représentantes costarmoricaines du Collectif des infirmiers libéraux en colère (Cilec).

Aucune prise de sang

Le collectif, créé au début d’année en région Paca, pour demander une revalorisation des actes et une reconnaissance de la pénibilité du métier, mènera une première action en Bretagne, mardi 19 mars 2024.

Dans les Côtes-d’Armor, elle prendra la forme d’une opération escargot sur la RN12, tôt le matin et en milieu d’après-midi. Le convoi partira du parking d’Hyper U, à Yffiniac, vers 7 h 30 - 8 h, jusqu’au rond-point de Kernilien, à Plouisy, près de Guingamp, où des tracts seront distribués aux automobilistes pour expliquer les revendications. Avant une nouvelle opération escargot jusqu’à Yffiniac, aux alentours de 16 h.

Ce jour-là, les infirmiers libéraux feront « le moins d’actes possible et aucune prise de sang », annoncent les représentantes du Cilec. Elles invitent leurs patients à les soutenir en appelant la Sécurité sociale pour dire : « Je soutiens mon infirmier. »

https://www.ouest-france.fr/sante/une-operation-escargot-des-infirmiers-liberaux-des-cotes-darmor-mardi-sur-la-rn12-114dd5da-e2d7-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

Augmentation des indemnités des députés   300.00 : 2.50 = 120 prises de sang

Augmentation des indemnités des sénateurs 700.00 : 2.50 = 280 prises de sang

 

Ouest-France

Plounéour-Ménez. Une soirée ciné débat pour parler de la santé

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| OUEST-FRANCE

Vendredi 22 mars, à 19 h, à la salle polyvalente de Plounéour-Ménez se déroulera une soirée cinéma suivi d’un débat autour de la santé en commun.

Cette soirée, gratuite et ouverte à tous, est organisée par les bénévoles de l’association l’Atelier en santé qui porte le projet du futur centre de soins communautaire qui ouvrira en fin d’année dans la commune.

Le film Un autre soin est possible réalisé par la chaîne Les dessous de la santé, raconte le fonctionnement du centre de soins communautaires ouvert près de Grenoble (Isère) et l’un des premiers centre ouvert en France. C’est un film documentaire qui décrit le fonctionnement du centre d’Échirolles pour comprendre les enjeux et l’impact sur les habitants à travers des témoignages. Le film sera suivi d’un débat autour de la santé et afin de répondre aux interrogations des gens sur le futur centre de soins communautaire », explique Jean-Jacques Croguennec, bénévole de l’association. Un pot sera offert à l’issue du débat.

Vendredi, à 19 h, à la salle polyvalente de Plounéour-Ménez, soirée cinéma suivi d’un débat autour de la santé en commun.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/une-soiree-cine-debat-pour-parler-de-la-sante-147661d3-4762-4b53-852b-d00129b9034d

 

Ouest-France

Malgré son parcours «exemplaire» depuis cinq ans en Bretagne, Alhassane Kaba est menacé d’expulsion

Zoé BOIRON. Publié le

Ses proches vivent dans « la peur » de son expulsion. Alhassane Kaba, Guinéen de 21 ans, vit depuis cinq ans en pays de Morlaix. Pour avoir le droit de travailler en alternance, il a demandé un titre de séjour. Le 11 janvier 2024, la préfecture du Finistère lui a refusé et a émis une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Son entourage organise une réunion de soutien samedi 23 mars 2024, à Pleyber-Christ.

Alhassane Kaba, entouré de Sandrine Corre (à droite), chez qui il vit depuis 5 ans, d'Annaïg, 17 ans, sa petite amie, et des parents d'Annaïg, Hervé et Aurélie Bonthonneau, parrain et marraine civils d'Alhassane.

Alhassane Kaba, entouré de Sandrine Corre (à droite), chez qui il vit depuis 5 ans, d'Annaïg, 17 ans, sa petite amie, et des parents d'Annaïg, Hervé et Aurélie Bonthonneau, parrain et marraine civils d'Alhassane. | OUEST-FRANCE

Depuis cinq ans, Alhassane Kaba a fait un parcours « exemplaire » pour s’intégrer en France. Alors, le refus de titre de séjour, couplé à une Obligation quitter le territoire français (OQTF), émis par la préfecture du Finistère, le 11 janvier 2024, est un gros coup de massue. Et même bien plus que ça.

Aujourd’hui entouré d’une nouvelle famille, d’une petite amie, de nombreux amis et de professeurs témoins de sa réussite, Alhassane Kaba, 21 ans, risque de tout perdre. De voir tous ses efforts jetés en pâture.

Son entourage organise une réunion publique à Pleyber-Christ à 11 h, à la salle du Rouallou, près de l’Ehpad. « On est dans une démarche de sensibilisation, pas de revendication », précise Sandrine Corre. Alhassane Kaba vit chez elle depuis 2019. « Il est comme mon fils. »

Une pétition a été lancée. Elle réunit déjà plus de 31 400 signatures.

« Il a bossé comme un dingue »

Né en Guinée, Alhassane raconte avoir été abandonné par sa mère et ne pas connaître son père. Livré à lui-même, il n’a « jamais été scolarisé ». En 2018, il traverse, « à 15 ans et demi », la Méditerranée « à la rame, depuis Tanger » au Maroc. Il transite, selon son récit, par l’Espagne, puis le camp de migrants de la porte de la Chapelle à Paris « J’ai squatté, trimballé mes affaires… » décrit-il.

À Vannes (Morbihan), le Département refuse de reconnaître son statut de mineur isolé. En août 2019, on le guide vers l’association Les Utopistes en action, à Pleyber, qui lui donne des cours de soutien en français et en mathématiques.

Il intègre ensuite une classe de 3e au collège des monts d’Arrée de Plounéour-Ménez. « L’AVS (auxiliaire de vie scolaire) d’un ami a vu que j’étais motivé et m’a aidé. En même temps, je m’étais inscrit au club de lecture du collège. On devait faire des résumés de livre chaque semaine », raconte-t-il. « Il a bossé comme un dingue », se souvient Sandrine Corre. Alhassane Kaba obtient son brevet avec mention Assez bien.

Un parrain et une marraine

Lors de sa seconde générale au lycée Tristan-Corbière de Morlaix, il demande à réaliser trois stages. Il effectue le premier en informatique, auprès d’Hervé Bonthonneau. « J’ai eu l’indélicatesse de lui demander immédiatement son histoire et j’ai été bouleversé. » Le tuteur de stage devient un ami. « Il y a bientôt deux ans », Hervé et son épouse, Aurélie Bonthonneau, sont devenus parrain et marraine, au civil, d’Alhassane Kaba. Et il forme depuis quelques mois un couple avec leur fille, Annaïg, 17 ans.

Dans leur salon, une photo d’Alhassane et Hervé est épinglée, souvenir d’un road trip en Finistère à vélo. Il est aussi très proche de Romane, leur seconde fille, et de son petit ami, Ludovic : « On a des t-shirts en commun », glisse-t-il en riant. Sa belle-famille et famille d’adoption parlent d’un garçon « solaire », « qui s’accroche ». Il fait des ménages chaque semaine, quelques travaux de jardinage, payés en chèque emploi-service.

Aujourd’hui, ses proches vivent dans « la peur » de son expulsion. Les larmes montent aux yeux d’Annaïg : « Il est tellement optimiste. Je dois tenir pour lui, je ne veux pas être source de stress. »

Côté scolarité, le jeune homme a travaillé d’arrache-pied. Après une 1re et une Terminale en bac pro microtechnique, il décroche son diplôme avec mention Bien. Depuis septembre, il est inscrit en BTS au pôle formation de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) de Brest. Il obtient deux promesses d’embauche en alternance. Pour finaliser la procédure, Alhassane, formule donc une demande de titre de séjour, le 9 juin 2023.

Annaïg Bonthonneau et Alhassane Kaba sont en couple depuis quelques mois. "Il était souvent à la maison", à bricoler avec son père, sourit la jeune fille. | OUEST-FRANCE

À ce moment-là, il est toujours en situation irrégulière, mais est confiant. Face au refus, Alhassane Kaba se dit « déçu », mais « essaie de prendre du recul ».

Malgré près de 70 courriers de soutien d’élus, de professeurs et d’amis, l’arrêté préfectoral indique : « L’ensemble des attestations produites au dossier […] et sa scolarité suivie avec assiduité, ne sauraient suffire à démontrer une intégration dans la société d’une particulière intensité. » « Le récit de l’intéressé sur son parcours manquait de spontanéité », peut-on aussi lire. La préfecture pointe surtout un manque de documents pour prouver sa minorité, à son arrivée en France. « Son apparence staturo-pondérale, sa maturité et sa capacité de réflexion ne corroboraient pas » l’âge de 15 ans et demi.

Alhassane avait trente jours pour quitter la France. Son avocate, Me Lucie Clairay, a déposé un recours, ce qui suspend l’OQTF. L’affaire est désormais entre les mains du tribunal administratif de Rennes. L’audience est prévue le 17 avril. « Si ça ne marche pas, conclut Sandrine Corre, on saisira la Cour de cassation et la cour européenne des droits de l’Homme. »

Pétition : https://www.change.org/p/tous-en-soutien-à-alhassane

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/malgre-son-parcours-exemplaire-depuis-cinq-ans-en-bretagne-alhassane-kaba-est-menace-dexpulsion-abb1e976-e468-11ee-b685-1479f5265e87

 

Ouest-France

Dans le pays de Morlaix, les semaines de la petite enfance célèbrent la nature

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C’est la 16e édition des Semaines de la petite enfance, dans le pays de Morlaix (Finistère). Avec à la clé, de nombreux rendez-vous pour petits et grands, entre le mardi 19 mars et le samedi 20 avril 2024.

La présentation du programme des animations en direction de la petite enfance a eu lieu jeudi, dans le jardin du PED à Plougasnou.

La présentation du programme des animations en direction de la petite enfance a eu lieu jeudi, dans le jardin du PED à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est la 16e édition des Semaines de la petite enfance, dans le pays de Morlaix (Finistère). Avec à la clé, de nombreux rendez-vous pour petits et grands, entre le mardi 19 mars et le samedi 20 avril 2024.

E comme évènement

Pour la 16e année, le pays de Morlaix s’empare de la Semaine nationale de la petite enfance. Un véritable événement que la collectivité, par le biais de ses différentes structures d’accueils de la petite enfance, de la culture et de l’accompagnement social, déploie dans dix-neuf communes, du mardi 19 mars au samedi 20 avril. Avec à la clé, une multitude de rendez-vous axés sur nature. Toutes sont accessibles aux petits bouts, à leurs parents ou grands-parents, aux assistants maternels et tous les professionnels de la petite enfance, précisent les élus de Morlaix Communauté. L’événement, organisé avec Très Tôt Théâtre, est soutenu par la CAF 29.

Lors du point presse à Plougasnou, avec les élus communautaires. | OUEST-FRANCE

N comme nature

« Éveiller aux sens, et à la culture à travers la nature » : c’est l’objectif des ateliers et spectacles proposés au fil de ces semaines de la petite enfance. Un programme qui se décline autour d’activités comme la lecture, le jardinage, un atelier patouille, des explorations de matières comme l’argile et la boue, une chasse à l’œuf, des expérimentations et autres découvertes sensorielles. « Les jeunes enfants ont besoin de nature », souligne Solenn Hemart, de l’association Projets Échanges et Développement à Plougasnou.

Lire aussi : Voici 4 choses à savoir sur la petite enfance, au sein de Morlaix communauté

T comme Tous dehors

Parmi les temps forts, la projection du film Tous dehors, le 19 mars au cinéma La Salamandre à Morlaix. Ce documentaire qui propose une immersion dans le monde de l’Enfance par des séquences d’observation de l’enfant dans sa déambulation, son exploration en jeu libre, ses interactions et ses expériences avec le monde du vivant et de la Nature.

A comme aire de jeux

La compagnie En attendant, invite les enfants et leurs parents à construire leur cabane. Avec un tas de matériaux comme des lianes, des feuilles de bananier, des planches ou de grands tissus imprimés. Samedi 30 mars, mardi 2 et mercredi 3 avril à Plougasnou, et jeudi 4, vendredi 5 et samedi 6 avril à Carré d’As à Morlaix.

L comme Là-haut, sur ma montagne

Ce spectacle graphique avec un musicien-chanteur et un danseur explore la rencontre entre un berger et un ours. À partir d’un an, mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 mars, salle du cheval Blan à Plourin-lès-Morlaix.

Tout le programme sur le site https://shorturl.at/emEHS

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/dans-le-pays-de-morlaix-les-semaines-de-la-petite-enfance-celebrent-la-nature-bc727990-e2cb-11ee-a968-76ecfa024957

 

Ouest-France

Chercheurs en biotech en quête d’un métier : un échange avec deux scientifiques à Roscoff mardi

Zoé BOIRON. Publié le

Thomas Wentz, fondateur de l’entreprise de conseil de Brest SperedIA, et Mattias Lindberg, manager de projet chez Perha Pharmaceuticals, à Roscoff (Finistère), raconteront comment ils sont passés des études au marché du travail. Rendez-vous mardi 19 mars, de 18 h à 20 h, à Roscoff : cet afterwork, organisé par le pays de Morlaix, est gratuit et sur inscription.

Mattias Lindberg, manager de projet scientifique chez Perha Pharmaceuticals à Roscoff (à gauche), et Thomas Wentz, fondateur de l’entreprise de conseil SperedIA, en intelligence artificielle responsable, basée à Brest (à droite). (Finistère).

Mattias Lindberg, manager de projet scientifique chez Perha Pharmaceuticals à Roscoff (à gauche), et Thomas Wentz, fondateur de l’entreprise de conseil SperedIA, en intelligence artificielle responsable, basée à Brest (à droite). (Finistère). | M. LINDBERG ET T. WENTZ

Des années la tête dans le guidon, dans le milieu universitaire… Oui, et après ? Comment transformer l’essai sur le marché du travail ? Pour « donner l’opportunité à de jeunes chercheurs de rencontrer des professionnels », le Pays de Morlaix (Finistère) organise un « afterwork » mardi 19 mars 2024, de 18 h à 20 h, dans le bâtiment Marie-Goldsmith à Roscoff.

Discussions entre pairs

Étudiants en sciences marines et plus largement dans la bioéconomie bleue, chercheurs, ingénieurs, demandeurs d’emploi et entrepreneurs du secteur sont conviés, pour échanger avec deux scientifiques. « Leurs témoignages, leur vécu, la façon dont ils se sont investis dans le milieu entrepreneurial, permettront de donner des éléments différents d’un forum d’orientation classique », développe Solange Creignou, référente emploi-formation pour le pays de Morlaix et vice-président de Morlaix communauté en charge du développement économique.

Intelligence artificielle et santé

Les deux intervenants sont Thomas Wentz, docteur en traitement de l’information médicale et fondateur de lentreprise de conseil dans l’intelligence artificielle « responsable » SperedIA, basée à Brest, et Mattias Lindberg, manager de projet scientifique et de recherche chez Perha Pharmaceuticals, à Roscoff. « Thomas Wentz pourra intéresser, par exemple, les étudiants de la licence Biologie, modélisation et analyse de données (Bio-MAD) de Roscoff », illustre Joy Toupet, responsable du projet Blue Valley.

Véronique Lemonon, cheffe de projet innovation au Pays de Morlaix (Finistère), Joy Toupet, responsable du projet Blue Valley, et Solange Creignou, élue du Pays de Morlaix à l'emploi et la formation. | OUEST-FRANCE

Le programme Blue Valley, émanation du Pays de Morlaix, entend rapprocher la recherche du monde de l’entreprise et « qu’on puisse amener des chercheurs à mettre à profit leurs études et connaissances pour développer des projets sur le territoire », indique Solange Creignou.

« Il y a des projets emblématiques comme Hemarina ou SeaBeLife par exemple. La filière se structure », souligne Véronique Lemonon, cheffe de projet innovation.

Mardi 19 mars 2024, de 18 à 20 h, dans le bâtiment Marie-Goldsmith (bâtiment du Laber), Lieu dit-Kersulguen, 99, rue Roch Klehure, à Roscoff.

Inscription en cliquant sur ce lien, ou via le site campusmer.fr, rubrique Agenda, cliquez sur l’événement puis sur « Plus d’informations » en bas de page.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/chercheurs-en-biotech-en-quete-dun-metier-un-echange-avec-deux-scientifiques-a-roscoff-mardi-6c229ac0-e45a-11ee-b685-1479f5265e87

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Claire Sécail : « Cyril Hanouna se pose en représentant du peuple »

Propos recueillis par Alexis BOISSELIER. Modifié le Publié le

Chercheuse au CNRS, l’historienne Claire Sécail a publié un essai sur l’animateur de C8 et la façon dont il a progressivement fait évoluer le ton de son émission pour porter un projet politique ultraconservateur. « Cyril Hanouna adopte une posture populiste », explique-t-elle dans un entretien à « Ouest-France ».

Cyril Hanouna sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste (TPMP)

Cyril Hanouna sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste (TPMP) | JACK TRIBECA / BESTIMAGE

Cyril Hanouna, personnalité populiste ? Un essai pointe les dérives de l’émission Touche pas à mon poste (TPMP). Chercheuse au CNRS, Claire Sécail a commencé à étudier le programme de C8 pendant la campagne électorale de 2022. Frappée par les biais politiques de l’émission, elle a écrit un essai sur le sujet, intitulé Touche pas à mon peuple (2024, Seuil Libelle, 84 pages, 5,90 €).

L’animateur de C8 a d’ailleurs été interrogé cette semaine par l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences télé, Il a dénoncé un « acharnement » contre ses émissions, et dit savoir « qu’il dérangeait ». Il affirme avoir toujours voulu que TPMP soit une émission populaire et a mis quiconque au défi de savoir pour qui il votait. « Je suis là pour donner la parole à tout le monde », a-t-il encore assuré.

Claire Secail, le 29 février 2024 à Paris. | CORENTIN FOHLEN / OUEST-FRANCE

Pourquoi avoir choisi Cyril Hanouna comme objet d’étude ?

Au sein de mon laboratoire du CNRS, nous travaillons sur les campagnes électorales. Pour celle de 2022, nous nous sommes concentrés sur les contenus médiatiques. En étudiant l’émission de Cyril Hanouna, je voulais interroger la façon dont on peut intéresser les gens à la politique par le divertissement. Je connaissais TPMP de loin et, très vite, je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout ce que je pensais. L’émission revendiquait ne pas faire de politique, mais elle en faisait en réalité beaucoup. Et j’ai été très étonnée par la place accordée à l’extrême droite.

Dans votre livre, vous parlez d’une ligne éditoriale « bollorisée »…

Oui, cette ligne, qui allie valeurs ultraconservatrices et approche libérale du marché, existait déjà sur CNews, notamment dans l’émission de Pascal Praud. À travers l’émission de Cyril Hanouna, Vincent Bolloré veut toucher les classes populaires grâce au divertissement, à l’affectif, et les attirer sur le terrain de ses idées. Par exemple, les valeurs économiques deviennent celle de la réussite, du bon sens. Vincent Bolloré veut donner l’idée que ses contenus sont une représentation de la société. Or, celle-ci est plus complexe.

"Ce qui compte ce n’est pas la valeur de l’argument, mais la capacité à renvoyer une vanne."

— Claire Sécail

Quels sont les autres biais politiques des émissions de Cyril Hanouna ?

Cela vaut pour de nombreux sujets. La drogue, par exemple, est toujours évoquée comme une question de sécurité et non de santé publique. Sur le climat, il a aussi fait le choix de présenter une écologie conservatrice. Par ailleurs, Cyril Hanouna se pose en porte-voix du peuple, mais c’est intéressant de constater que pendant la campagne présidentielle de 2022, la thématique du pouvoir d’achat n’est que très peu apparue dans ses émissions, alors qu’elle était l’une des premières préoccupations des Français. Au contraire, il s’est beaucoup concentré sur la campagne d’Éric Zemmour.

Le problème n’est-il pas aussi la façon dont sont amenés les sujets ? L’émotion n’a-t-elle pas trop de place dans l’émission ?

Les émotions, notamment en ce qui concerne les faits divers, ne sont pas forcément quelque chose de mauvais. Cela peut amener à comprendre des problèmes compliqués, faire réfléchir. Ce qui est problématique, c’est que l’émission s’en tient à l’échange de points de vue personnels. Ce qui compte, ce n’est pas la valeur de l’argument mais la capacité à renvoyer une vanne… Seule l’indignation compte. Cyril Hanouna se sert de l’émotion d’un fait divers, du témoignage d’une victime pour faire passer des discours ultra-politiques, contre la justice, contre le parlementarisme et in fine contre l’État de droit.

Les faits sont-ils occultés ?

La situation est peu éclairée, il n’y a pas d’enquête journalistique. Les invités ne sont pas bien identifiés, on ne sait pas d’où ils parlent. Sur l’affaire du meurtre de la petite Lola ou l’affaire du bal de Crépol, l’émission a entretenu une certaine confusion des faits. Et je ne parle même pas de la crise sanitaire du Covid-19, du vaccin, où il y a eu beaucoup de désinformation.

Ce que vous racontez aussi dans votre ouvrage, c’est que l’émission de Cyril Hanouna était totalement différente lors de ses premières années…

Oui, c’était une émission de médias, populaire. D’ailleurs, à l’époque, les articles de presse avaient plutôt tendance à saluer le talent d’animateur de Cyril Hanouna. Et jusqu’en 2015, il était régulièrement dans le classement des animateurs préférés des Français.

"Le plateau devient une agora populaire, le public devient le peuple et l’animateur ce porte-voix."

— Claire Sécail

À quand situez-vous la bascule de l’émission ?

En 2015, ce sont les premiers dérapages, avec notamment l’épisode des nouilles dans le slip (l’animateur avait versé un bol de nouilles dans le slip de l’un de ses chroniqueurs). Il n’y a pas encore d’évolution éditoriale mais son image publique se dégrade. Les journalistes commencent à changer de ton vis-à-vis de lui et Cyril Hanouna le prend très mal. En 2017, il est sanctionné par l’Arcom (ex-CSA) après un canular homophobe. Perçu comme clivant, il va alors tenter de réparer son image.

Comment ?

Il s’empare de sujets liés aux discriminations, en invitant des représentants d’associations mais aussi Marlène Schiappa, à l’époque secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. TPMP sort du simple commentaire sur les médias. En 2018, il lance Balance ton post !, une émission taillée pour parler des sujets de société.

Une émission déjà très colorée politiquement…

Oui, la ligne que l’on connaît aujourd’hui s’exprime dès les premières émissions. La question de l’avortement est posée, Cyril Hanouna convoque Éric Zemmour et invite des personnalités ultraconservatrices, réactionnaires, qui ne représentent qu’elles.

L’autre moment marquant, selon vous, ce sont les Gilets jaunes…

À ce moment-là, TPMP devient une émission d’actualité. Cyril Hanouna va profiter de l’émergence de ce mouvement peu structuré pour se placer en tant que représentant des intérêts du peuple. Son raisonnement est de dire qu’il a un large public, appartenant à la classe populaire, et qu’il représente donc le peuple. C’est précisément ce qui fait de Cyril Hanouna une personnalité populiste. Il met en scène sa relation avec le peuple dont il serait le représentant. Il est en direct, il surjoue la proximité, l’authenticité. Le plateau devient une agora populaire, le public devient le peuple et l’animateur ce porte-voix, ce leader.

Cette posture n’est-elle pas légitimée par les personnalités politiques qui se rendent sur son plateau ?

Évidemment. Les politiques ont compris l’intérêt qu’ils avaient à y aller. Au moment des Gilets jaunes, Marlène Schiappa est notamment venue coanimer une émission avec Cyril Hanouna. À l’époque, TPMP a d’ailleurs surtout servi l’agenda de l’exécutif. Les Insoumis ont aussi pendant longtemps essayé d’investir le plateau pour y porter leur message. Ils se sont vite retrouvés piégés. Ils étaient invités pour faire de la contradiction, mais les thèmes abordés n’étaient jamais les leurs.

Connaît-on les idées personnelles de Cyril Hanouna ?

La question de ce que pense Cyril Hanouna ne m’intéresse pas forcément. Ce qui compte, c’est ce qu’il produit. Sa posture de populiste et ses discours suffisamment répétés et colorés permettent clairement de dessiner le système de valeurs qu’il défend.

Repères

1978. Naissance de Claire Sécail à Orléans. Elle suivra plus tard des études d’histoire.

2010. Recrutement comme chargée de recherche au CNRS. Elle publie Le crime à l’écran : le fait divers criminel à la télévision française (Nouveau Monde édition).

2016. Publication du livre Le défi Charlie : les médias, à l’épreuve des attentats (Lemieux Éditeur), coordonné avec Pierre Lefébure.

2019. Co-secrétaire de la revue d’histoire Le temps des médias.

2024. Publication de l’essai Touche pas à mon peuple, Seuil Libelle, 84 pages, 5,90 €. Rejoint la Mission de préfiguration du futur Musée-Mémorial du terrorisme.

https://www.ouest-france.fr/television/cyril-hanouna/entretien-claire-secail-cyril-hanouna-se-pose-en-representant-du-peuple-a791948c-e07a-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Le patron de cette boucherie de Lannion s’était volatilisé, ses ex-salariés obtiennent réparation

Céline MARTIN. Modifié le Publié le

Abandonnés par leur nouveau patron qui s’était volatilisé en 2021, mais s’estimant également lésés par le précédent, les deux ex-salariés de la Boucherie du Miroir à Lannion avaient porté l’affaire devant le tribunal des prud’hommes de Guingamp. Dans un jugement du 11 mars 2024, ils ont obtenu réparation.

Abandonnés par leur nouveau patron parti en 2021 sans laisser d’adresse, les deux salariés avaient reçu le soutien de commerçants, à l’initiative de cagnottes.

Abandonnés par leur nouveau patron parti en 2021 sans laisser d’adresse, les deux salariés avaient reçu le soutien de commerçants, à l’initiative de cagnottes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Perte de leurs congés payés, démission contrainte, travail au noir, patron volatilisé… S’estimant lésés dans le contexte de la cession en 2020 de la boucherie du Miroir où ils exerçaient à Lannion (Côtes-d’Armor), les deux ex-salariés s’étaient tournés vers le tribunal des prud’hommes de Guingamp qui avait examiné en décembre 2023 les dommages causés par leurs deux patrons successifs.

Code du travail détourné, dissimulation d’emploi…

Complexe, l’affaire avait mis au jour les conditions bien opaques de la cession du commerce par le précédent patron, présent à l’audience contrairement à son successeur qui s’était volatilisé un an après la reprise de la boucherie en abandonnant ses salariés.

Ce vendredi 15 mars 2024, on apprend que les deux salariés ont obtenu réparation après les préjudices subis par cette cession pour le moins trouble. Dans un jugement rendu le 11 mars, il condamne la SARL Alvi (ayant exploité la première boucherie) à dédommager l’un de ses ex-salariés à hauteur de 26 413 €, notamment pour détournement des règles du Code du travail, rappel de salaire, dissimulation d’emploi et indemnité compensatrice de congés payés. Ainsi que son second salarié, à hauteur de 20 000 € pour les mêmes motifs.

La fin du feuilleton ?

Par ailleurs, ce même salarié devra recevoir de la liquidation judiciaire de la SAS Boucherie du Miroir (ayant racheté la boucherie en 2020) un total de 15 756 € d’indemnités (de préavis, congés payés, licenciement) et de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Pour autant, le Trégorrois se garde bien d’évoquer tout soulagement à ce stade : « On préfère attendre que le délai d’appel soit expiré ».

Lire aussi : En 2021, ce boucher quittait Lannion sans prévenir ses salariés, il réapparaît dans la Vienne

Deux ans et demi après la fermeture définitive du commerce, ce jugement des prud’hommes est sur le point de refermer le tumultueux dossier. Lequel s’était ouvert avec le départ soudain du repreneur laissant sur le carreau ses deux salariés dont le sort avait ému les Lannionnais, qui avaient alimenté les cagnottes lancées en soutien.

Le « feuilleton » avait rebondi à l’automne dernier à l’annonce de la réouverture d’un commerce par le patron indélicat, dans la Vienne. Avant que le tribunal de commerce de Saint-Brieuc ne se penche sur son cas et ne lui interdise, en décembre 2023, de gérer une affaire pour une durée de 10 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/les-anciens-salaries-de-la-boucherie-du-miroir-a-lannion-obtiennent-reparation-584a5818-e2ce-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

 

Ouest-France

La Potinière à Trébeurden : « on va continuer à se battre, mais… »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

À Trébeurden, le nouveau projet pour effacer la ruine qu’est devenue la Potinière ira-t-il au bout ? C’est le souhait de l’investisseur Didier Tabary. À ce jour, contrarié par un litige avec le second copropriétaire.

La Potinière telle qu’elle a été imaginée par le cabinet d’architectes Wilmotte.

La Potinière telle qu’elle a été imaginée par le cabinet d’architectes Wilmotte. | DR

Le sujet est vieux d’une vingtaine d’années, a connu de nombreux rebondissements. Et ce n’est pas fini. La Potinière, ou ce qu’il en reste, fait l’objet d’un permis de construire censé lui rendre son faste d’antan.

Porté par le groupe Kresk immobilier de Didier Tabary, le projet prévoit un commerce en rez-de-chaussée, un appartement à l’étage.  C’est un beau projet qui veut s’inspirer de ce qu’était le bâtiment à son origine avec un côté Art déco , évoque Guillaume Le Jeune, responsable des projets immobiliers pour Kresk.

Lire aussi. Qui est Didier Tabary cet entrepreneur breton qui devient le sponsor de François Gabart ?

Propositions refusées

Dévoilée en octobre 2023, cette nouvelle Potinière dispose d’un permis de construire qui a été validé il y a deux semaines. Problème, Didier Tabary n’est pas propriétaire de l’ensemble du bâtiment : il ne dispose que de 50 % des parts, après les avoir rachetées aux deux autres copropriétaires en décembre 2022.

Reste Hubert du Boisbaudry (1) comme autre propriétaire, et qui, selon le communiqué de presse transmis par le groupe Kresk immobilier ce vendredi 15 mars 2024, ne semble pas prêt à vendre. Et ce malgré les propositions faites jusqu’à récemment.  La première offre réalisée par le groupe Kresk consistait à racheter [ses] parts pour un montant du double de la valeur estimée. L’autre solution consistait à offrir à M. du Boisbaudry la propriété de l’appartement du 1er étage de 110 m² pour un montant égal à la moitié du coût de construction. 

Un litige qui pourrait mettre en péril la reconstruction du bâtiment ? C’est en tout cas la menace que fait planer le groupe Kresk.  Nous allons continuer à nous battre, mais si on ne parvient pas à trouver un accord, l’échec ne sera pas de notre fait , réagit Guillaume Le Jeune.

Un terrain rendu à son état naturel ?

À cette heure, le groupe Kresk ne fixe aucune échéance dans le temps pour renoncer à cette nouvelle Potinière dont l’esthétique et les volumes n’ont pas attiré les foudres des associations de défense de l’environnement, grâce à un travail de concertation mené en amont. Mais il annonce la couleur :  Si le projet de rénovation doit être définitivement abandonné, le groupe appuiera toute demande visant à ce que le bâtiment en ruine soit démoli et le terrain rendu à son état naturel.  Pas question de laisser passer un autre projet.

Cette nouvelle impasse  désole  la maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, qui apprécie la volonté mise par l’investisseur pour trouver une issue. Comme de nombreux Trébeurdinais, et Trégorrois, elle espère un renouveau sur ce lieu aujourd’hui tristement décrépit.

(1) À l’heure de publier cet article, nous n’avions pas réussi à joindre Hubert du Boisbaudry, le copropriétaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/la-potiniere-a-trebeurden-on-va-continuer-a-se-battre-mais-d01c84a0-e2d9-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

 

Ouest-France

« Les besoins en saisonniers sont importants » : 120 personnes sont venues au job dating au Tempo

Publié le

Pour faciliter la mise en relation de saisonniers avec d’éventuels employeurs, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Morlaix, en lien avec France Travail, a organisé un job dating, jeudi 14 mars 2024, au bar Le Tempo.

Les besoins en saisonniers sont importants dans le pays de Morlaix. Pour les combler, de plus en plus de jobs dating sont proposés, comme jeudi au Tempo.

Les besoins en saisonniers sont importants dans le pays de Morlaix. Pour les combler, de plus en plus de jobs dating sont proposés, comme jeudi au Tempo. | OUEST-FRANCE

« L’objectif est de répondre aux besoins saisonniers de main-d’œuvre dans tous les secteurs », expliquent les représentants de l’agence France Travail, rencontrés jeudi 14 mars 2024, lors du job dating organisé au Tempo, par la CCI.

Il y a les secteurs les plus propices, comme l’agriculture, l’hôtellerie-restauration et l’encadrement dans les centres de loisirs, mais aussi les remplacements des personnels en congés dans les collectivités ou au sein des entreprises. Ils relèvent que l’un des freins, dans le pays de Morlaix, reste la mobilité.

Lire aussi : REPORTAGE. Ces Bretons ont dû convaincre des recruteurs en hôtellerie-restauration en un service

« C’est positif, j’ai eu plusieurs contacts », confie Julien Abernot, qui recherche une équipe de huit saisonniers pour son restaurant La Marinière à Carantec, et trois personnes pour le bar La Terrasse, en centre-ville. « En restauration, je ne recrute qu’à partir de 18 ans, c’est plus simple pour les plannings. »

Les besoins sont importants

La commune de Plougasnou a besoin de neuf personnes, cinq pour les services techniques et quatre pour son camping : « Je cherche une personne pour me seconder sur au moins six mois », précise Séverine Abellianne, gestionnaire du Camping de la mer.

À la table d’à côté, Laurent Joncourt a peut-être trouvé l’un des deux réceptionnistes pour son hôtel, L’Albatros, « un poste en alternance, ce qui est idéal, car on peut former la personne ».

Les besoins sont importants : « Nous recensons neuf cents propositions d’emplois, souligne Marie Léost-Mingam, responsable du pôle tourisme à la CCI. Dont 63 % de saisonniers. Jeudi, nous avons accueilli 120 personnes et une vingtaine d’entreprises. » Un salon de l’emploi est prévu le 23 mars, à Landivisiau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/les-besoins-en-saisonniers-sont-importants-120-personnes-sont-venues-au-job-dating-au-tempo-7966c328-e2b6-11ee-a968-76ecfa024957

 

Ouest-France

À Trébeurden, le projet de rénovation de la Potinière va-t-il tomber à l’eau ?

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Le permis de construire pour le projet de la nouvelle Potinière de Trébeurden (Côtes-d’Armor), porté par le groupe Kresk de Didier Tabary, a été validé, indique la société dans un communiqué de presse. Pour autant, à cette heure, cela ne débloquera pas le dossier… En cause, selon le groupe de Didier Tabary, le fait que l’autre copropriétaire refuse pour l’heure toute proposition. Le projet de rénovation pourrait ainsi être « définitivement abandonné ».

La Potinière telle qu’elle a été imaginée par le cabinet.

La Potinière telle qu’elle a été imaginée par le cabinet. | WILMOTTE & ASSOCIÉS ARCHITECTES

Le permis de construire présenté pour la nouvelle Potinière à Trébeurden (Côtes-d’Armor) a été validé, indique le groupe Kresk dans un communiqué de presse, vendredi 15 mars 2024. Ce projet avait déjà été présenté en octobre 2023 par l’industriel Didier Tabary, qui investit également dans la réfection du centre Philippe-Joppé, et s’est également porté acquéreur des Chandelles.

Le projet présenté prévoit un commerce en rez-de-jardin, un restaurant en rez-de-chaussée haut, avec un niveau supérieur dédié à un appartement d’habitation.

Un litige avec le copropriétaire

Une sortie de crise pour un bâtiment désormais en ruines ? Pas forcément. En effet, si la concertation avec les associations de défense de l’environnement locales semble avoir porté leurs fruits, ça coince au niveau du copropriétaire. En effet, Hubert du Boisbauydry (1) dispose encore de 50 % des parts Il continue de bloquer le processus de résolution du litige en refusant obstinément toutes les solutions qui lui sont proposées  commente le groupe Kresk. Ni le rachat de ses parts  au double de la valeur estimée , ni l’offre de l’appartement  de 110 m² au 1er étage du futur bâtiment pour un montant égal à la moitié du coût réel de construction  n’ont séduit le copropriétaire à ce stade.

Un terrain rendu à son état naturel ?

Le groupe va-t-il jeter l’éponge ? C’est, semble-t-il, une éventualité,  devant le caractère déraisonnable et irréaliste des demandes  du copropriétaire. Le communiqué se conclut ainsi :  Si le projet de rénovation doit être définitivement abandonné, le groupe Kresk appuiera toute demande visant à ce que le bâtiment en ruine soit démoli et le terrain rendu à son état naturel. 

(1) À l’heure de publier cet article, nous n’avons pas été en mesure de joindre Hubert du Boisbaudry, le copropriétaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/a-trebeurden-le-projet-de-renovation-de-la-potiniere-va-t-il-tomber-a-leau-e452eec8-e2bb-11ee-bf7e-a377cbb9edbd

 

Trébeurden. La négociation tourne au clash : la Potinière démolie ?

Nouvel épisode dans le dossier de la Potinière à Trébeurden. Le permis de construire vient d'être accordé, mais le groupe Kresk ne parvient pas à convaincre le copropriétaire.

Le projet proposé par le gorupe Kresk pour rénover la Potinière vient d'être accepté par la mairie de Trébeurden.

Le projet proposé par le groupe Kresk pour rénover la Potinière vient d'être accepté par la mairie de Trébeurden. ©Wilmotte et associés architectes

Par Christophe Ganne Publié le  

L’affaire n’a jamais été simple dans le dossier de la Potinière à Trébeurden. Un nouvel épisode s’y ajoute.

Depuis deux ans

Le groupe Kresk, de l’homme d’affaires de Trébeurden Didier Tabary, a racheté il y a deux ans 50 % des parts avec un projet immobilier conduit par le prestigieux architecte Wilmotte et associés. Depuis, il ne cesse d’essayer de convaincre Hubert du Boisbaudry, le copropriétaire, de lui céder ses parts afin de lancer cette réhabilitation. 

À lire aussi

Permis de construire accepté

Ce vendredi 15 mars, le groupe Kresk annonce avoir obtenu un permis de construire pour rénover la Potinière. 

En revanche, permis de construire n’est pas synonyme de résolution de l’affaire. En effet, M. du Boisbaudry, l’autre copropriétaire du bâtiment, continue de bloquer le processus de résolution du litige en refusant obstinément toutes les solutions qui lui sont proposées.

Le groupe Kresk

Deux offres à M. du Boisbaudry

Des travaux préparatoires sont en cours à Trébeurden autour de la Potinière.

Des travaux préparatoires ont été réalisés à Trébeurden autour de la Potinière en janvier dernier.  ©M.J. Mignot

Le groupe Kresk a fait des propositions. En janvier dernier, il a même mené des premiers travaux pour sonder le terrain afin d’être prêt le jour où. Mais le dossier bloque :

La première offre réalisée par le groupe Kresk consistait à racheter les parts de Hubert du Boisbaudry pour un montant du double de la valeur estimée. L’autre solution proposée par le Groupe Kresk consistait à offrir à M. du Boisbaudry la propriété de l’appartement du 1er étage de 110m2 pour un montant égal à la moitié du coût réel de construction. 

Le groupe Kresk

« Il pose des conditions incompatibles »

Pour l’instant, la discussion bloque et le groupe s’impatiente : « Monsieur Hubert du Boisbaudry, qui semble à ce stade insolvable et qui ne remplit pas ses obligations d’entretien du bâtiment depuis plusieurs années, demande ni plus ni moins que lui soit offert cet appartement. Il pose par ailleurs des conditions de modification du projet incompatibles avec le permis obtenu (accès au toit terrasse, modification des ouvertures…). »

Pour le groupe « les dés sont jetés » et tout repose sur la responsabilité de l’autre copropriétaire.

À lire aussi

Le retour à l’état naturel du site

Une manière de faire une dernière fois pression. Mais le groupe va même plus loin : 

Dans ces conditions et devant le caractère déraisonnable et irréaliste des demandes de Monsieur Hubert du Boisbaudry, le groupe Kresk se voit contraint de mettre un terme à ses démarches. Monsieur Hubert du Boisbaudry sera le seul responsable de cet échec. Le Groupe Kresk quant à lui, si le projet de rénovation doit être définitivement abandonné, appuiera toute demande visant à ce que le bâtiment en ruine soit démoli et le terrain rendu à son état naturel.

Le groupe Kresk

Le dossier de la Potinière, bloqué depuis près de vingt ans, risque encore de connaître de nouveaux épisodes. 

https://actu.fr/bretagne/trebeurden_22343/trebeurden-la-negociation-tourne-au-clash-la-potiniere-demolie_60824052.html

 

Ouest-France

Cette entreprise veut créer une filière du réemploi des pièces d’ordinateurs en Bretagne

Sarah HUMBERT. Publié le

Dans le Finistère, la société Unik informatique reconditionne des ordinateurs. Elle vend aussi, en ligne, des pièces détachées des appareils qu’elle ne peut pas réparer. Pour développer cela, elle aimerait qu’un centre de tri breton des pièces détachées soit créé. Explications.

Antoine Mer, technicien commercial pour Unik informatique à Morlaix, et Vincent Ressiguier, cogérant de l’entreprise.

Antoine Mer, technicien commercial pour Unik informatique à Morlaix, et Vincent Ressiguier, cogérant de l’entreprise. | OUEST-FRANCE

Elle fait du neuf avec du vieux, répare, mais, aussi, innove. L’entreprise Unik informatique, implantée à Briec, Brest et Morlaix (Finistère) et fondée en 2008, fait du reconditionnement d’ordinateurs. Elle a lancé, en 2020, une filière de réemploi de pièces et de composants informatiques.

« Nous avions 1 200 ordinateurs »

Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ? L’entreprise, qui assure le reconditionnement d’ordinateurs, dispose d’un stock d’appareils, car tous ne peuvent pas être remis en vente. En 2020, « nous en avions 1 200. Pendant la période Covid, les salariés les ont démontés, pour en séparer les pièces et voir celles qui pouvaient être exploitables. Ils les ont inventoriées et photographiées, et cela a donné lieu à la création du site D’Stock micro, pour revendre ces pièces détachées », décrit Vincent Ressiguier, cogérant d’Unik Informatique.

« On pourrait faire un grand centre de tri breton »

Désormais, plutôt que de commander une pièce manquante et de la faire venir de l’autre bout de la planète pour réparer un appareil, il est envisageable de la trouver sur ce site. « Aujourd’hui, on a l’un des plus gros stocks européens de pièces détachées », souligne le cogérant.

Si Unik informatique peut réaliser cela, avec son propre stock, pourquoi ne pas développer, « industrialiser » le concept ? C’est une piste qu’a explorée l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dans une enquête de faisabilité. Vincent Ressiguier explique : « En Bretagne, on estime qu’il y a 12 000 ordinateurs par an qui sont récupérables. On pourrait faire un grand centre de tri breton, et créer une filière du réemploi de la pièce en Bretagne. »

Un projet à un million d’euros

Ce projet ne sera pas porté uniquement par Unik informatique, « mais nous serons partie prenante », assure le cogérant. Désormais, des partenaires sont recherchés pour la création de ce centre de tri.

« Le coût du projet est estimé à environ un million d’euros », indique-t-il. Une vingtaine d’emplois seraient créés. Pour Vincent Ressiguier, afin de gérer ce flux d’appareil, il faudrait un local entre 2 000 m2 et 4 000 m2.

En attendant que le projet global émerge, Unik informatique, face à la demande, va investir, seule, un local plus grand à Châteaulin, d’ici l’été 2024, et ainsi passer de 300 m² à environ 800 m². « C’est un lieu intermédiaire », appuie Vincent Ressiguier.

À noter, pour Unik informatique, la revente de pièces détachées représente 10 % de son chiffre d’affaires. Ce dernier, pour l’exercice 2022 – 2023, est estimé à 1,8 million d’euros.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/cette-entreprise-veut-creer-une-filiere-du-reemploi-des-pieces-dordinateurs-en-bretagne-85448022-8159-11ee-bde6-ffd69d6d2e11

 

Ouest-France

À Morlaix, 20e session irlandaise pour la Saint-Patrick au bar Les Deux Rivières

Publié le

Le bar Les Deux Rivières, à Morlaix (Finistère), accueillera la session spéciale dimanche 17 mars 2024, de 18 h à 21 h.

Les sessions irlandaises se déroulent habituellement les seconds samedis de chaque mois, au bar Les Deux Rivières, mais la session spéciale Saint-Patrick se déroulera exceptionnellement le dimanche 17 mars.

Les sessions irlandaises se déroulent habituellement les seconds samedis de chaque mois, au bar Les Deux Rivières, mais la session spéciale Saint-Patrick se déroulera exceptionnellement le dimanche 17 mars. | OUEST-FRANCE

Le bar associatif Les Deux Rivières, place de la Madeleine, à Morlaix (Finistère), accueille régulièrement de belles sessions irlandaises, les seconds samedis de chaque mois.

Exceptionnellement, les organisateurs décalent le prochain rendez-vous au dimanche, de 18 h à 21 h, en raison de la Saint-Patrick.  Nous avons décalé la session au dimanche 17 mars pour coller à la célébration de la Saint-Patrick, saint patron des Irlandais, considérée comme La fête de toute la diaspora irlandaise à travers le monde », explique Michel Baron, l’un des musiciens des sessions des Deux Rivières.

Décoration spéciale

À événement exceptionnel, transformation exceptionnelle pour le bar Les Deux Rivières, qui va vraiment se transformer en pub irlandais.  Entrée gratuite, comme d’habitude, beaucoup de musiciens et de bénévoles, du whiskey chaud ou Hot Toddy, whiskey irlandais, eau, citron, clous de girofle, sucre de canne, le tout servi très chaud, de l’irish-coffee, des choses gratuites à grignoter. 

La décoration sera également spéciale avec des déguisements, kilts, chapeaux, drapeaux.  À chaque session, il y a de nouveaux musiciens qui viennent découvrir les lieux. Faire la connaissance de ceux-ci est un peu le principe de base de ces sessions et c’est un véritable bonheur », souligne Michel Baron, qui dresse aussi la liste des instruments que le public pourra entendre.  Il y aura du Small-pipe, petite cornemuse écossaise, flûtes, violons, banjos, bouzouki, adaptation irlandaise du bouzouki grec, guitares, bodhrán percussion irlandaise. 

Au répertoire de la soirée, des chansons irlandaises très plébiscitées à chaque session comme, Oro Oro, The Star of the County Down, The Wild Rover, Dirty Old Town ou encore Molly Mallone.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-20e-session-irlandaise-pour-la-saint-patrick-au-bar-les-deux-rivieres-e0acdc98-dd48-11ee-9f83-f8f0203f0431

 

Ouest-France

Un forum des entreprises adaptées à Saint-Martin-des-Champs, le 22 mars

Publié le

Offres d’emploi, rencontres avec des employeurs et témoignages au programme ce rendez-vous prévu le vendredi 22 mars 2024, de 10 h à 12 h, à Cap Emploi.

Stéphanie Damas (Cap Emploi), Céline Le Pennec (Tildé) et Élody Larsonneur (Sevel, absente sur la photo) organisent le 3e forum des entreprises adaptées le vendredi 22 mars de 10 h à 12 h à Cap Emploi.

Stéphanie Damas (Cap Emploi), Céline Le Pennec (Tildé) et Élody Larsonneur (Sevel, absente sur la photo) organisent le 3e forum des entreprises adaptées le vendredi 22 mars de 10 h à 12 h à Cap Emploi. | OUEST-FRANCE

La 3e édition du Forum des entreprises adaptées aura lieu vendredi 22 mars 2024, de 10 h à 12 h.  L’objectif de ce temps fort est de mettre en relation les demandeurs d’emploi bénéficiaires d’une reconnaissance en qualité de travailleurs handicapés (RQTH) et les entreprises adaptées afin de les faire connaître, faciliter les recrutements et favoriser ainsi l’accès à l’emploi », précise Stéphanie Damas, responsable de l’agence Cap Emploi.

Plusieurs entreprises adaptées, Sevel, Élise, Tildé, Ema et Up’Intérim seront sur place pour présenter leurs structures, les postes existants et à pourvoir, les conditions de travail. Ces entreprises œuvrent dans divers domaines, horticulture, collecte et recyclage de déchets, espace vert, nettoyage, vitrerie et remise en état de locaux, nettoyage de véhicules.  Le forum est ouvert à toutes les personnes en situation de handicap qui souhaitent rencontrer des entreprises adaptées. L’idéal est de se présenter sur le forum muni d’un CV. 

Cette 3e édition se déroulera en deux étapes, une information générale par les entreprises présentes sur ce qu’est une entreprise adaptée, la présentation des emplois possibles sur le territoire large du Pays de Morlaix  avec des témoignages vidéo de salariés », la réception des demandeurs d’emploi dans l’espace Forum  avec des informations sur les métiers accessibles, les offres d’emploi et de stages ».

Contact : 02 98 63 81 84 ou accueil.morlaix@capemploi29.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/un-forum-des-entreprises-adaptees-a-saint-martin-des-champs-le-22-mars-bf4f1eba-e065-11ee-a4e2-455de047cb3e

 

Ouest-France

Pesticides : en Finistère, ils se mobilisent pour une meilleure indemnisation des victimes

François BRULÉ. Publié le

Ce jeudi 14 mars 2024, le Collectif de soutien aux victimes de pesticides a défendu la cause de Pascal Loussouarn et Yves Rannou au tribunal judiciaire de Brest (Finistère).

Pascal et Hélène Loussouarn entourent les membres du Collectif de soutien aux victimes des pesticides venus, ce jeudi 14 mars, au tribunal judiciaire, à Brest (Finistère), les accompagner au même titre que l’épouse d’Yves Rannou.

Pascal et Hélène Loussouarn entourent les membres du Collectif de soutien aux victimes des pesticides venus, ce jeudi 14 mars, au tribunal judiciaire, à Brest (Finistère), les accompagner au même titre que l’épouse d’Yves Rannou. | OUEST-FRANCE

« Dans le milieu agricole, si on est malade, on ne le montre pas », confie timidement Hélène Loussouarn, dans le hall du tribunal judiciaire de Brest (Finistère). Ce jeudi 14 mars 2024, elle accompagne son mari, Pascal Loussouarn, ancien chauffeur chez Triskalia, touché par deux cancers liés aux pesticides et reconnus comme maladies professionnelles. Le couple est entouré par une vingtaine de membres du Collectif de soutien aux victimes des pesticides.

Ce jeudi, le petit groupe répond aussi présent pour défendre la cause d’Yves Rannou, aujourd’hui décédé. Cet agriculteur de Gouézec a été touché par parkinson. Mais le versement de ses indemnités a été tardif.

« Deux cancers en cinq ans »

« J’ai transporté des céréales et des engrais pendant 40 ans sans protection, explique Pascal Loussouarn. Je suis à la retraite depuis huit ans. Dernièrement, j’ai eu deux cancers en cinq ans. Un du colon et l’autre de la prostate. En discutant avec mes enfants et ma femme, on s’est dit qu’il y avait un problème. »

C’est à ce moment-là que sa famille lance le processus, accompagné par le collectif et Me Baron.

« Un sujet tabou »

L’avocate plaidait, ce jeudi, pour la révision du taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de Pascal Loussouarn. Ce taux permet de calculer les indemnités versées aux personnes malades. « Initialement fixé à 35 %, ce taux a été sous-évalué, explique l’avocate. Un cancer de la prostate engendre trois types de séquelles. À savoir l’impuissance sexuelle totale, l’incontinence et l’incidence psychologique. »

Estimant que cette dernière « a été minimisée » par le docteur chargé du calcul, Me Baron demande une révision du taux à 50 %. À l’audience, elle rappelle « à quel point ces sujets sont tabous » expliquant pourquoi « ils ne ressortent pas souvent ».

« Trop de familles touchées ne savent pas »

Atteint par la maladie de parkinson en 1986, Yves Rannou n’a été indemnisé qu’à partir du 23 avril 2021. « Même s’il est malheureusement décédé en juillet dernier, nous poursuivons le combat pour que sa date de consolidation soit fixée à la date de création du tableau de Parkinson, c’est-à-dire en 2012 », défend Michel Besnard, président du Collectif.

Les décisions de justice concernant Pascal Loussouarn et Yves Rannou seront rendues le 23 mai 2024.

Après l’audience, Pascal et Hélène Loussouarn affichent un visage apaisé et souhaitent informer : « Sans l’association, on n’aurait jamais fait ces démarches. Aujourd’hui, trop de familles touchées ne savent pas ! »

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/pesticides-en-finistere-ils-se-mobilisent-pour-une-meilleure-indemnisation-des-victimes-7fada0d8-e1f5-11ee-b500-8385a3b868c8

 

Ouest-France

Pollution au lisier dans une rivière du Finistère : un élevage condamné à 50 000 € d’amende

Chloé CROCHU. Publié le

Du lisier avait été déversé dans la rivière de La Flèche, en mai 2022. Le tribunal de Brest a condamné un élevage porcin du pays léonard pour cette pollution, constatée à Plougar.

Du lisier a été déversé dans la rivière de la Flèche, en mai 2022. C’est la sixième fois depuis 2017.

Du lisier a été déversé dans la rivière de la Flèche, en mai 2022. C’est la sixième fois depuis 2017. | ARCHIVES / AAPPMA ELORN

Un homme de 37 ans comparaissait au tribunal de Brest (Finistère), ce jeudi 14 mars 2024. Il était soupçonné de négligences, qui ont entraîné un versement de lisier dans la rivière de La Flèche, constaté à Plougar.

Tout commence le 20 mai 2022 lorsqu’un pisciculteur remarque que l’eau est trouble et que ses « truites sont en grande souffrance ». Les gendarmes de Saint-Pol-et-Léon sont appelés sur place et constatent la pollution de la rivière. Après enquête, les forces de l’ordre remontent jusqu’à un élevage porcin du pays léonard.

Lire aussi : ENQUÊTE. Pollution, canalisation, rivière… Notre dossier sur la qualité des eaux dans le Finistère

Des poissons morts sur 3 km

À la barre, le prévenu est le fils de la gérante, cette dernière n’étant pas présente à l’audience. Le président le questionne, pendant plusieurs minutes, afin de déterminer son rôle dans l’entreprise. « Mon client a quitté son travail pour aider sa famille. Il n’était pas encore salarié au moment des faits », plaide Me Miossec.

« L’Office français de la biodiversité a mesuré 8 mg/litre d’eau d’ammoniaque. Le taux habituel est de 0,15 mg/ litre » , rappelle le président. Cette pollution a entraîné la mort de poissons sur trois kilomètres. « Les bénévoles des associations ont mis quatre semaines pour tout nettoyer », précise l’avocate des parties civiles.

Le prévenu relaxé, la SARL condamnée

« C’est la sixième pollution de cette rivière depuis 2017 » , insiste la procureure. Elle requiert 50 000 €, dont 20 000 € avec sursis, ainsi que 3 000 € d’amende pour la société, et quatre mois de prison avec sursis ainsi qu’une amende de 2 000 € pour le prévenu.

Le tribunal condamne l’élevage à 50 000 €, dont 25 000 € de sursis, ainsi que 2 000 € d’amende. La société devra verser 3 000 € de dommages et intérêts à l’association Eau & Rivières de Bretagne. Le jeune homme a été relaxé par le tribunal.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/pollution-au-lisier-dans-une-riviere-du-finistere-un-elevage-condamne-a-50-000-euros-damende-f5d835e6-e224-11ee-b500-8385a3b868c8

 

Ouest-France

Pour les commerçants de Saint-Michel-en-Grève, les solutions de l’Agglo sont insuffisantes

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Les réponses apportées par Lannion-Trégor communauté (indemnisations différées, réouverture temporaire de la route…) ne rassurent qu’à moitié les commerçants de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), qui devront bel et bien composer avec un centre-ville presque totalement coupé de la circulation du lundi 18 mars au vendredi 28 juin 2024.

Le maire François Ponchon, face aux manifestants, a fait l’annonce, mercredi, des propositions de Lannion-Trégor communauté.

Le maire François Ponchon, face aux manifestants, a fait l’annonce, mercredi, des propositions de Lannion-Trégor communauté. | OUEST-FRANCE

Lors de la manifestation du collectif de commerçants et de riverains de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), mercredi 13 mars 2024, le maire, François Ponchon, a résumé les propositions de Lannion-Trégor communauté (LTC).

Une indemnisation trop tardive ?

LTC entérine le principe de réparation financière sur base du préjudice que pourraient subir commerçants et artisans qui vivent du passage de touristes aux beaux jours. « LTC recevra pour instruction toute demande indemnitaire émanant des commerçants locaux, […] sous réserve des justificatifs comptables nécessaires », indique l’Agglo.

Aux yeux d’Anne, gérante de la boutique Sakanvoal, l’indemnisation doit être anticipée : « Elles viendront trop tard. Dans trois mois nous serons en cessation de paiements de nos loyers et de nos crédits. »

Une accessibilité délicate

La notion d’accessibilité reste problématique, même si le président de LTC se veut rassurant : « Les personnes venant de Lannion pourront accéder au centre bourg, au parking de la salle des fêtes et celui du tennis, et ainsi rejoindre à pied sans difficulté (à 3 minutes) les commerces. »

Pour Yann Suet, patron du café Le P’tit Saint-Michel, le « sans difficulté » ne coule pas de source : « Les deux parkings comportent trop peu de places. Les accès seront difficiles. Les trottoirs n’offrent pas de sécurité notamment aux personnes âgées, et ne parlons pas des poussettes ou des fauteuils roulants. De quoi en rebuter plus d’un. »

La liste des désagréments et des questionnements s’allongent. Quid de l’accès des aides à domicile, de la dépose du courrier par le facteur ou du ramassage des poubelles ?

Réouverture restreinte en mai

LTC, conscient de « l’afflux potentiel de touristes et de promeneurs », propose d’ouvrir intégralement la circulation du 3 au 13 mai, mais que « pour les véhicules légers ». Pour Andrea, patronne de la boutique Les 4 Elles, cela va poser problème à une certaine forme de tourisme : « Les camping-cars sont de plus en plus nombreux à Saint-Michel, et ce ne sont pas toujours des véhicules légers… »

Même si le collectif salue la réponse rapide de LTC, la situation reste problématique et douloureuse, et pour Yann, la meilleure des solutions serait de décaler les phases 2 et 3 des travaux cet hiver, lorsqu’il y a « 30 % à 40 % de passages routiers en moins ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-michel-en-greve-22300/pour-les-commercants-de-saint-michel-en-greve-les-solutions-de-lagglo-sont-insuffisantes-433b8774-e221-11ee-a4e2-455de047cb3e

 

Ouest-France

À Morlaix, une filière pour améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap

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Mieux prendre en compte le parcours de vie de la personne vivant avec un handicap : c’est ce que propose le centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) en lien avec toute la communauté de soins et d’accueil, dans le cadre de la création de la première filière Handicap et santé mentale en Bretagne.

Vesna Virijevic et Pascal Jacob pour Handidactique, Michel Mogan de la Fondation Ildys, Raphaël Lagarde de l’Agence régionale de santé, Sylviane Peudenier, neurologue à Brest (Finistère), Benoît Ronflard et Inès Suisse, praticiens référents handicap au CHPM, avec Camille Baraud et Sylvain Lequeux, en charge de la filière handicap de l’hôpital.

Vesna Virijevic et Pascal Jacob pour Handidactique, Michel Mogan de la Fondation Ildys, Raphaël Lagarde de l’Agence régionale de santé, Sylviane Peudenier, neurologue à Brest (Finistère), Benoît Ronflard et Inès Suisse, praticiens référents handicap au CHPM, avec Camille Baraud et Sylvain Lequeux, en charge de la filière handicap de l’hôpital. | OUEST-FRANCE

Une filière Handicap et santé mentale dans les pays de Morlaix (Finistère) a vu le jour sous la houlette de centre hospitalier. À ce titre, un grand nombre de partenaires du Finistère se sont rencontrés mercredi afin d’en définir les actions. Quelles sont-elles et quand verront-elles le jour ?

Une filière Handicap et santé mentale, c’est quoi ?

Cette filière est née après la signature, en juin 2023, de la Charte Romain Jacob, une charte écrite par et pour les personnes vivant avec un handicap, et portée internationalement par Pascal Jacob, président de l’association Handidactique. Créée en 2014, la charte se fonde sur douze principes, pour un meilleur accès aux soins, pour les personnes handicapées. Cette filière, initiée par le centre hospitalier, s’articule autour d’une équipe de travail, de groupes intra-hospitaliers et des concertations avec toute la communauté 360° qui implique tous les acteurs et structures qui se sentent concernées.

Pour quelles actions ?

Un plan d’actions est en construction : « Ce qui est intéressant, c’est que tout le bassin de vie s’est emparé du projet pour faire émerger des solutions adaptées au terrain, comme la création d’un guichet unique », souligne Sylvain Lequeux, en charge de la filière handicap de l’hôpital avec Camille Baraud. « Nous nous donnons trois ans pour les mettre en place et les voir évoluer. » Des formations seront renforcées pour les étudiants dans les instituts de formation des personnels de santé et à la Fac. « Cette filière handicap, une première en Bretagne, comprend aussi une évaluation par l’Assurance maladie. »

Concrètement, qu’est-ce qui va changer dans les pratiques ?

« Dans le cadre d’Handibloc, un dispositif d’accompagnement pour les patients handicapés qui nécessitent une intervention chirurgicale, nous faisons déjà des choses », détaille Benoît Ronflard, stomatologue et référent handicap au sein de l’hôpital. « Nous allons pouvoir harmoniser nos pratiques pour éviter toute perte de temps. » Et pouvoir « mettre des mots sur ces maux » et de leur donner sens et vie, complète Inès Suisse, psychiatre et également référente.

En quoi cette filière améliorera l’accès aux soins ?

Dans le Finistère, 22 % des personnes vivant avec un handicap déclarent avoir renoncé aux soins. « L’objectif est de fluidifier leur accès à la santé », poursuit Sylvain Lequeux. Il cite aussi les sorties de l’hôpital le vendredi soir alors que rien n’est prévu pour l’accueil des personnes. « Il faut éviter les ruptures de parcours de vie. »

https://www.ouest-france.fr/sante/handicaps/a-morlaix-une-filiere-pour-ameliorer-lacces-aux-soins-des-personnes-en-situation-de-handicap-3f12516a-e149-11ee-a4e2-455de047cb3e

 

Ouest-France

Races locales, industrie, lin… L’avenir du modèle agricole breton en discussion à Morlaix, samedi

Zoé BOIRON. Publié le

Le mouvement politique Ensemble sur nos territoires (ESNT) organise des Rencontres autour de l’agriculture et de l’alimentation, samedi 16 mars 2024, à l’IUT de Morlaix (Finistère). Agriculteurs, représentants du secteur agroalimentaire, associations environnementales et élus échangeront entre eux et avec le public. Explications avec Aziliz Gouez et Valérie Tabart, conseillères régionales, membres de l’ESNT.

Au Roc’h Trédudon, à Plounéour-Ménez (Finistère), samedi 3 février 2024, lors d’une mobilisation d’agriculteurs du Pays de Morlaix (Finistère).

Au Roc’h Trédudon, à Plounéour-Ménez (Finistère), samedi 3 février 2024, lors d’une mobilisation d’agriculteurs du Pays de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Pour transformer la société, rien ne vaut le dialogue, prône Ensemble sur nos territoires. Le mouvement politique organise, samedi 16 mars 2024 à Morlaix (Finistère), des Rencontres autour de l’agriculture et de l’alimentation. Elles seront animées par Aziliz Gouez et Valérie Tabart, toutes deux conseillères régionales (1).

Social-écologie

Ce mouvement, situé à gauche de l’échiquier politique, porte un projet de social-écologie, « avec le souci de l’ancrer dans les territoires ». Les deux élues, filles d’agriculteurs, le martèlent : « Si le cap de la transformation écologique n’est pas négociable, le chemin l’est. » Ces rencontres sont donc un « premier jalon » pour réfléchir à l’avenir du modèle agricole breton, en mettant autour de la table des représentants de tous les camps.

Le thème de cette journée : « Réussir les transitions en sortant des affrontements ». Il a été décidé cet été, « lors d’un séminaire », bien avant la mobilisation des agriculteurs et la tentative avortée de Grand débat au Salon de l’agriculture, voulu par le président Emmanuel Macron.

Trois tables rondes

Trois tables rondes sont prévues. La première plantera le diagnostic du modèle agricole breton. Cinq intervenants participeront, dont un scientifique du Haut conseil breton pour le Climat et Michel Le Bot, secrétaire général de la CFDT Agri-Agro du Finistère.

Ce dernier représentera la voix des salariés. « C’est important, car quand certains tremblent sur la question de la transition de l’industrie agroalimentaire, c’est aussi au nom de l’emploi car il y a tout un maillage d’usines, concède Aziliz Gouez. Mais l’emploi a muté, du fait aussi du recours à la main-d’œuvre saisonnière étrangère. »

Les capacités réelles de la Bretagne

Après le regard dans le rétro, la deuxième table ronde propose de se tourner vers l’avenir. « Pour nous, la production doit être redimensionnée aux capacités de la Bretagne, de ses sols, son air et son eau », explique Valérie Tabart. Là aussi cinq intervenants, aux profils variés, discuteront sur la façon de donner un nouvel élan à l’agriculture bretonne, face aux défis sociaux et environnementaux.

Ensemble pour nos territoires défend aussi l’idée de « consolider la position de l’élevage bovin en système herbager, et non pas en stabulation », mais cela fait partie des pistes « qui seront soumises à la discussion samedi », illustre Aziliz Gouez.

Des projets inspirants

Quatre « ferments d’avenir » seront présentés lors d’un troisième temps fort, pour inspirer les futures politiques publiques. Cette fois, des élus de tous les échelons (du local au Parlement européen), seront, avant tout, invités à écouter.

Par exemple, Séverine Le Mercier, éleveuse costarmoricaine de porcs blancs de l’Ouest, porte-parole de la Fédération des races de Bretagne, évoquera les démarches autour des races locales. « L’un des enjeux pour l’avenir est de renouer avec une logique de terroir, oblitérée par les liens noués dans les années 1960 entre la production et transformation industrielle, qui a mené à la standardisation des produits », pense Aziliz Gouez.

La démarche de Guillaume Le Tur, qui porte un projet d’usine de teillage de lin à Commana, « est aussi intéressante car il faut garder une capacité productive dans les campagnes bretonnes et se poser la question du type de production », poursuit Aziliz Gouez.

Autonomie de la Bretagne

Les deux élues, qui croient fermement à l’échelon « Pays », à l’instar du pays de Morlaix, comme levier et zone d’action, estiment aussi que cette transformation amène à une « nouvelle page de la décentralisation ». « La Bretagne a besoin de plus d’autonomie, pour piloter des politiques publiques avec la singularité bretonne », évoque Valérie Tabart.

Alors que les élections européennes arrivent en juin, ESNT ne prendra position pour aucune liste, mais veut nourrir les débats. « L’idée européenne doit vivre à l’échelle locale », conclut Aziliz Gouez.

(1) ESNT a conclu un accord avec Europe Écologie Les Verts (EELV) et l’Union démocratique bretonne (UDB) lors des élections régionales de 2021, pour une liste commune Bretagne d’Avenir. Aziliz Gouez est aussi vice-présidente de Nantes Métropole, Valérie Tabart, conseillère municipale de Laurenan (Côtes-d’Armor).

Samedi 16 mars 2024, de 9h à 18h. Accueil dans le hall de l’IUT. Pour des soucis d’organisation, l’inscription est nécessaire sur le site https://www.billetweb.fr/rencontres-de-morlaix ; l’événement sans le déjeuner à l’auberge de jeunesse est gratuit, l’entrée avec déjeuner est de 10 €. Pour toute question : contact@esnt.fr

Le programme complet est disponible sur le site : https://ensemblesurnosterritoires.fr

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/races-locales-industrie-lin-lavenir-du-modele-agricole-breton-en-discussion-a-morlaix-samedi-944a4a0a-dd5e-11ee-b663-876be68e305a

 

Ouest-France

En Bretagne, dernier acte pour ce golf sous perfusion d’argent public depuis de nombreuses années ?

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Après les propos tenus par la maire, Nicole Ségalen-Hamon, lors du conseil municipal de novembre 2023, on pouvait penser que le « feuilleton » financier de la Société d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de Carantec (Finistère) était terminé. Il n’en était rien. Lors du conseil municipal du 12 mars 2024, les élus ont voté une nouvelle recapitalisation d’un montant de 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €, Carantec : 78 876 €).

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ».

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ». | OUEST-FRANCE

Encore une. Une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du terrain de golf de Carantec (Finistère) a été votée, mardi 12 mars 2024, par les élus de la commune. Morlaix communauté a fait de même lundi 11 mars.

Le montant s’élève à 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €. Commune de Carantec : 78 876 €). La somme a été calculée suivant le montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.

Une recapitalisation du même montant avait été votée fin 2023. Lors du conseil municipal du 28 septembre, la maire, Nicole Ségalen-Hamon, avait déclaré : « Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation du golf à venir .

La ville se retire

La commune venait d’acter la résiliation des baux passés avec la famille De Kermenguy, propriétaire du terrain, le contrat d’affermage entre la SEM et la commune devant se terminer le 17 mai 2024, avant la dissolution de la SEM. Mais, en ce printemps 2024, la SEM a cruellement besoin d’argent.

 Une projection de l’expert-comptable montre que la SEM n’a de fonds que pour assurer ses obligations jusqu’à fin mars 2024. C’est pourquoi, une recapitalisation est nécessaire », a expliqué la maire, mardi soir.

 Cela ne soldera pas toutes les dettes de la SEM, qui devra régler un prêt bancaire contracté à l’occasion des travaux du Pitch and Putt en 2014 et un Prêt garanti par l’État (PGE) contracté au moment du Covid , ajoutait l’édile, évoquant hors conseil une somme de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Lors du vote acquis à l’unanimité, mardi soir, Philippe Auzou, conseiller membre de la majorité, a fait part de ses sentiments :  Je voterai favorablement la recapitalisation de la SEM car elle ouvre la voie à un avenir meilleur pour le golf de Carantec, grâce à une gestion privée. Cependant, je le fais avec une certaine amertume car je n’oublie pas que, sur les trois derniers budgets (2022-2023-2024), la commune a dépensé 236 000 € pour combler le déficit chronique du golf. Avec Morlaix communauté, ce seront, en tout, plus de 525 000 € qui auront été engloutis par la SEM ​.

Céline Pauchet, au nom de la minorité municipale, a interpellé la maire : « En septembre 2023, vous décidiez seuls de la résiliation du bail du golf et de la fin de délégation de service public. Nous n’avons pas partagé ces décisions. La cessation de l’activité de la SEM nous inquiète quant au devenir professionnel des sept salariés… ».

Des débats à Morlaix communauté

Dès 2020, le débat était bien lancé chez les élus de Morlaix communauté, actionnaire à 45 % de la SEM. « Est-ce qu’on a imaginé faire un dépôt de bilan ? » suggérait alors Jean-Laurent Hamon, maire de Plougonven, soufflant aussi de  trouver des partenaires extérieurs . De leur côté, à Carantec, les membres de la minorité municipale indiquaient qu’ils « verraient bien une privatisation ». Un point de vue non partagé par Solange Creignou, vice-présidente à l’économie à Morlaix communauté, ni par Nicole Ségalen-Hamon. Elles arguaient de la nécessité de trouver des pistes pour démocratiser la pratique du golf.

« Nous sommes en train de conclure les dernières négociations », indiquait Jean-Paul Vermot, lundi soir, lors du conseil communautaire.

Alain Moguérou, ex-président de l’association sportive du golf et pratiquant, a fait part à la sortie du conseil municipal, de  l’inquiétude des abonnés pour les mois de mars et avril  ​et a souligné que  le golf de Carantec est actuellement le deuxième des golfs 9 trous les plus chers de Bretagne ​.

Des chiffres éloquents

Trois ans après sa création en 1993, le golf enregistrait 300 000 € de pertes, entraînant une recapitalisation de 75 000 €. De 2000 à 2013, la situation se stabilise. Une recapitalisation est décidée en 2013 pour 131 000 €.

En 2014, la réalisation du Pitch and Putt (terrain d’initiation), sur 4 ha, pour un coût total de 400 000 €, est partiellement couverte par la SEM. En 2022, nouvelle recapitalisation à hauteur de 175 284 €. Sont ensuite venues celles de 2023 et de 2024, d’un montant de 175 284 € chacune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/en-bretagne-dernier-acte-pour-ce-golf-sous-perfusion-dargent-public-depuis-de-nombreuses-annees-f3f99566-e12b-11ee-a4e2-455de047cb3e

Chacun son boulet, Carantec a son golf, nous à Plougasnou nous avons les Viviers de la Méloine.

 

Ouest-France

« La clientèle va me manquer » : À Lannion, le kiosque de Serge ne sera bientôt plus qu’un souvenir

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Son kiosque va être gommé du paysage pour cause de réaménagement des quais : Serge Guégou, le kiosquier historique du quai d’Aiguillon, à Lannion (Côtes-d’Armor), préfère jeter l’éponge. Son départ est imminent. En attendant l’heure fatidique, il remise des centaines de titres de presse dans des caisses. Au fond de l’une d’entre elles, il y rangera aussi sa vie active et 35 ans de souvenirs.

Serge Guégou aura passé 35 ans derrière le comptoir de ce kiosque qui faisait partie de l’histoire des quais. Il s’en va, c’est une page qui se tourne !

Serge Guégou aura passé 35 ans derrière le comptoir de ce kiosque qui faisait partie de l’histoire des quais. Il s’en va, c’est une page qui se tourne ! | OUEST-FRANCE

Son kiosque va être gommé du paysage pour cause de réaménagement des quais : Serge Guégou, le kiosquier historique du quai d’Aiguillon, à Lannion (Côtes-d’Armor), préfère jeter l’éponge. Son départ est imminent. En attendant l’heure fatidique, il remise des centaines de titres de presse dans des caisses. Au fond de l’une d’entre elles, il y rangera aussi sa vie active et 35 ans de souvenirs.

La métamorphose tant annoncée du quai d’Aiguillon de Lannion (Côtes-d’Armor) a bel et bien commencé. Une ronde de pelleteuses et autres engins de travaux publics gomment du paysage tout ce qui pourrait faire obstacle au projet d’aménagement des quais.

Les propriétaires du manège avaient, eux aussi, été invités à changer d’adresse avant de décliner l’invitation de la mairie, et de démonter définitivement, début janvier, leur belle attraction. Désormais, c’est au tour de Serge Guégou, le gérant du kiosque historique du quai d’Aiguillon, de débarrasser le bitume. Son outil de travail va purement et simplement disparaître du paysage : il baissera définitivement ses rideaux jeudi 14 mars 2024.

Des cartons à l’entrée de ce kiosque qui va être gommé du paysage. Le départ de Serge Guégou est imminent. | OUEST-FRANCE

« Je préfère partir ! »

Aujourd’hui dans ce kiosque, il y a comme une odeur de chagrin. « Oui c’est dur », explique tout simplement le propriétaire, en faisant tout ce qu’il peut pour que la tristesse ricoche sur lui.  C’est comme ça ! , ajoute-t-il avec un brin de fatalité. « J’arrête, je m’en vais », lâche-t-il encore, un peu avare en mots pour exprimer un désarroi à fleur de peau.

Il aurait bien sûr pu accepter la proposition de la municipalité, celle d’une solution transitoire dans une construction modulaire, puis dans un kiosque mis à sa disposition côté Poste. Mais de cette installation en bout de parking, il n’en veut pas. « Je préfère partir », jeter tout simplement l’éponge en revoyant en court-métrage, défiler 35 ans de sa vie à distribuer 7 jours/7, quotidiens, mensuels, et autres jeux à gratter à tous ceux qui suppliaient la chance. « C’est la clientèle qui va me manquer ! », répète le kiosquier.

Lire aussi : « On verra bien » : à huit jours du déménagement, le marché de Lannion est dans l’expectative

Une pluie de cadeaux

Aujourd’hui il bruine un peu dehors et les cadeaux pleuvent en dedans, sur le comptoir du kiosque de Serge. Posé près de la caisse, trône un bouquet de fleurs « pour le remercier de tant d’années de présence ». Une autre cliente lui déposera des chocolats demain, histoire de lui rappeler combien il va lui manquer. Dans le kiosque, les commentaires vont bon train et les élus essuient une averse de critiques. « Comment peuvent-ils faire ça ? ». On en passe et des meilleures…

Serge, lui, se contente de compter ses nombreux présents, autant de gestes de sympathies et d’amitié qui le rassurent et qui lui vont droit au cœur.

De quoi seront faits ses lendemains ? « Je vais surtout prendre soin de ma santé ». Le reverra-t-on sur les quais ?  Non je ne crois pas, ça serait trop difficile ». Son passé le tire un peu plus en arrière et lui donne à réfléchir : « Mes grands-mères sont décédées, elles habitaient rue des Cordiers, j’ai jamais pu y retourner ». Ce principe, il va une nouvelle fois tenter de se l’appliquer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/la-clientele-va-me-manquer-a-lannion-le-kiosque-de-serge-ne-sera-bientot-plus-quun-souvenir-4732f04c-e127-11ee-a4e2-455de047cb3e

 

Ouest-France

Dette, investissements, taux… Voici ce qui façonne le budget de Morlaix communauté pour 2024

Sarah HUMBERT. Publié le

Les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont voté le budget de l’Agglomération, lundi 11 mars 2024. Voici ce qu’il faut en retenir.

Le budget de Morlaix communauté a été voté par les élus, lundi 11 mars 2024.

Le budget de Morlaix communauté a été voté par les élus, lundi 11 mars 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’était le gros morceau du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024 : le budget. Pendant environ 1 h 30, il a été présenté et analysé. Vous êtes allergiques aux chiffres ? Pas de problème, nous en avons choisi Cinq pour vous aider à comprendre ce budget 2024, qui cache de beaux projets.

0 pour les taux

Cela avait été annoncé et la promesse a été tenue : les taux ne bougent pas, ou presque, pour la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (10,19 %), sur le foncier bâti (3 %), sur le foncier non-bâti (1,99 %), et sur la cotisation foncière des entreprises (25,01 %), par rapport à 2023. En effet, Morlaix communauté ne vote pas d’augmentation, comme depuis 2018, en revanche, les bases, elles, évoluent, c’est ce qui explique que la note changera pour les habitants. Les bases ont bougé de « 3,9 % en 2024 », précise François Girotto, élu communautaire. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ne bouge pas non plus.

En 2024, plusieurs millions d’euros vont être investis sur le territoire de Morlaix communauté. | ARCHIVES OUEST FRANCE

45 millions d’euros pour la section d’investissement

La somme est colossale, et se décompose comme suit : environ 30 millions d’euros pour les opérations réelles, 10 millions de restes à réaliser et 4 millions d’euros en amortissement des subventions et avances sur travaux. Parmi les projets notables, il y a le musée des Jacobins, l’Espace des sciences, mais aussi, les travaux pour la maison de la culture et de la langue bretonnes. Plus de 4 millions d’euros seront également consacrés à l’aménagement, l’habitat, les mobilités et la mer et le littoral.

59 millions d’euros pour la section de fonctionnement

Ce budget, qui permet de faire fonctionner les services de la collectivité (énergie, personnels, gestion des équipements communautaires comme l’Espace des sciences…), est alimenté par les recettes fiscales, à hauteur de 38 millions en 2024, contre 36 millions en 2023. À noter : les tarifs des ports, qui sont présents dans ce budget, vont augmenter de 4,5 % pour la plaisance.

Dans un registre plus positif, les coûts liés à l’énergie ont diminué de 24 % pour l’électricité et 50 % pour le gaz.

9 ans de capacité de désendettement

Les chiffres du budget présentés ci-dessus doivent permettre « une montée en puissance sur les années 2024 à 2026, à 20 millions d’euros en investissements effectivement réalisés », explique François Girotto. Pour financer les investissements, d’ici 2026, la capacité de désendettement de la collectivité devrait être de 9 ans, contre 3,1 ans, fin 2023.

13,03 € pour la taxe Gemapi

Pour 2024, la taxe Gemapi va légèrement augmenter, et devrait passer de 10,41 € en 2023 à 13,03 € en 2024, par habitant et par an. Cela va permettre à Morlaix communauté de récolter 942 900 €, qui vont notamment financer l’engagement de l’étude de l’avant-projet pour la réouverture de la rivière à Morlaix, des travaux de restauration des deux masses d’eaux du Pontplaincoat et du Lapic, ou encore l’entretien des 27 km de cours d’eau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/dette-investissements-taux-voici-ce-qui-faconne-le-budget-de-morlaix-communaute-pour-2024-2010d5a2-e07c-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Dans la baie de Locquirec, un tracteur communal se retrouve envasé

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Un tracteur de la commune de Locquirec s’est retrouvé envasé, mardi 12 mars 2024, alors qu’il circulait sur la plage près du port de la commune.

Un tracteur s’est retrouvé envasé à Locquirec (Finistère), mardi 12 mars 2024. Pompiers et gendarmes ont été mobilisés sur place, sans parvenir à l’extraire.

Un tracteur s’est retrouvé envasé à Locquirec (Finistère), mardi 12 mars 2024. Pompiers et gendarmes ont été mobilisés sur place, sans parvenir à l’extraire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un tracteur de la commune de Locquirec (Finistère) s’est retrouvé envasé sur la plage, près du port, mardi 12 mars 2024. Afin de tenter de l’extraire, les pompiers ont été sollicités vers 16 h 15.

Attendre la marée basse pour le sortir

Désormais, il faudra attendre la marée basse, soit tard mardi au soir, soit mercredi 13 mars, pour tenter de le sortir de la vase.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/dans-la-baie-de-locquirec-un-tracteur-communal-se-retrouve-envase-db7a3666-e096-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

En Côtes-d’Armor, ils se mobilisent pour « sauver » un barrage hydroélectrique de la destruction

Anne-Lyse RENAUT. Publié le

Il y a un mois, ils ont lancé une pétition pour sauver le barrage hydroélectrique du Pont-Rolland, situé entre Hillion et Morieux (Lamballe-Armor). Ce mardi 12 mars 2024, ils ont organisé une première action pour que « la population se mobilise » avec eux.

Les « Amis du Pont-Rolland » veulent sauver le barrage situé entre Morieux et Hillion.

Les « Amis du Pont-Rolland » veulent sauver le barrage situé entre Morieux et Hillion. | OUEST-FRANCE

Ils veulent  sauver  le barrage du Pont-Rolland de la destruction, entre Morieux (Lamballe-Armor) et Hillion. Ce mardi 12 mars 2024, une première action a été lancée par les « Amis du Pont-Rolland ». Ils étaient un petit noyau, six au total, devant le barrage, pour appeler  le plus grand nombre de personnes à se mobiliser  .

Lire aussi : « On nous prive d’une production locale d’électricité » : ce barrage breton pourrait être détruit

Ces derniers veulent empêcher la destruction de ce barrage hydroélectrique par les services de l’État. Ils ne veulent pas de porte-parole et souhaitent rester anonymes pour  que la population s’approprie cette cause  .

Une pétition lancée en ligne

Ce sont eux qui ont lancé la pétition « Sauvons notre barrage hydroélectrique du Pont-Rolland », samedi 10 février 2024, sur le site change.org. Elle cumulait, ce mardi 12 mars 2024, plus de 1 140 signatures.

Persuadés que la  mobilisation  pourra faire changer d’avis l’État, les « Amis du Pont-Rolland » souhaitent également que les  élus locaux s’emparent du sujet . Ils citent l’exemple du barrage du Drennec, à cheval entre les communes de Sizun et de Commana (Finistère), « soutenu par des pouvoirs publics locaux ».

 Je trouve aberrant qu’on aille détruire cette réserve d’un million de m³ d’eau, alors qu’on nous dit qu’on va manquer d’eau et qu’il y aura des sécheresses dans les années à venir  , indique un membre des « Amis du Pont-Rolland ».

Une réunion publique bientôt organisée

Ce barrage, qui existe depuis 88 ans, est à l’arrêt depuis 2014. Sa réhabilitation permettrait  de produire de l’électricité locale  , expliquent les initiateurs de la pétition.  Il y a une politique générale qui vise à détruire les petites structures comme ce barrage  , dénoncent-ils. Une réunion va bientôt être organisée pour continuer de  mobiliser la population  .

En parallèle des « Amis du Pont-Rolland », un collectif de citoyens, qui compte parmi ses membres André Ollivro, connu pour sa lutte contre les marées vertes, va rencontrer la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), jeudi 14 mars 2024, à 14 h, pour évoquer l’avenir de ce barrage.

https://www.ouest-france.fr/environnement/en-cotes-darmor-ils-se-mobilisent-pour-sauver-un-barrage-hydroelectrique-de-la-destruction-1f5ca5b2-e092-11ee-b500-8385a3b868c8

 

Ouest-France

« Conclure les dernières négociations » : bientôt un nouveau repreneur pour le golf de Carantec ?

Sarah HUMBERT. Publié le

Une recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) du pays de Morlaix (Finistère), gestionnaire du golf de Carantec, a été votée par les élus de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024. Voici ce que cela implique.

Le golf de Carantec (Finistère), offre une vue sur la baie de Morlaix.

Le golf de Carantec (Finistère), offre une vue sur la baie de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est une page de plus vers la fin d’un épais livre. Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024 au soir, les élus ont voté en faveur de la recapitalisation de la SEM (Société d’économie mixte) des pays de Morlaix, gestionnaire du golf.

La SEM, notamment financée par Morlaix communauté et la commune de Carantec, se retire de la gestion de l’équipement, qui est déficitaire depuis des années.

Vers une dernière recapitalisation

La fin de la délégation à la SEM aura lieu le 17 mai 2024. Jusqu’à cette date, elle doit mener à bien l’exploitation de l’équipement, et « cela nécessite un certain nombre de financements et une recapitalisation de Morlaix communauté et la commune de Carantec », a rapporté Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie.

La recapitalisation s’élève à 96 408 € pour Morlaix communauté, et 78 876 € pour la commune de Carantec. La somme a été calculée suivant le montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.

La poursuite de l’activité assurée

« Ce qui nous importait, c’est de pouvoir assurer la poursuite de l’activité et nous l’aurons », a indiqué le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. Le golf devrait en effet être repris : « Nous sommes en train de conclure les dernières négociations ».

Pour Nicole Segalen Hamon, maire de Carantec : « C’est une histoire qui dure depuis longtemps, nous avons pu nous mettre collectivement autour de la table. […] J’ai h âte d’avoir un dernier temps d’échange pour conclure ce dossier. » Le conseil municipal de Carantec va évoquer le sujet, mardi 12 mars 2024.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/conclure-les-dernieres-negociations-bientot-un-nouveau-repreneur-pour-le-golf-de-carantec-5384a3b2-e06a-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Espace aquatique à Plourin-lès-Morlaix : d’importants travaux à venir après les dégâts de la tempête

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Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024, les élus ont évoqué la piscine de Plourin-lès-Morlaix, fermée depuis le passage de la tempête Ciaran.

Depuis novembre 2023, la piscine de Plourin-lès-Moraix (Finistère), est fermée. Elle a été endommagée par la tempête Ciaran.

Depuis novembre 2023, la piscine de Plourin-lès-Moraix (Finistère), est fermée. Elle a été endommagée par la tempête Ciaran. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024 au soir, à l’occasion d’une délibération sur une procédure de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation de l’espace aquatique communautaire, à savoir la piscine de Plourin-lès-Morlaix, Jean-Paul Vermot, président de l’Agglo, a donné des nouvelles de l’équipement.

La structure béton n’aurait pas été touchée

Il a été endommagé par la tempête Ciaran, et est fermé depuis . « Je parle au conditionnel, mais il semblerait que la structure béton n’ait pas été touchée », a-t-il indiqué. C’est ce qui avait été craint dans un premier temps.

Face à cela, si ces éléments sont confirmés, il s’agirait alors de réaliser « des travaux de bardage conséquents. […] L’expert nous accompagne sur des solutions techniques qui pourraient prendre plus ou moins de temps, avec des entreprises spécialisées dans les travaux de bardage », a conclu l’élu. Aucune date de réouverture n’est pour le moment annoncée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/espace-aquatique-a-plourin-les-morlaix-dimportants-travaux-a-venir-apres-les-degats-de-la-tempete-72d2feb6-e066-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Au conseil de Morlaix communauté, l’aéronautique et la compagnie aérienne Celeste font débat

Sarah HUMBERT. Publié le

L’aéronautique a fait débat, lors de conseil de Morlaix communauté (Finistère), lundi 11 mars 2024. Les échanges ont notamment porté sur les soutiens financiers apportés à ce milieu par la collectivité.

L’aéroport de Morlaix (Finistère), a suscité des débats lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024.

L’aéroport de Morlaix (Finistère), a suscité des débats lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les échanges ne sont pas montés dans les tours, lundi 11 mars 2024 lors du conseil de Morlaix communauté, mais la question du soutien financier à la filière aéronautique a fait parler.

Nolwenn Malengreau, élue, a réagi aux sommes allouées au secteur de l’aéronautique, après la lecture d’une délibération concernant le budget et des révisions d’autorisation de programme.

« C’est une erreur de soutenir aussi fortement cette filière »

Elle énumère : « 10 millions d’euros sont prévus pour les travaux de réfection de la piste de l’aéroport. […] Depuis le début du mandat, on a déjà voté deux millions d’avance remboursable pour la compagnie Celeste, 200 000 € pour l’isolation des bâtiments d’Icare, 800 000 € pour un simulateur de vol […]. Il me semble aujourd’hui que c’est une erreur de soutenir aussi fortement cette filière, au vu de la situation de la planète. […] Il est temps de choisir de soutenir les transitions avec ces montants-là plutôt que la filière aéronautique. J’espère qu’on va prendre conscience de notre responsabilité en tant que collectivité. »

Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, a répondu : « J’entends les arguments, qui ont été déjà largement développés au sein de la collectivité. » Nolwenn Malengreau s’est abstenue.

Celeste toujours dans l’attente de sa licence d’exploitation

Après la présentation des aides accordées sur le territoire, dont près de 700 000 € sont là aussi consacrés à l’aéronautique, l’élue a également demandé des nouvelles de la compagnie Celeste, basée à Morlaix et qui prévoit d’exploiter la ligne Brest-Orly.

Jean-Paul Vermot a répondu pour les deux millions d’euros d’avance remboursable que « l’argent n’avait pas encore été débloqué ». Cette avance est conditionnée par l’obtention d’une licence d’exploitation par Celeste, qu’elle n’a toujours pas eue, malgré, d’après l’élu, « avis favorable de la DGAC, la Direction générale de l’Aviation civile ». Il appuie : « Il manque la signature du ministre des Transports, Patrice Vergriete, pour que ce projet connaisse un dénouement heureux. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/au-conseil-de-morlaix-communaute-laeronautique-et-la-compagnie-aerienne-celeste-font-debat-1501c414-e072-11ee-94a7-1385a6efe21e

 

Ouest-France

Dans ce centre de santé du Finistère, kiné, médecin et sage-femme auront tous le même salaire

Sarah HUMBERT. Publié le

Le centre de santé communautaire de Plounéour-Ménez (Finistère) était au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 11 mars 2024 au soir. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est, ce projet ? Comment va-t-il s’organiser ? On vous explique.

Un centre de santé communautaire va s’installer à Plounéour-Ménez, près de Morlaix (Finistère), d’ici octobre 2024.

Un centre de santé communautaire va s’installer à Plounéour-Ménez, près de Morlaix (Finistère), d’ici octobre 2024. | JEAN-MICHEL NIESTER/OUEST-FRANCE

À Plounéour-Ménez (Finistère), dans les monts d’Arrée, un centre de santé communautaire va ouvrir, d’ici octobre 2024. Il s’agit du premier dans le département, du 5e en Bretagne, mais surtout « du premier en milieu rural dans la région, voire dans le pays », s’avance Sébastien Marie, le maire de la commune. Lundi 11 mars 2024, une délibération a été votée par Morlaix communauté, afin de faire avancer le projet.

Mais qu’est-ce que c’est, un centre de santé communautaire ? Comment ça s’organise, qu’est-ce que ça change, et pourquoi c’est important pour les habitants du territoire ? On vous explique.

Comment s’organise un centre de santé communautaire ?

Sébastien Marie maîtrise le sujet. Il vulgarise : « Un centre de santé communautaire est géré par une association. Les professionnels sont des salariés de l’association. »

Jusqu’ici, rien d’original. Là où cela change, c’est « qu’il y a une égalité salariale entre tous, du médecin au kinésithérapeute à la sage-femme », détaille-t-il.

Le concept a vu le jour dans les quartiers prioritaires, urbain. « Il cherche à permettre un meilleur accès à une bonne santé […] par des soins primaires de qualité, des activités de promotion de la santé, de soutien à l’accès aux droits et de lutte contre les inégalités sociales et les discriminations […] », détaille Anne-Catherine Lucas, rapporteuse de la délibération, et chargée de la cohésion sociale pour l’Agglomération.

Concrètement, l’idée est d’aller au plus près des habitants, pour répondre à tous leurs besoins en matière de santé et de social. Au centre de santé communautaire, « le tiers payant sera appliqué d’office », souligne Sébastien Marie.

Concrètement à Plounéour-Ménez, comment ça va se passer ?

Le projet remonte à il y a trois ans environ. L’association, qui regroupera les professionnels de santé, est déjà créée : elle se nomme L’Atelier en santé et regroupe, pour le moment, cinq personnes, à savoir « deux médecins généralistes, une sage-femme, une orthophoniste, un kinésithérapeute », détaille le maire. Un temps infirmier, pour de la prévention, est également prévu.

Lire aussi : Dans le pays de Morlaix, voilà en 5 chiffres, pourquoi c’est compliqué d’avoir rendez-vous chez un docteur

À terme, le centre de santé communautaire va s’installer dans l’ancienne bibliothèque de la commune, après sa rénovation et son agrandissement, dont le coût est estimé à 1,2 million d’euros. Mais en attendant, les professionnels assureront les consultations dans des modulaires, installés près du centre-ville de la commune, à partir d’octobre 2024.

C’est pour apporter un soutien financier à cette installation en modulaire, sur 280m² environ, qu’une délibération a été validée lundi 11 mars 2024 lors du conseil communautaire. Morlaix communauté va mettre la main à la poche à hauteur de 158 546 €, d’ici 2026.

Qu’est-ce que ça va apporter à la commune ?

Tout d’abord, une offre de soin, à proximité des habitants, dans une zone rurale. Mais pour Sébastien Marie, cet équipement et surtout ses salariés vont rayonner au-delà des frontières de sa commune. Il pense toucher des habitants de la communauté de communes des monts d’Arrée, eux aussi concernés par des difficultés d’accès aux soins, ou encore de la communauté de communes du pays de Landivisiau, avec « la proximité de Commana », appuie-t-il.

Par ailleurs, grâce à son action de prévention, le centre de santé communautaire met en place une stratégie à long terme. Anne-Catherine Lucas souligne : « Pour 1 € dépensé dans la prévention, on gagne 10 € face à d’éventuelles maladies par la suite. »

Pourquoi est-ce que ce projet est important ?

La commune d’un peu plus de 1 200 habitants ne compte, à ce jour, pas de médecin. Cela sera donc une nouvelle offre. Mais surtout, avec son aspect social, « le centre de santé communautaire est au plus près du serment d’Hippocrate », appuient Anne-Catherine Lucas et Sébastien Marie, à savoir, soigner quiconque et ne pas se laisser « influencer par la soif du gain », indique le conseil national des médecins.

L’installation définitive du centre de santé communautaire dans l’ancienne bibliothèque est prévue d’ici 2027 ou 2028 environ. À noter, le bâtiment restera communal, il sera loué à l’association via un bail emphytéotique. Le projet bénéficie déjà du soutien de la Région, à hauteur de 187 000 €.

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-ce-centre-de-sante-du-finistere-kine-medecin-et-sage-femme-auront-tous-le-meme-salaire-205c12e8-dfd6-11ee-b663-876be68e305a

 

Ouest-France

Pour baisser les prix, cette agglo du Finistère lance un achat groupé de bois bûche et de pellets

Sarah HUMBERT. Publié le

Se chauffer a un coup, et cela, Morlaix communauté (Finistère) le sait bien. Lundi 11 mars 2024, lors du conseil, les élus ont voté en faveur d’une délibération qui va permettre aux particuliers et professionnels de faire des achats groupés de bois bûche et de pellets. Explications.

Avec cet achat groupé de Morlaix communauté, l’idée est de faire baisser le prix pour le bois bûche et les pellets.

Avec cet achat groupé de Morlaix communauté, l’idée est de faire baisser le prix pour le bois bûche et les pellets. | PATRICK GUYOMARD / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Alors que le coût de l’énergie a impacté tous les budgets, ceux des particuliers, des professionnels, des agglomérations, Morlaix communauté, dans le Finistère, a décidé de proposer à ses habitants un achat groupé pour les pellets et le bois bûche.

Ce dispositif s’adresse « aux personnes privées, publiques, physiques et morales », indique la délibération présentée en ce sens, lundi 11 mars 2024 au soir.

Des pellets de chauffage, prêts à servir. | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE

Une subvention de 6 000 €

L’idée, en massifiant les volumes de commandes, est de sécuriser l’approvisionnement, tout en tirant les prix vers le bas. Dans ce cadre, Morlaix communauté a décidé de s’associer avec Heol, l’agence locale de l’énergie, à la société Emendi Groupe, aussi connue sous le nom d’Achetons groupé. Une subvention de 6 000 € sera versée à Heol pour mettre en place le projet.

Une entreprise qui livre du bois en vrac à un particulier (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lire aussi : Dans cette commune du Finistère, le prix du gaz pourrait bondir de 412 % entre 2022 et 2023

Par an, plus de 300 tonnes de pellets sont consommées par Morlaix communauté pour chauffer ses installations.

Vers une structuration de la filière locale ?

Le dispositif, avec tous ses détails, devrait être présenté sur le site de Morlaix communauté d’ici mi-avril 2024. Cet hiver, des habitants pourraient donc se chauffer avec du bois bûche ou des pellets achetés via la collectivité. Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, annonce déjà : « Nous n’irons pas chercher du bois dans des contrées lointaines. »

L’approvisionnement se voudra donc local au maximum. Nolwenn Malengreau, élue communautaire, a souligné : « Si on est attentif à la provenance, cela pourrait permettre de structurer une filière sur le territoire et d’avoir une ressource locale, exploitée de manière soutenable, à long terme. »

Le président de Morlaix communauté a répondu qu’il « y a des éléments de structuration de la filière locale, nous avons des discussions sur le sujet. […] Nous menons une vraie réflexion. »

Au-delà du bois bûche et des pellets, Morlaix communauté voit même plus loin, et n’exclut pas « de développer ce type de prestation » pour d’autres produits. « C’est une première tentative », conclut Jean-Paul Vermot.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/pour-baisser-les-prix-cette-agglo-du-finistere-lance-un-achat-groupe-de-bois-buche-et-de-pellets-907cbd34-dfd1-11ee-b663-876be68e305a

 

Ouest-France

Cap sur la certification « ports propres » pour Paimpol : on vous explique les enjeux

Léa COUPAU. Publié le

Ils sont une vingtaine en Bretagne dont trois dans les Côtes-d’Armor à l’avoir : la certification européenne « ports propres ». Le port de Paimpol (Côtes-d’Armor) aspire à être l’un des prochains sur la liste. Explications.

Le port de Paimpol, géré depuis 2022 par la société publique locale (SPL) Eskale d’Armor, est sur la voie pour obtenir la certification "ports propres".

Le port de Paimpol, géré depuis 2022 par la société publique locale (SPL) Eskale d’Armor, est sur la voie pour obtenir la certification "ports propres". | OUEST-FRANCE

Établir un diagnostic environnemental, s’équiper d’aires de carénages ou encore sensibiliser les usagers sont autant de démarches pour obtenir la certification « ports propres. » Ils sont 104 en France à l’avoir, dont vingt en Bretagne et trois dans les Côtes-d’Armor. Et bientôt davantage ?

Le port de Paimpol, géré depuis 2022 par la société publique locale (SPL) Eskale d’Armor, est sur la voie pour obtenir le sésame. Pour quand exactement ?  Le plus rapidement possible , indique Christophe Baudry, directeur général d’Eskale d’Armor, qui esquisse l’horizon 2025.

Lire aussi : Déconstruction navale dans le port de Paimpol : comment ça marche ?

Quésako, la certification Port propre ?

Créée en 2011 pour les ports, elle est attribuée par l’agence française de certification Afnor. Elle traduit l’engagement des gestionnaires de ports sur le développement durable et la préservation des milieux marins. Pour l’avoir, un diagnostic est réalisé. S’ensuit un plan d’action autour de cinq volets : le bilan environnemental, la gestion des pollutions chroniques, accidentelles, la formation du personnel ou encore la sensibilisation des usagers. C ’est une démarche volontaire. La certification, renouvelable, est accordée pour trois ans après un audit d’Afnor.

Quels sont critères scrutés précisément par l’Afnor ?

Premier d’entre eux, la maîtrise des volumes d’eau et d’énergie consommés. Deuxième critère : la gestion des pollutions courantes qui doivent être maîtrisées avec, par exemple, une station de pompage des eaux usées. Du côté des pollutions accidentelles, elles doivent être retenues par un kit anti pollution et l’organisation de procédures d’urgence. Autres impératifs, la mise à disposition d’une aire de carénage adaptée et d’espaces équipés de poubelles de tri pour les déchets ménagers des plaisanciers et des professionnels. La formation des agents portuaires et la sensibilisation des usagers avec une signalétique précise sont les deux derniers critères.

Où en est Paimpol ?

À Paimpol, la volonté n’est pas nouvelle. Un premier bilan a été fait, pendant un an, été comme hiver, sur le port, et le résultat est  sans grande surprise  pour les gestionnaires. Il y a du bon et du moins bon. Manque d’affichage, de cendriers, de distributeurs de sac à déjection… et d’indice sur la gestion des pollutions, que ce soit chez les professionnels, les plaisanciers ou les touristes. Car tout compte : les déchets des poubelles qui s’envolent et se jettent dans l’eau, les émissions des pots d’échappement des véhicules, un bateau qui coule, les fuites de moteurs…

Ici, « on a de la pêche, du commerce, les chantiers et c’est autant d’acteurs à mettre dans la boucle pour voir comment faire pour avancer tous ensemble dans cette démarche permanente d’amélioration environnementale , poursuit Christophe Baudry. Mais en ne forçant personne.  Sinon, on n’y arrivera pas. Il faut que cela soit une synergie. 

Quelles étapes à suivre pour le port de plaisance ?

Pour l’heure, et en s’appuyant sur le premier bilan,  il y a des petites choses qu’on pourra faire facilement - communication, affichage . D’autres, plus complexes. Il faut notamment qu’on fasse un point sur quoi faire en cas de pollution, quels sont les dispositifs , liste le responsable qui prévient :  On passera dans la phase d’audit - pour avoir la certification - qu’au moment où on le sentira . Les gestionnaires attendent également les résultats de requalification de la façade maritime du port, lancée par GPA, la Ville et Eskale d’Armor.

Lire aussi : Grandes marées. Ce qu’il faut savoir avant de pratiquer la pêche à pied, autour de Paimpol

Qu’en est-il ailleurs dans les Côtes-d’Armor ?

Dans le département, les ports du Légué, Dahouët, et Saint-Cast Port d’Armor ont tous les trois obtenu la certification. Mais in fine,  tous vont participer à cette démarche , appuie Christophe Baudry dont la société publique locale gère aujourd’hui 5 ports et 1 810 places.

https://www.ouest-france.fr/mer/cap-sur-la-certification-ports-propres-pour-paimpol-on-vous-explique-les-enjeux-985584ae-dfa0-11ee-b663-876be68e305a

 

Ouest-France

À quoi est dû le trou béant dans la chaussée entre Guimaëc et Locquirec ?

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Sur la route de la Corniche entre Guimaëc et Locquirec (Finistère), à hauteur de Poul Rodou, une partie de la route s’est effondrée, laissant un trou béant. L’œuvre du ruisseau souterrain gonflé par les pluies. Mais le combler n’est pas si simple…

Juste sous l’ancien café-livres, avant la descente vers la plage de Poul Rodou, un trou de quatre mètres de profondeur, fragilise la chaussée.

Juste sous l’ancien café-livres, avant la descente vers la plage de Poul Rodou, un trou de quatre mètres de profondeur, fragilise la chaussée. | OUEST-FRANCE

C’est impressionnant ! Sur la route de Poul Rodou en limite de Locquirec et de Guimaëc (Finistère), le trou de quatre mètres de profondeur est là. Depuis le 11 mars 2024, date de l’agrandissement du trou par le syndicat de voirie intervenu avec une pelleteuse pour voir ce qui se passait après l’affaissement de la chaussée d’au moins un mètre, la semaine précédente. Les abords de la route ont été protégés.

Ce n’est pas vraiment une surprise : « C’est là où passe le ruisseau, les pluies abondantes de ces dernières semaines ayant fait leur œuvre. Il a détruit les buses, sans doute déjà mal en point, car elles doivent dater des années 1970 », explique Thierry Merrant, conseiller délégué aux travaux à la mairie de Locquirec.

Au passage, cette dépression a mis à mal les plantations faites dans le cadre des travaux d’aménagement du carrefour de Poul Rodou en 2023. « Au moment des travaux, les engins ne sont pas allés jusqu’à quatre mètres de profondeur, là où se trouvent les buses. »

« Une opération périlleuse »

Sur place, Thierry Merrant et André Nédélec, adjoint de Guimaëc, surveillent l’évolution. Pas question pour autant de combler le trou à l’aveugle, il faut renforcer les bords avant toute intervention pour la pose d’une nouvelle buse et le comblement de la cavité. « Une opération périlleuse. »

Par la suite, des études géologiques permettront de dresser un diagnostic de l’état des autres buses sur toute la ligne médiane du parking, là où passe le ruisseau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-quoi-est-du-le-trou-beant-dans-la-chaussee-entre-guimaec-et-locquirec-39c0d20c-dfca-11ee-9f83-f8f0203f0431

 

Ouest-France

« Un carnage » : une enquête ouverte après une battue aux cervidés en Bretagne

Maxime LAVENANT. Modifié le Publié le

Une battue organisée fin novembre 2023 en Centre-Bretagne, à Langonnet (Morbihan), interroge les enquêteurs de l’Office français de la biodiversité, qui soupçonnent un dépassement des quotas.

Les quotas de chasse auraient été dépassés lors d’une battue aux cervidés organisée fin novembre 2023 à Langonnet (Morbihan).

Les quotas de chasse auraient été dépassés lors d’une battue aux cervidés organisée fin novembre 2023 à Langonnet (Morbihan). | PHOTO D’ILLUSTRATION THIERRY CREUX / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Que s’est-il passé fin novembre 2023, sur les hauteurs du Minez-Du, à Langonnet (Morbihan) ? Dans le milieu de la chasse, une battue aux cervidés organisée par la société locale de chasse n’en finit plus d’alimenter les rumeurs.

Ce jour-là, sept grands gibiers auraient été tirés, soit un de plus que la limite fixée par le plan de chasse établi chaque année par la Fédération départementale. Si les dépassements existent, ils se produisent plutôt en fin de saison, de manière accidentelle, quand les quotas sont proches d’être atteints. Généralement, l’affaire se règle d’un simple signalement auprès de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui se contente d’un rappel à la loi.

Mais, dans ce dossier  opaque , pour reprendre les termes d’un cadre de la Fédération des chasseurs du Morbihan, plusieurs lignes rouges pourraient avoir été franchies.

D’abord, sur les conditions de la battue, qui s’apparentent à un  carnage , selon plusieurs membres de la société de chasse de Langonnet. Les sept prélèvements seraient le fait de deux chasseurs sur une même harde.  Si c’est confirmé, ce n’est pas glorieux, pas éthique , grince-t-on au sein de la Fédération. Mais pas illégal pour autant.

Démission

En revanche, la Fédération s’interroge sur le septième prélèvement, dont elle n’avait pas été informée. Des soupçons de dissimulation, ce qui peut s’apparenter à du braconnage, l’ont conduite à solliciter l’ouverture d’une enquête auprès de l’OFB.  Si une infraction a été commise, nous nous porterons partie civile , commente sobrement le directeur de la Fédération morbihannaise des chasseurs, Bruno Jaffré.

La Fédération dit attendre les conclusions de l’enquête avant de prendre d’éventuelles sanctions. Mais le sujet a déjà des répercussions. Bernard Stéphant, l’inamovible président de la société de chasse de Langonnet, l’une des plus importantes du Morbihan, a démissionné de son poste d’administrateur de la Fédération morbihannaise.  Je n’étais pas à la battue, je ne suis au courant de rien , répond-il au téléphone, courroucé, avant de raccrocher.

Sollicité, l’OFB n’a pas souhaité répondre à nos questions. Selon nos informations, ses enquêteurs ont déjà procédé à plusieurs auditions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/langonnet-56630/un-carnage-une-enquete-ouverte-apres-une-battue-aux-cervides-en-bretagne-424c595c-dfb4-11ee-a459-4d0565cc4317

 

Ouest-France

Le kiosque va définitivement baisser ses rideaux, quai d’Aiguillon à Lannion

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Son kiosque sera bientôt gommé du paysage en raison de l’aménagement des quais à Lannion (Côtes-d’Armor). Serge Guégou refuse en effet de s’installer côté Poste. C’est une page qui se tourne, le kiosquier jette l’éponge !

Mardi 12 mars 2024, Serge Guégou baissera définitivement les rideaux de son cher kiosque, quai d’Aiguillon à Lannion (Côtes-d’Armor). Une page se tourne.

Mardi 12 mars 2024, Serge Guégou baissera définitivement les rideaux de son cher kiosque, quai d’Aiguillon à Lannion (Côtes-d’Armor). Une page se tourne. | OUEST-FRANCE

Les jours du kiosque historique du quai d’Aiguillon sont comptés à Lannion (Côtes-d’Armor). Après le départ du manège, Serge Guégou est la seconde victime collatérale de l’aménagement des quais. Et ce n’est pas simple de voir son outil de travail être purement et simplement gommé du paysage.  C’est décidé, mercredi, je range tout et j’arrête. 

Lire aussi : À Lannion, le manège du quai d’Aiguillon a fait son dernier tour de piste ce dimanche

La municipalité lui proposait, certes, un déménagement côté Poste mais de cette proposition, il n’en veut pas. En clair, il préfère jeter l’éponge.

À découvrir

Une page se tourne et, ce mardi 12 mars 2024, il va vendre ses derniers journaux et dire au revoir à sa chère clientèle. Ce n’est que mercredi qu’il baissera définitivement le rideau. « J’aurai la journée pour mettre tout en caisse »,conclut-il.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/le-kiosque-va-definitivement-baisser-ses-rideaux-quai-daiguillon-a-lannion-b504bd78-dfb3-11ee-9f83-f8f0203f0431

 

Ouest-France

Le Département investit 50 millions d’euros pour le vélo : ce qui change dans le Pays de Morlaix

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Jeudi 7 mars 2024, les nouvelles voies cyclables prévues par le Plan Vélo du Finistère ont été présentées aux élus de Morlaix et Plouigneau (Finistère). Voici ce qu’il faut savoir.

Les trajets à vélo sont très prisés des habitants du pays de Morlaix, selon les élus présents.

Les trajets à vélo sont très prisés des habitants du pays de Morlaix, selon les élus présents. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

De nouveaux itinéraires cyclables dans le pays de Morlaix. Le conseiller chargé des routes du Finistère, Pierre Ogor, est venu présenter, jeudi 7 mars 2024, une carte des aménagements prévus dans le Plan vélo, adopté par le département le 8 février 2024. Selon lui, les « mobilités douces, marche et vélo, sont devenues une réalité à laquelle on doit s’adapter. » La somme de 50 millions d’euros, pour la totalité du département, sera investie en deux fois : 20 millions pour la période 2022-2028, et 30 millions pour 2028-2034.

Les projets d’itinéraires et aménagements du maillage cyclables dans le Pays de Morlaix. SOURCE : Département du Finistère. | OUEST-FRANCE

Dans un premier temps, d’ici à 2028, ce sont des tronçons entre Saint-Pol-de-Léon et deux villes, Santec et Sibiril, qui devraient être ajoutés, ainsi qu’une voie reliant Morlaix à Plouigneau. « Les habitants ont beaucoup d’impatience autour du vélo, a confirmé le premier adjoint de Plouigneau, Roger Héré. Il y a urgence à s’y engager. » Le trajet est prisé pour se rendre au travail, selon les élus présents.

Les trajets du quotidien pris en compte

Si l’augmentation du nombre de cyclistes, touristes comme sportifs, est constatée, ce sont les trajets quotidiens qui devraient donc être plus pris en compte désormais. « Jusqu’à maintenant, on a privilégié les trajets pour le plaisir, au bord des côtes, observe Pierre Ogor. Désormais, on voudrait plutôt développer les trajets nécessaires à l’avenir ». Les nouvelles voies devraient cependant être raccordées aux itinéraires Vélodyssée et Vélomaritime.

Entre 2028 et 2034, les nouvelles pistes cyclables ou aménagements devraient relier Morlaix à Plouezoc’h et Pleyber-Christ, Landivisiau à Guimiliau en passant par Lampaul-Guimiliau, Cléder à Sibiril, et Saint-Pol-de-Léon à Plouénan. Les nouveaux projets routiers, comme le réaménagement prochain de la RD58, devraient désormais prendre en compte les cyclistes.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/le-departement-investit-50-millions-deuros-pour-le-velo-ce-qui-change-dans-le-pays-de-morlaix-60ae91d2-dd50-11ee-a459-4d0565cc4317

 

Ouest-France

Guimaëc. « Pas d’emprunts, pas d’augmentation de l’impôt »

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Samedi, le budget était au menu du conseil municipal. Côté investissements, l’installation de panneaux photovoltaïques et la réalisation d’une boucle de circulation douce sont au programme.

Le toit de l’école maternelle vient d’être recouvert de panneaux photovoltaïques.

Le toit de l’école maternelle vient d’être recouvert de panneaux photovoltaïques. | OUEST-FRANCE

Le budget prévisionnel 2024, présenté par la municipalité, laisse apparaître, une forte capacité d’autofinancement à hauteur de 159 603 €. « Il se renforce encore cette année, en raison de la stabilité des dépenses de fonctionnement et grâce au moindre impact de la dette de 412 000 €, par ailleurs en baisse, sur le budget principal », a indiqué le maire, Pierre Le Goff, samedi, lors du conseil municipal.

Deux budgets lotissement

Mis à part le chapitre des charges à caractère général, en hausse de 10 % « dont la moitié s’explique par l’inscription en fonctionnement de l’enterrement des réseaux en cours, route de Lanmeur, toutes les autres charges sont stabilisées. Un équilibre obtenu grâce à l’attention toute particulière que nous attachons aux dépenses d’énergie, qui passe par l’autoconsommation, avec l’installation des panneaux photovoltaïques sur le toit de la classe maternelle réalisés durant les vacances d’hiver, et bientôt sur le toit de la salle omnisports. »

Les dépenses prévues en investissements s’élèvent à 704 000 €, dont 339 000 € de report 2023. Les plus gros postes concernent la poursuite du projet de panneaux photovoltaïques (140 000 € au total) et le projet de boucle vélo piétons autour du bourg pour 165 000 €.

La commune n’a pas besoin d’emprunt : « Pas d’emprunt, pas d’augmentation de l’impôt », poursuit le maire. « Le taux d’endettement par habitant est très bas, la commune a une bonne marge de manœuvre, nous sommes confiants pour le futur. »

Deux budgets lotissements ont été créés, « les six lots de Park-Litou devraient être vendus cette année ». La commune présente un budget bien maîtrisé : « Mais il convient de faire attention au dynamisme des recettes extérieures. Il est probable que les droits de mutations indexés sur les ventes de maison baissent en 2024, la réforme de la DGF (dotation globale de fonctionnement) n’est pas favorable à notre territoire, malgré une hausse de la population guimaëcoise, et nous sommes enclins à penser que les fonds de péréquation alloués aux communes de notre secteur disparaissent dans les prochaines années. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/pas-demprunts-pas-daugmentation-de-limpot-ecb34196-de2c-11ee-9f83-f8f0203f0431

 

Ouest-France

Une adolescente de 14 ans prise à partie et frappée en Finistère, sa maman porte plainte

Julia TOUSSAINT. Publié le

La vidéo d’une lycéenne violentée par un groupe d’adolescents en centre-ville de Brest (Finistère) tourne sur les réseaux sociaux depuis jeudi 7 mars 2024, date des faits. La maman de la jeune fille a porté plainte pour vol, coups et blessures.

La police serait intervenue pour disperser le groupe, jeudi 7 mars 2024. Mais l’agression aurait repris quelques minutes plus tard, dans le secteur de Jean Jaurès.

La police serait intervenue pour disperser le groupe, jeudi 7 mars 2024. Mais l’agression aurait repris quelques minutes plus tard, dans le secteur de Jean Jaurès. | OUEST-FRANCE

La mère d’une adolescente de 14 ans a déposé plainte, jeudi 7 mars 2024, après l’agression qu’a subie sa fille aux alentours du Foyer du marin, dans le centre-ville de Brest. La vidéo qui tourne sur les réseaux sociaux est difficile à regarder : pendant plus de deux minutes, on y voit la jeune fille acculée devant un buisson, encerclée par un groupe de jeunes dont certains lui donnent des claques au visage et des coups sur le corps, pendant que d’autres rient et filment la scène.

Tout serait parti d’une bête histoire de jalousie avec d’anciennes copines. Celles-ci auraient demandé à la lycéenne de sortir de chez elle pour les rejoindre place de la Liberté, aux alentours de 16 h. « Mais un coup monté attendait ma fille », raconte la maman.

C’est là que le groupe, en particulier quatre filles, s’en serait pris physiquement à la victime et lui aurait volé son téléphone. Jusqu’à ce qu’un témoin appelle la police, qui serait intervenue en dispersant la bande. Mais l’agression aurait repris quelques minutes plus tard, dans le secteur de Jean Jaurès.

« J’aimerais les retrouver »

La lycéenne serait finalement parvenue à prendre la fuite en montant dans le tram, jusqu’au quartier de Pontanézen. C’est là que sa mère l’aurait retrouvée, « en pleurs et le visage gonflé ». La maman a alors déposé une plainte (que nous avons pu consulter) auprès du commissariat central de Brest, pour vol avec violence en réunion et coups et blessures. L’adolescente a été examinée à l’hôpital : elle ne présente pas de blessures graves mais souffre encore de griffures et de bleus liés à son agression.

Sur la vidéo, on peut voir que plusieurs personnes filment la scène sans y prendre part : « Je n’ai pas leur identité mais j’aimerais les retrouver. Ils sont complices à leur manière, c’est aussi pour ça que j’ai déposé plainte », rapporte la mère, qui dit avoir reçu des messages de menaces le soir même. « Ils disaient que ma fille n’avait pas assez « pris cher » et qu’ils allaient brûler ma maison ». L’une des agresseuses se serait excusée depuis.

La maman de la victime a prévenu le lycée que sa fille était encore traumatisée par cet épisode. Elle espère un jugement pour l’ensemble des agresseurs et spectateurs présents ce jour-là.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violences/une-adolescente-de-14-ans-prise-a-partie-et-frappee-en-centre-ville-de-brest-sa-maman-porte-plainte-96c0390e-defb-11ee-a459-4d0565cc4317

 

Ouest-France

Sur le marché de Plestin-les-Grèves, un « lâcher de poules » contre l’extension d’un élevage

Étienne LANNUZEL. Publié le

Le collectif « Sauve qui poules » a remis ça. Ce dimanche 10 mars 2024, une quarantaine de manifestants, déguisés en poulets, ont investi le marché de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor)  pour dénoncer l’agrandissement de la ferme avicole de Kerboriou. Un projet « d’un autre temps » qu’ils souhaitent invalider devant le tribunal administratif.

Adultes et enfants ont joué le jeu à l’heure du marché dominical, ce dimanche 10 mars 2024, à Plestin-les-Grèves.

Adultes et enfants ont joué le jeu à l’heure du marché dominical, ce dimanche 10 mars 2024, à Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE

Le collectif « Sauve qui poules » a l’habitude des coups d’éclat. Et il ne manque définitivement pas d’humour. Ce dimanche 10 mars 2024, ses soutiens ont cette fois-ci organisé un « lâcher de poules », à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor).

Depuis la place de l’église, transformée en poulailler, environ quarante manifestants, masqués à l’effigie de poulets, ont déambulé entre les étals du marché, sous le regard tantôt amusé, tantôt exaspéré des passants.

Accompagné par un joueur de binioù, le cortège a achevé sa marche devant la mairie. | OUEST-FRANCE

« D’un autre temps »

C’est de cette manière bon enfant que le collectif citoyen s’oppose depuis un an au Gaec Kerboriou. Cette exploitation a décidé, fin 2022, d’abandonner l’élevage bovin pour se consacrer exclusivement à l’aviculture. Soumis à une enquête publique, le projet, qui prévoit de tripler la production de volailles, a finalement été autorisé par la préfecture, en février 2023.

« Il va polluer, faire une viande de mauvaise qualité, envoyer de l’ammoniaque dans l’air et multiplier le trafic des camions, considère Jean, l’un des militants. Les bâtiments sont situés à 35 m d’un affluent du Yar, qui se jette dans la baie de la Lieue-de-Grève, sujette aux algues vertes. C’est aberrant et d’un autre temps. »

Les militants ont distribué des tracts pour convaincre les clients du marché. | OUEST-FRANCE

L’affaire portée devant le tribunal

Les deux agriculteurs de Kerboriou défendent quant à eux une ferme qui « tient la route », labellisée Nature d’Éleveurs et certifiée HVE 3 (haute qualité environnementale de niveau 3).

« On n’est pas contre Kevin L’Hostis et son père , clarifie Jean au nom de « Sauve qui poules ». On est contre le système agro-industriel, l’une des plaies de la Bretagne. »

Par l’intermédiaire de deux associations, dont Plestin environnement, le collectif a récemment engagé une procédure devant le tribunal administratif de Rennes afin que soit invalidé l’arrêté préfectoral autorisant l’agrandissement de l’exploitation. « À Priziac, ils ont réussi sur un élevage de cochons. Il y a une chance et j’y crois », conclut Jean.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/sur-le-marche-de-plestin-les-greves-un-lacher-de-poules-contre-lextension-dun-elevage-a202c8b0-deef-11ee-a459-4d0565cc4317

 

Ouest-France

Notre enquête. À Rennes, le garagiste de quartier mise sur l’accueil et des tarifs imbattables

Olivier MÉLENNEC. Publié le

Dans le quartier Sainte-Thérèse, à Rennes, Damien Masson, est un garagiste à l’ancienne. Dans son garage de 1 000 m2, il répare avec ses deux mécaniciens entre 60 et 70 voitures chaque semaine. Ses atouts : la réactivité et la proximité. Ainsi que des tarifs imbattables.

Damien Masson (au premier plan) et son équipe : Gwenaëlle Faisnel, la secrétaire, Jérôme Charles et Briac Baudet, les mécaniciens.

Damien Masson (au premier plan) et son équipe : Gwenaëlle Faisnel, la secrétaire, Jérôme Charles et Briac Baudet, les mécaniciens. | OUEST-FRANCE

En déambulant dans le quartier Sainte-Thérèse, à Rennes, c’est à peine si on remarque son existence. Rue de Châtillon, un atelier de réparation automobile de 1 000 mètres carrés de superficie se cache derrière une étroite façade en hauteur. En 2022, Damien Masson, 35 ans, a repris ce garage à l’ancienne dont le propriétaire partait à la retraite. Un choix de vie. « J’habite à côté, boulevard du Portugal, depuis quinze ans. Je peux amener mes enfants à l’école le matin. »

Rennais d’origine, Damien Masson a mis les mains dans la mécanique en regardant son père bricoler des mobylettes. « Il remettait les moteurs à neuf. » Après son apprentissage, il a exercé cinq ans comme salarié avant de se mettre à son compte à l’âge de 25 ans en reprenant un tout petit garage de 150 mètres carrés « avec les bureaux » à Bruz, en périphérie de Rennes. Avant de se lancer un « nouveau défi ».

Trois salariés

Aujourd’hui, il emploie trois salariés, deux mécaniciens et une secrétaire. Il a perdu le panneau d’agent Renault de son prédécesseur car il ne voulait pas faire de vente de véhicules, « le temps de faire un peu de trésorerie ». Qu’importe. L’activité de réparation se porte bien avec 60 à 70 véhicules réparés chaque semaine. Et, grâce à ses contacts, le garagiste peut utilement conseiller ses clients à la recherche d’un véhicule neuf ou d’occasion.

Désormais, il sous-traite les travaux de carrosserie. Finies les émanations de la cabine de peinture qui pouvaient faire tousser le voisinage. Il ne se sent pas à l’étroit. « J’ai été habitué à travailler dans 100 mètres carrés. Ici, 1 000 mètres carrés, c’est énorme. »

Le garage bénéficie de la proximité d’une station de métro. Les clients qui travaillent dans l’hypercentre de Rennes peuvent ainsi déposer leur voiture le matin et la reprendre le soir. L’essentiel de la clientèle reste cependant constitué par les habitants du quartier. La proximité est une notion fondamentale pour Damien Masson. « On essaie de rendre service. Il nous arrive de faire du dépannage et de donner un coup de câble à un papy ou une mamie. »

Les horaires s’adaptent aux contraintes des clients. Le garage ouvre dès 7 h 30 le matin. Damien Masson mise aussi sur la réactivité pour fidéliser sa clientèle. « Un rendez-vous à une date assez proche, quand le client appelle, on sait faire. »

Les clients échangent volontiers avec les mécaniciens et demandent leur avis sur les travaux à prévoir. « Les anciens aiment bien discuter de la pluie et du beau temps. »

« J’ai complètement confiance »

Autre atout, outre la proximité et l’accueil, les tarifs. « Nous sommes 30 à 40 % moins cher que les gros garages. Chez nous, une vidange coûte 160-170 euros avec une qualité d’huile et de filtres équivalente. » Le gros souci reste celui des pièces de rechange. Un fournisseur ravitaille le garage trois à quatre fois par jour, en fonction des réparations à faire. Mais il n’est pas toujours facile de trouver des pièces d’origine ou des composants électroniques. « Une voiture de plus de dix ans, ça se complique. Une voiture de moins de trois ans, aussi. »

17 h. Les clients commencent à défiler pour récupérer leur véhicule. Thierry, 68 ans, « un habitué depuis très longtemps », reprend sa Peugeot 308 qui vient de passer le contrôle technique. Il se dit « très satisfait » des prestations du garage. « J’ai complètement confiance. On fait ce qu’il faut faire, pas plus. Le patron est de bon conseil. J’ai d’ailleurs conseillé le garage à beaucoup de gens. »

Venue en voisine faire gonfler ses pneumatiques. Lucile dit apprécier « la proximité, la disponibilité et la pédagogie » de l’équipe du garage. « Ils expliquent ce qu’il y a à faire. C’est rassurant. »

Le garage du quartier Saint-Thérèse soigne sa réputation grâce au bouche-à-oreille. Sur Internet, aussi, il se distingue avec cinq étoiles, une note de 4,8 sur 5 et des commentaires élogieux. De quoi être confiant dans l’avenir. Damien Masson confie : « Je me vois ici pour un bon bout de temps. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/notre-enquete-a-rennes-le-garagiste-de-quartier-mise-sur-laccueil-et-des-tarifs-imbattables-d8ccbe88-d7e6-11ee-80d9-70055cb6efe2

 

Ouest-France

Militants condamnés après avoir bloqué la RN12 à Morlaix : un fest-noz organisé pour les soutenir

Sarah HUMBERT. Publié le

En mars 2023, des militants contre la réforme des retraites avaient bloqué la RN12 à Morlaix (Finistère). Cinq d’entre eux ont été condamnés à des amendes. Pour les soutenir, un fest-deiz et un fest-noz sont organisés à Pleyber-Christ, le 30 mars 2024.

Mercredi 22 mars 2023, une quarantaine de manifestants avaient bloqué, complètement, dès 7 h, l’une des voies de la RN12. Cinq manifestants ont été condamnés, ils organisent un fest-deiz et un fest-noz.

Mercredi 22 mars 2023, une quarantaine de manifestants avaient bloqué, complètement, dès 7 h, l’une des voies de la RN12. Cinq manifestants ont été condamnés, ils organisent un fest-deiz et un fest-noz. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un fest-deiz et un fest-noz sont organisés à Pleyber-Christ (Finistère), à la salle des fêtes, le 30 mars 2024, à partir de 16 h. L’événement a lieu en soutien aux manifestants qui avaient bloqué la RN12 à Morlaix, le 22 mars 2023, lors du mouvement contre la réforme des retraites. 

Une quarantaine de manifestants sur la RN12

Alors que la contestation était forte, une quarantaine de manifestants avaient bloqué la RN12, lors d’une opération surprise, dès 7 h. Un barrage filtrant avait été installé dans un sens, tandis que le blocage était total dans l’autre, causant d’importants bouchons.

Après cette action, cinq militants avaient été convoqués devant le tribunal de Morlaix, le 7 novembre 2024. Ils avaient été condamnés à 250 € d’amende et 31 € pour des frais de procédure pour quatre d’entre eux. Le dernier, impliqué dans deux procédures, avait également eu une amende de 200 €.

L’objectif du fest-deiz et du fest-noz est de financer les frais de justice.

Lire aussi : REPORTAGE. Une quarantaine de manifestants ont bloqué la RN12, près de Morlaix

Un tournoi de palets

Le 30 mars à Pleyber-Christ, la journée se voudra festive. Un tournoi de palets sera proposé à partir de 16 h. Restauration et buvette seront également proposées sur place.

Pour animer la soirée, plusieurs groupes seront présents, avec Veillon – Quéméner, Kan ha Biskoul, Quéré & ses compères, Cheuk Cheuk Cheuk…

L’entrée est libre jusqu’à 19 h, puis le tarif sera à 7 €. Le communiqué annonçant l’événement conclut : « Sans solidarité, pas de liberté ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleyber-christ-29410/militants-condamnes-apres-avoir-bloque-la-rn12-a-morlaix-un-fest-noz-organise-pour-les-soutenir-416bec22-de16-11ee-b663-876be68e305a

Lire aussi : VIDÉO. « On attend une réponse de l'État » : les agriculteurs bloquent la RN12 près de Morlaix

 

Ouest-France

À Morlaix, elles ont dédié la journée du 8 mars aux femmes et aux enfants de Palestine

Zoé BOIRON. Publié le

L’association d’aide aux femmes victimes de violences L’Âmarrée et le Planning familial ont organisé, à Morlaix (Finistère), ce vendredi 8 mars 2024, un collage et une manifestation féministes en soutien au peuple palestinien. La situation des femmes et des enfants a été mise

Cécile et Serena, membres de l’association L’Âmarrée, à Plounéour-Ménez, collent des feuilles avec les noms et âges des enfants victimes du conflit en Palestine depuis octobre 2023.

Cécile et Serena, membres de l’association L’Âmarrée, à Plounéour-Ménez, collent des feuilles avec les noms et âges des enfants victimes du conflit en Palestine depuis octobre 2023. | OUEST-FRANCE

Le pan de mur de la galerie du Léon, à la Manufacture de Morlaix (Finistère) n’est presque pas assez grand pour tous les noms d’enfants décédés au cours du conflit qui oppose la Palestine à Israël.

Cécile, membre de L’Âmarrée, association qui vient en aide aux femmes victimes de violences, est perchée sur un escabeau. Elle entame une nouvelle ligne de feuilles à coller. Sur chacune d’elles, les noms et les âges de ces enfants, fournis par le ministère de la Santé du Hamas, à Gaza.

Implantée à Plounéour-Ménez pour pouvoir tendre la main aux femmes des monts d’Arrée, en milieu rural, l’association était présente ce vendredi 8 mars à Morlaix (Finistère), pour la Journée des droits des femmes. Elle a souhaité, dans le sillage de l’appel du réseau international La Marche mondiale des femmes et « des activistes palestiniennes », mettre en lumière la situation des femmes et des enfants en période de guerre. « On a décidé de suivre une optique intersectionnelle car les dominations sont liées », explique Serena, membre de L’Âmarrée.

« On ne naît pas femme, mais on en meurt »

Cette « manifestation féministe en soutien au peuple palestinien » a été organisée avec le Planning familial de Morlaix. Déposées contre les piliers de la galerie, des pancartes interpellent les consciences : « On ne naît pas femme, mais on en meurt », « Même mon chien comprend quand je dis “non” », « Rien ne vaut un “oui” enthousiaste »

Le collectif a pris la parole devant une centaine de personnes. « Dans le nord de Gaza, il n’y a plus d’hôpitaux […] Lorsque l’on opère encore, on le fait à vif, les stocks d’antidouleurs et d’anesthésiants sont épuisés depuis longtemps », a martelé Cécile. Elle cite les couveuses, qui cessent de marcher faute d’électricité, provoquant la mort des nouveau-nés, l’impossible prise en charge post-partum des femmes, le manque d’eau et d’hygiène, et les viols.

Elles sont aussi revenues sur la récente inscription du droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) dans la Constitution. « Une victoire, mais une victoire symbolique, qui ne change rien aux difficultés d’accès sur le terrain. »

Le Planning familial et l’Association France Palestine Solidarité ont ensuite pris la parole, avant de rallier, à pied, la place des Otages.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-elles-ont-dedie-la-journee-du-8-mars-aux-femmes-et-aux-enfants-de-palestine-266c4c40-dd77-11ee-b663-876be68e305a

 

Ouest-France

Le maire de Brest, François Cuillandre, met fin à la délégation d’adjoint d’Hosny Trabelsi

La rédaction de Brest. Publié le

Le maire socialiste de Brest a annoncé, ce vendredi 8 mars 2024, en début de soirée, qu’il mettait fin à la délégation d’adjoint au maire chargé du quartier de l’Europe d’Hosny Trabelsi, soupçonné d’agression sexuelle.

Le maire de Brest, François Cuillandre.

Le maire de Brest, François Cuillandre. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

« Monsieur Hosny Trabelsi m’a fait part de son choix de continuer de siéger au conseil municipal de Brest. De par la loi, cette décision n’appartient qu’à lui seul. En conséquence, j’ai décidé de mettre fin à sa délégation d’adjoint au maire en charge du quartier de l’Europe. »

Voilà la déclaration que François Cuillandre a fait connaître, ce vendredi 8 mars 2024, en début de soirée. Il met ainsi fin à la délégation d’Hosny Trabelsi.

Sous contrôle judiciaire

Soupçonné d’agression sexuelle, ce qu’il « nie formellement » selon son avocate Elma Kraisnik, Hosny Trabelsi, 59 ans, est convoqué le 24 juin 2024 au tribunal de Brest.

Élu PS depuis 2001 dans la majorité municipale, il vient d’être placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement. Conseiller départemental socialiste du Finistère, Hosny Trabelsi est, aussi, « mis en retrait » par Kévin Faure, le président du groupe Finistère et solidaires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/le-maire-de-brest-francois-cuillandre-met-fin-a-la-delegation-dadjoint-dhosny-trabelsi-2147c548-dd75-11ee-a459-4d0565cc4317

 

Ouest-France

À Roscoff, La Poste n’ouvrira que le matin à compter du 25 mars

Publié le

Stationnements anarchiques en été. Arrivée de la fibre dans la commune. Maintien du bureau de poste avec des changements horaires. Tous ces points ont été abordés en réunion de quartier voulue par la mairie de Roscoff (Finistère) avec les riverains du centre-ville ouest, mardi 5 mars 2024.

La rue Gambetta, et son bureau de Poste qui n’ouvrira plus que le matin, à la fin de ce mois de mars.

La rue Gambetta, et son bureau de Poste qui n’ouvrira plus que le matin, à la fin de ce mois de mars. | OUEST-FRANCE

 La Poste sera maintenue dans ses locaux actuels de la rue Gambetta, avec une révision des horaires. Elle sera ouverte le matin de 9 h 30 à 12 h 30, à compter du 25 mars.  La maire Odile Thubert-Montagne l’a confirmé. Depuis 2022, des discussions sont menées quant à des aménagements de ce service public.

Jamais autant de Roscovites n’ont assisté à une réunion de quartier. Mardi 5 mars 2024, l’espace Mathurin-Méheut a affiché complet. La réunion s’adressait aux riverains du centre-ville ouest. Beaucoup avaient répondu à l’invitation de la maire et de son équipe.

Le public est venu en nombre. | OUEST-FRANCE

Ils ont eu à écouter moult doléances après qu’Odile Thubert-Montagne a fait circuler un micro dans les rangs. La soirée avait tout d’un bureau d’enregistrement de problèmes personnels. Jusqu’à ce que le sujet de La Poste soit abordé.

Stationnement compliqué

Le stationnement reste le sujet principal des préoccupations des habitants.  Nous avons créé les cartes de stationnement pour les commerçants. Peu ont déboursé 220 € pour utiliser les parkings payants du 15 juin au 30 septembre , a noté Jean-Jacques Sévère, 1er adjoint.

 Nous travaillons sur des horaires atypiques et ne sommes pas garantis de trouver une place à 10 h , lui a rétorqué un commerçant.

Les habitants de l’hyper centre-ville tiennent le même langage des difficultés à trouver un emplacement près de leur habitation, en été.  Nous allons tester des cartes pour les résidents dans une dynamique de zone bleue étendue aux voies trop encombrées , a rajouté Michel Autret, adjoint aux finances.

 Nous réfléchissons à la résolution de ce souci récurrent de stationnement l’été », a complété la maire.  Jusqu’à un stationnement sur plusieurs niveaux si cela s’avérait nécessaire. Nous sommes preneurs de toute idée pour évoluer. Un auditeur a suggéré de confier ce soin à un gestionnaire privé…

Le public l’a appris :  Le Rosko-bus va tourner plus longuement. Quand les cars auront fini les transports scolaires et jusqu’au 31 août. Des zones 30 vont être mises en place. 

La fibre arrive

La commercialisation de la fibre optique pour 386 foyers et entreprises à Roscoff est possible depuis le 4 mars 2024. Les adresses concernées peuvent être obtenues sur le site de la commune ou bien sur le lien mega.bzh/fibre.

Les adresses éligibles y apparaissent en vert. Les travaux pour desservir les adresses en bleu (290 prises) sont achevés, elles seront ouvertes à la commercialisation cet été. Le reste de Roscoff (3 200 adresses) est programmé sur 2025-2026.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/a-roscoff-la-poste-nouvrira-que-le-matin-5c24cbbc-db9e-11ee-b6dc-cff052f144ee

 

Ouest-France

Un budget autonome pour un nouvel Ehpad à Morlaix : le conseil municipal émet un avis favorable

Zoé BOIRON. Publié le

Ce jeudi 7 mars, le conseil municipal de Morlaix (Finistère) a émis un avis favorable sur une mesure qui permettrait au secteur médico-social d’avoir une plus grande marge de manœuvre. Et donc d’envisager la construction d’un nouvel Ehpad dans la cité du Viaduc. Les élus ont aussi approuvé les zones d’accélération pour les énergies renouvelables.

L’Ehpad de Bélizal à Morlaix (Finistère), n’est plus adapté, ni aux résidents, ni pour le personnel. Photo d’illustration.

L’Ehpad de Bélizal à Morlaix (Finistère), n’est plus adapté, ni aux résidents, ni pour le personnel. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Seulement trois points à l’ordre du jour et moins d’une heure de débat. Conseil municipal express, ce jeudi 7 mars 2024, à Morlaix (Finistère). Les élus se sont réunis pour approuver les zones d’accélération pour les énergies renouvelables (ZAEnR). Une tâche qui a incombé à toutes les communes, avant de remettre leur cartographie à la préfecture.

Mais un autre sujet brûlant a ouvert la séance : l’autonomisation du secteur médico-social. Avec pour projet phare, la construction d’un nouvel Ehpad à Morlaix.

L’Ehpad de Bélizal « plus aux normes »

Celui de Bélizal n’est « pas dans un état qui peut satisfaire les résidents et le personnel, a rappelé le maire Jean-Paul Vermot. Sa construction remontant à plusieurs décennies, il ne répond plus aux normes de confort, et donc d’attractivité ». Mais un tel projet coûte de l’argent et le Centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM) a déjà engagé des projets, dont « les montants avoisinent les 100 millions d’euros » : rénovation du service de Soins de suite et de réadaptation de Plougonven (SSR), de la psychiatrie, et celle à venir du bâtiment MCO (maternité-chirurgie-obstétrique).

Avec un statut juridique et un budget propre, le médico-social sera ainsi dotée d’une « nouvelle capacité d’investissement », qui ne se verra pas être absorbée par le secteur sanitaire. Le CHPM propose donc de créer un établissement public médico-social intercommunal.

En plus du nouvel Ehpad, cela permettrait de développer les activités au SSR de Plougonven et d’adopter aussi une stratégie patrimoniale spécifique pour le foyer médicalisé du Triskel et le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD).

Deux élus de Plougonven et trois élus de Morlaix - Catherine Tréanton, Patrick Gambache et, pour l’opposition Georges Aurégan -, siégeront au conseil d’administration. « Il n’y aura pas de financement communal sur ces Ehpad », a précisé le maire.

Solaire, réseaux de chaleur…

Concernant les zones d’accélération pour les énergies renouvelables, la Ville a retenu trois types d’énergie : le solaire (photovoltaïque et thermique, sur toitures et au sol, et ombrières) ; les réseaux de chaleur à partir de bois énergie ; et les énergies de récupération. « On a choisi, par exemple, de ne pas retenir l’éolien », relève Patrick Gambache, premier adjoint.

Lire aussi : Les déchets des ports, futures briques de nos maisons ? Une expérimentation lancée à Morlaix

« Ces zones portent sur tous les types de foncier, public comme privé […] Les projets devront respecter les modalités réglementaires, et seront étudiés au cas par cas, a développé l’élu. Ce n’est pas un blanc-seing donné à toute personne qui voudrait implanter un projet, c’est une simplification ». Des mécanismes financiers incitatifs sont notamment prévus.

Centre-ville exclu

Les zones retenues correspondent au territoire de Morlaix. Seule l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (Avap), en cœur de ville, a été exclue du dispositif. Une façon de ne pas « faire de la dentelle », étant donné la complexité de ce secteur, a justifié Patrick Gambache.

« On a un tissu urbain le plus large de toute l’intercommunalité. Nous n’avions pas le temps matériel d’aller plus loin en termes de définition de zones », a rappelé Jean-Paul Vermot, l’État ayant lancé sa procédure fin novembre pour la clôturer fin février, avant que la préfecture n’accorde un délai supplémentaire aux communes. Une réunion en préfecture est prévue la semaine prochaine. « Nous aurons des précisions sur ce qui permettra d’accélérer les projets, que nous n’avons pas encore. On identifie donc le plus large possible », a complété le maire Jean-Paul Vermot.

17 031 habitants à Morlaix

Forte de son label Station de tourisme, la Ville va demander à la préfecture une demande de surclassement démographique. Aux 14 903 habitants recensés par l’Insee, s’ajouterait une population touristique de 2 128 personnes. Soit 17 031 habitants. Les communes bénéficiant de ce surclassement sont autorisées à ouvrir des emplois fonctionnels supplémentaires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/un-budget-autonome-pour-un-nouvel-ehpad-a-morlaix-le-conseil-municipal-emet-un-avis-favorable-d3688238-dcaf-11ee-97c7-e4301a9e69a2

 

Ouest-France

Lanmeur. Animation en milieu rural : bientôt les 50 ans

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Vendredi 15 mars, l’Union locale d’animation en milieu rural (Ulamir)-CPIE fêtera ses 50 ans. Une occasion de revenir sur l’ensemble des projets de l’association depuis sa création.

Responsables de l'Ulamir et élus, lors de la manifestation de soutien aux centres sociaux le 31 janvier dernier.

Responsables de l'Ulamir et élus, lors de la manifestation de soutien aux centres sociaux le 31 janvier dernier. | OUEST-FRANCE

L’évènement

50 ans, c’est un bel âge. L’Ulamir, est née en mars 1974, à l’initiative des élus de plusieurs communes du canton de Lanmeur et d’une poignée de bénévoles comme André Stervino, enseignant, François Gautier, principal du collège, et Aimée Gicquel, une habitante.

L’Ulamir a permis de formaliser le milieu associatif et de fédérer les communes du canton autour d’un projet d’animations. « L’idée était de répondre à la recherche d’animations sportives et culturelles pour les jeunes. Cette association s’inscrit dans le mouvement d’éducation populaire de l’époque », rappellent les responsables. L’Ulamir est une spécificité finistérienne, développée à l’époque par Alphonse Arzel, ancien sénateur du Finistère et ancien maire de Ploudalmézeau.

De deux à trente salariés

En 1974, l’association débute avec deux animateurs. À l’époque, les communes voisines s’activaient aussi avec l’ouverture des foyers ruraux. Puis, il y a eu, en 1980, la création de la base du Douron, un centre de loisir, à Plouégat-Guérand qui marqua un tournant.

Aujourd’hui, l’association, placée sous la direction de Bénédicte Compois, emploie une trentaine de salariés dans les secteurs jeunesse et animations pour les familles, environnement, insertion, soutien aux communes et associations.

Pour ses cinquante ans, ce lieu sera le théâtre d’une manifestation festive le 15 mars. « Nous sommes bien implantés dans le pays de Morlaix, cette journée est l’occasion de montrer les nombreuses facettes de nos activités », indique Bénédicte Compois.

Les portes ouvriront à 14 h 30 avec la présentation de l’ensemble des projets et activités de l’association, mais aussi des archives. À 18 h, place à un temps plus officiel avec les élus et partenaires en présence de Françoise Plouviez-Diaz, sous-préfète de Morlaix.

Vendredi 15 mars, à partir de 14 h 30 et à 18 h à la salle Steredenn. Ouvert à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/animation-en-milieu-rural-bientot-les-50-ans-7226b4f4-db9c-11ee-b6dc-cff052f144ee

 

Ouest-France

Plougasnou. Un arbre planté, symbole de l’action des jeunes élus

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Les jeunes du conseil ont choisi un cerisier bigarreau.

Les jeunes du conseil ont choisi un cerisier bigarreau. | OUEST-FRANCE

Mercredi, Kamil, Livia, Mathilde, Izelenne, Léopold, Eva et leurs camarades ont troqué les chaussures de ville contre des bottes pour rejoindre le verger du parc de La Métairie. « C’est à la fois pour montrer notre intérêt pour l’écologie mais aussi pour marquer d’un souvenir l’engagement de jeunes Plougasnistes au sein de la collectivité », annonce, en substance, Anaël au cours du petit discours inaugural du conseil municipal des jeunes. « C’est aussi le symbole d’un enracinement dans la terre bretonne. »

L’arbre apporté par les services techniques de la commune, selon le choix des jeunes, est un cerisier bigarreau : « Parce qu’il fait de belles fleurs et qu’il donne de bonnes cerises que nous partagerons avec les merles et les habitants qui se promènent ici », sourit Kamil.

« Une plaque comportant les prénoms de tous les membres du CMJ sera posée près de l’arbre », précise Jean-Luc André, élu en charge du CMJ aux côtés de Françoise Reguer, adjointe au maire. Une première à Plougasnou, « mais elle sera suivie de beaucoup d’autres avec les prochaines équipes du conseil municipal des jeunes », promet l’élu.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-arbre-plante-symbole-de-laction-des-jeunes-elus-a9f06296-dbd7-11ee-b6dc-cff052f144ee

 

Le Diben jeudi 07 mars 2024

Plougasnou. "Le Guerzit" s'effrite

Le Guerzit jeudi 07 mars 2024. Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/3segNlieSXs?si=FLtgQ6BZvyxfDY6A

 

Ouest-France

Plusieurs jeunes en Service national universel victimes de malaises à Morlaix

Zoé BOIRON. Publié le

Des jeunes en Service national universel (SNU) ont été pris de malaises et montraient des signes de déshydratation, lors de leur séjour au lycée agricole Suscinio, à Morlaix (Finistère), ce jeudi 7 mars 2024. La cause serait une intoxication alimentaire. D’abord huit personnes, puis cinq autres ont été transportées à l’hôpital.

Les pompiers ont été appelés à 7 h 30, ce jeudi 7 mars 2024, au lycée agricole Suscinio, à Morlaix (Finistère), pour une intoxication sur des jeunes et encadrants du Service national universel (SNU).

Les pompiers ont été appelés à 7 h 30, ce jeudi 7 mars 2024, au lycée agricole Suscinio, à Morlaix (Finistère), pour une intoxication sur des jeunes et encadrants du Service national universel (SNU). | OUEST-FRANCE

Les pompiers ont été appelés à 7 h 30, ce jeudi 7 mars 2024, au lycée agricole Suscinio, à Morlaix (Finistère), pour une intoxication sur des jeunes et encadrants du Service national universel (SNU). Après vérification, la cause n’est pas due au CO2 mais serait d’origine alimentaire. 27 personnes présentaient des signes de déshydratation, ont été victimes de vomissement et de malaise. Huit personnes ont été évacuées vers les hôpitaux de Morlaix et Landerneau dans un premier temps. Quatre autres l’ont ensuite été à l’hôpital de Carhaix, et une personne supplémentaire à Morlaix. Treize personnes, au total, sont hospitalisées.

Les pompiers ont été appelés à 7 h 30, ce jeudi 7 mars 2024, au lycée agricole Suscinio, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Quinze pompiers de Morlaix, de Lanmeur, Saint-Pol-de-Léon, des infirmiers pompiers de Landerneau et le chef de colonne, le capitaine Mickaël Queffeulou de Plouescat sont intervenus sur place.

Des jeunes de Vannes, Saint-Brieuc et Rennes

Ces jeunes passaient leur SNU dans cet établissement, qui avait la capacité de les accueillir pendant les vacances scolaires. Ils viennent de Vannes, Saint-Brieuc et Rennes. Au total, ils sont 88 à participer à ce séjour : 75 jeunes et 13 encadrants.

Présents depuis douze jours, les jeunes du SNU ont effectué différentes sorties, mais « une partie des repas était pris au lycée agricole », qui est fourni par la cuisine centrale de Morlaix. La Ville va se renseigner pour savoir si d’autres cas auraient été remontés, indique l’élu d’astreinte André Laurent, car « la cuisine centrale fournit d’autres établissements de la commune, comme les écoles, mais ce sont le vacances scolaires, et les Ehpads ».

Ils devaient terminer leur séjour samedi, mais quitteront les lieux après la visite du préfet et de la sous-préfète, ce vendredi 8 mars.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plusieurs-jeunes-en-service-national-universel-victimes-de-malaises-a-morlaix-f2479ec6-dc66-11ee-97c7-e4301a9e69a2

 

Jeudi 07 mars 2024

Conseil de Communauté / Séance du lundi 11 mars 2024 à 18h / Espace du Roudour Saint-Martin-des-Champs

Ordre du jour

 1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 12 février2024
 2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire - dynamique - solidaire - durable

Budget 2024

 3. Fiscalité : Vote des taux 2024
 4. TEOM – Fixation des taux pour l’année 2024
 5. Fixation du produit de la taxe GEMAPI pour 2024
 6. Reprise anticipée des résultats et Restes à Réaliser au sein du Budget Primitif 2024 et Affectation prévisionnelle des résultats 2023 pour le Budget Principal et les budgets annexes de zones
 7. Budget primitif 2024
 8. Création d’Autorisations de programme/Crédits de paiement
 9. Budget principal – Révision Autorisation de programme/Crédits de paiement
10. Actualisation des durées d'amortissement au 1er janvier 2024 (M57, M4, M43, M49)
11. Approbation de la convention d’aménagement bien vivre partout en Bretagne 2023-2025 de la Région Bretagne
12. Bilan 2023 des aides aux entreprises et associations à vocation économique
13. Achetons groupé – Opération achat massifié
14. Zones d’accélération des énergies renouvelables sur le territoire de Morlaix Communauté
15. Morlaix Communauté/Plounéour-Ménez/L'Atelier En Santé : projet de soutien au fonctionnement pour la location de 280 m2 de modulaires
16. Cohabitation intergénérationnelle – Convention pour la mise en place du Dispositif Tiss’Age

Économie - Tourisme - Commerce

17. Recapitalisation de la SEM du pays de Morlaix
18. Forum de la création et de la jeune entreprise (8ème édition) : attribution d’une subvention à la Chambre de commerce et de l’industrie métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO) Morlaix
19. Approbation du principe sur le recours à une procédure de délégation de service public (DSP) pour la gestion et l’exploitation de l’espace aquatique communautaire
20. Demande d'aide au titre du Fonds Eperon : rénovation des halles Jézéquel à Garlan

Transition écologique et énergétique

21. Avenant avec l’Eco-organisme Citéo
22. Avenant aux contrats de partenariat avec Terre d’Espoir/Solidarité Pays de Pelcia et Cellaouate
23. Nouveau contrat avec l’Eco-organisme Eco-DDS
24. Avenant au contrat de reprise papiers avec CDL-SAS
25. Nouveau contrat avec l’Eco-organisme Ecomaison
26. Contrat avec les différents repreneurs pour la reprise des matériaux de collecte sélective

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

27. Reconduction de l’aide locale à l’acquisition de Vélos à Assistance Électrique (VAE) Culture - Quartier de la manufacture
28. Attribution d’une subvention Culture – Année 2024 - Association pour la Gestion et l’Animation du Théâtre du Pays de Morlaix

Ressources

29. Désignation d’un référent déontologue de l’élu local
30. Tableau des emplois
31. Renouvellement adhésion au Réseau des Acheteurs Hospitaliers (RESAH)

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20230311_ODJ_VDEF.pdf

Le site : Morlaix communauté

 

Ouest-France

Des tags néonazis retrouvés à Morlaix

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Rue de Callac, des tags comportant des références néonazies ont été peints sur des murs de la rue de Callac, à Morlaix (Finistère), dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 mars 2024.

Les tags se trouvent sur la façade de l’ancien bar Le P’tit Bistrot. (photo d’illustration)

Les tags se trouvent sur la façade de l’ancien bar Le P’tit Bistrot. (photo d’illustration) | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Mercredi 6 mars 2024 au matin, des tags ont été retrouvés dans la rue de Callac, à Morlaix (Finistère), sur la façade de l’ancien bar Le P’tit Bistrot.

Peints à la bombe violette, ils comportent notamment des injures racistes, un tag visant le mouvement anarchiste, une croix gammée et une croix celtique, affiliée à l’extrême droite. On y trouve également des propos insultants envers la police.

Les auteurs de l’acte n’ont pas encore été retrouvés et l’enquête se poursuit. Une bombe violette a été retrouvée dans une poubelle des environs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/des-tags-neonazis-retrouves-a-morlaix-baa0219c-dbbb-11ee-a79f-2312009be08f

 

Mercredi 6 mars 2024

Communiqué de l’AFPS

Prisonnier politique palestinien Munther Amira revenu de l’enfer

Photo : AFPS

Le 18 décembre nous apprenions avec effroi l’arrestation de Munther Amira, au milieu de la nuit dans des conditions extrêmement violentes, chez lui dans le camp de réfugiés d’Aida. C’était sa dixième arrestation. Son frère avait été tellement battu qu’il avait perdu connaissance ; il ne savait pas s’il était vivant ou mort. Les premières minutes laissaient présager de la manière dont il allait être traité par la suite.

Pendant près d’une semaine personne n’a eu de ses nouvelles, Israël ayant édicté de nouvelles « règles » depuis le 7 octobre concernant les prisonniers politiques palestiniens, les isolant du reste du monde. Il avait ensuite été placé en détention administrative comme la plupart des milliers de Palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre ; son appel avait été rejeté.

Le 29 février, nous apprenions que Munther Amira était libéré ainsi que 40 autres : difficile de le reconnaître, tant il était amaigri – il a perdu 32 kg en deux mois et demi ; deux jours après 25 autres prisonniers ont été libérés. En fait, il n’y a plus de place dans les prisons et comme l’armée d’occupation arrête une vingtaine de Palestiniens chaque jour, ils commencent à faire de la place. L’objectif d’Israël est de soumettre le maximum de Palestiniens aux traitements inhumains et dégradants qu’ils leur font subir dans leurs geôles, ils espèrent ainsi briser leur volonté afin qu’ils renoncent à résister à l’occupation.

Concernant Munther Amira, leur objectif a échoué. Depuis qu’il est sorti de cet enfer, il ne cesse de témoigner et de raconter l’horreur. Le terme qui revient le plus dans ses propos est « tombeau ».

« Je ne savais pas si je sortirai de ce tombeau, si je reverrai ma femme, mes enfants et mes petits-enfants. Jamais je n’aurais imaginé vivre un tel enfer. Jamais les Palestiniens n’ont vécu de tels conditions en prison. Nous sommes humiliés, frappés, battus dès le premier instant, tous les jours »

On se souvient des propos du ministre israélien Galant qui avait traité les Palestiniens de Gaza d’animaux humains. En fait ce sont tous les Palestiniens qui sont considérés par Israël, par son armée et par son administration pénitentiaire comme des animaux humains.

« Les humains marchent sur leurs pieds, j’ai été contraint, dénudé, de marcher à quatre pattes, pieds et mains entravés. Comme je redressais la tête parce qu’il n’est pas question de baisser la tête devant eux, ils m’ont battu me disant que même les yeux je n’avais pas le droit de les lever. Ils nous faisaient manger dans les coins de la cellule, dans des écuelles, comme des chats ; nous donnaient leurs restes de repas qu’ils bourraient de sel. » Les rations quotidiennes pour 13 étaient celles prévues pour deux personnes. Et encore pas tous les jours. Les restes des soldats venaient en complément ou en substitution.

Munther Amira explique que tous les droits que les prisonniers politiques palestiniens avaient gagnés par leurs mouvements y compris de grève de la faim ces 15 dernières années ont été annihilés : aucune relation avec la famille, rien. Les entretiens avec les avocats réduits et rares ; les comparutions, de véritables mascarades en visio-conférences. Ils ne disposaient de rien dans les cellules, rien ; même pas un stylo et une feuille de papier. Ils étaient 13 dans une cellule pour 5. Pas de promenade, 15 minutes de douche tous les 3 jours pour les 13 de la cellule ; des matelas de 5 centimètres d’épaisseur, pas de couverture.

Lors d’un transfert d’une prison à l’autre, dénudé, ils l’ont couché devant la porte du véhicule et les 12 soldats lui ont marché sur le dos « comme s’il n’y avait pas d’autre chemin que mon dos pour entrer dans ce camion »

« Je n’avais pas mes médicaments, puis pas les plus importants et en quantité insuffisante, mais mon seul défi était de garder ma santé mentale. Je peux supporter la souffrance physique mais la souffrance mentale, non. Ne pas perdre la tête ! Il n’y avait rien à faire, rien, rien d’autre que de compter les minutes, les secondes, en attendant le moment où essayer de dormir. »

Trois fois par jour les geôliers pénétraient dans la cellule avec deux gros chiens, à 4 heures, à midi et à 18 heures. Certaines fois, c’étaient de véritables attaques ; ce fut le cas quand l’un d’eux avait tenté de mettre fin à ses jours.

« Ils nous traitent comme des criminels, nous traitent de criminels, mais nous sommes des combattants de la liberté. Rien ne m’empêchera de continuer à me battre pour mes droits et ma liberté. Je ne veux la mort de personne, je veux juste mes droits. »

Le témoignage de Munther Amira ne fait que confirmer ce que nous savions sur le traitement des prisonniers politiques palestiniens par le régime d’apartheid israélien, il glace le sang. L’Association France Palestine Solidarité leur apporte tout son soutien et sa solidarité et continuera de dénoncer ces faits.

Israël viole tous les droits des Palestiniens, cela doit cesser, notre gouvernement doit cesser par son silence de se rendre complice de ces crimes et exiger avec nous la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

Le bureau national de l’AFPS,
Le 6 mars 2024

>> Visionner le témoignage de Munther Amira

https://www.france-palestine.org/Prisonnier-politique-palestinien-Munther-Amira-revenu-de-l-enfer

 

Ouest-France

L’École de voile de Locquirec va acquérir un dériveur à foil

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À Locquirec (Finistère), l’École de voile mise sur l’innovation technique et matérielle pour satisfaire tous les publics. L’école va acquérir un dériveur volant. Un atout de plus au sein pour le club qui souhaite développer la location et les cours particuliers.

Un dériveur à foil de la marque française « Birdyfish ».

Un dériveur à foil de la marque française « Birdyfish ». | JEAN-BAPTISTE MORIN

Depuis de nombreuses années, l’École de voile de Locquirec (Finistère) mise sur l’innovation pour se développer et séduire un public de plus en plus large. Wingfoil, planche à voile foil et bientôt un dériveur volant, les engins aéronautiques sont de plus en plus nombreux dans les locaux de l’école, situés route de Plestin.

Marc Reine, coprésident de l'École de voile avec Marc Bampton, directeur. | OUEST-FRANCE

Dès que les foils sont apparus, l’équipe s’est prise de passion pour ces engins nautiques volants. L’École de voile souhaite se constituer une flotte à la pointe de l’innovation, comme ces planches à foils acquises en 2022. Cette fois-ci, le club va acquérir un Birdyfish, le dernier-né des dériveurs volants (foilers) de moins de cinq mètres. « Cela nous permettra de développer la location avec moniteur dans le cadre de cours de particuliers d’une heure ou plus, en dehors des stages traditionnels, explique Marc Reine, coprésident du club, cette acquisition viendra étoffer notre flotte dédiée à la location qui comprend des planches, un catamaran et le RS Vision, un dériveur double collectif plutôt pour les familles. »

Lire aussi : Les bateaux « volants », avenir du nautisme et de la plaisance ?

Voile entreprise

L’École de voile de Locquirec n’est pas qu’un club qui forme de nombreux champions, il s’ouvre aux entreprises. Un volet que ses dirigeants souhaitent développer en lien avec Ar Presbital, le nouveau complexe de salles de réunion et d’espace de coworking de la commune :  Nous voulons offrir aux personnes qui viennent en séminaire, l’occasion de découvrir la voile. 

Une pratique de la voile solidaire

Un autre projet anime l’École de voile.  Il s’agit d’un projet autour du handicap imaginé par les élèves en 1 re   Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) du lycée Tristan-Corbière à Morlaix et l’ Institut Médico-Éducatif (IME), détaille Marc Bampton, le directeur de l’École de voile de Locquirec, l es lycéensseront accueillis le 21 mars 2024 dans le cadre d’un stage d’initiation à la voile et seront présents lors de la venue des élèves de l’Institut Médico-Educatif de Plourin-lès-Morlaix, les 15 et 29 mai 2024 pour une sortie à la voile.  Au cours de ce projet voile et handicap, marrainé par Élodie Bonafous, skippeuse de course de haute mer et licenciée à l’École de voile de Locquirec, les élèves réaliseront un leporello, un livre accordéon, avec photos et aquarelles, qui sera exposé à Locquirec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/lecole-de-voile-de-locquirec-va-acquerir-un-deriveur-a-foil-07519dfe-d79d-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

À Carantec, l’École de musique va déménager à l’Espace André-Jacq

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Lors de l’assemblée générale de l’Association artistique de Carantec (Finistère), qui dispense des cours de musique dans la commune, le président, Marc Lamidey, s’est réjoui de ce changement de locaux, qui doit se concrétiser pour la fin de l’année 2025.

Les deux élues (à gauche) et les membres du bureau. Carine Leclercq est absente.

Les deux élues (à gauche) et les membres du bureau. Carine Leclercq est absente. | OUEST-FRANCE

L’association se réjouit de cette orientation , a confié Marc Lamidey, président de l’Association artistique de Carantec (Finistère) lors de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue dimanche 3 mars 2024 à l’Espace André-Jacq. La maire, Nicole Ségalen-Hamon, accompagnée de l’adjointe à la culture, Marion Picart, a annoncé une date provisoire d’emménagement :  Dans l’idéal, en fin 2025, des salles de l’Espace André-Jacq, pour une superficie d’environ 90m², seront dédiées à l’Association Artistique.  Un évènement majeur pour cette école de musique, qui occupe, depuis plusieurs années, des salles dans les locaux des services techniques communaux au 14, rue du Maréchal-Koenig.

« Les travaux d’installation des bureaux de l’office de tourisme dans l’Espace débuteront en septembre 2024 pour se terminer en mai 2025. Ceux liés à l’installation du Musée maritime dans l’Espace commenceront également en septembre pour durer jusqu’en janvier 2025 », a-t-elle aussi précisé.

Lire aussi : À Carantec, bientôt le nouvel Espace André-Jacq version 2025

Les effectifs augmentent

 En 2022-2023, le nombre d’élèves avait baissé, passant de 68 à 54 mais en 2023-2024, nous grimpons à 65 et tous les nouveaux élèves résident dans la commune , a détaillé le président. Côté comptes, la situation financière de l’association est « très confortable », pour reprendre la formule de Marc Lamidey. Au 31 août 2023, le solde d’exploitation s’élevait à 3 445 € et ce, malgré le déficit engendré par les cours individuels. Depuis 4 ans, l’association maintient ses tarifs au même montant, elle pourra même investir, cette année, dans du matériel de sonorisation qui pourra être utile lors de la venue à Carantec de l’Orchestre intercommunal du Pays de Morlaix, pour la Fête de la musique 2024.

Le bureau actuel

Marc Lamidey (président), Carine Leclercq (vice-présidente), Marie-Hélène Mazé (trésorière), Aurélie Scotet (secrétaire), Isabelle d’Arboussier (secrétaire adjointe).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-lecole-de-musique-va-demenager-a-lespace-andre-jacq-059f7e96-da3f-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

Pour Jean-Luc Fichet, l’IVG dans la Constitution « n’est qu’une étape dans l’égalité femmes-hommes »

Sarah HUMBERT. Publié le

À quelques jours de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est fait. Lundi 4 mars 2024, la liberté à l’interruption volontaire de grossesse a été inscrite dans la Constitution. Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, favorable à cela depuis le début, livre son ressenti, après ce moment historique.

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, s’est prononcé en faveur de la constitutionnalisation de l’IVG.

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, s’est prononcé en faveur de la constitutionnalisation de l’IVG. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Députés et sénateurs se sont réunis, lundi 4 mars 2024, et ont voté la révision constitutionnelle, afin d’y inscrire la liberté d’interrompre volontairement sa grossesse (IVG). Jean-Luc Fichet, sénateur PS (Parti socialiste) du Finistère, indiquait, quelques jours avant ce moment décisif et le vote du Sénat, qu’il s’attendait à des « débats houleux ».

Pour autant, il lui semblait essentiel d’inscrire la liberté à l’IVG dans la Constitution. « À mon sens, cela ne devrait pas faire débat », appuyait-il.

« La France se distingue »

Il soulignait : «  Il est prudent aujourd’hui, puisqu’on est en capacité de le faire, d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution de manière définitive. […] Au regard de ce qui se passe aux États-Unis, on se dit qu’il y a toujours une fragilité. » Par rapport au droit à l’IVG en France, il indique : « Il y a un vrai risque, pas immédiat, mais dans le temps, il y en a un. »

Une photo du Sénat lors d’un débat sur la constitutionnalisation de l’IVG, le 1er février 2024. | AFP

Au lendemain de la révision de la Constitution, mardi 5 mars 2024, le sénateur explique : « C’était un moment très fort. C’était empreint de beaucoup d’émotion. La France se distingue, c’est le premier pays du monde à l’inscrire dans sa Constitution, dans le marbre, et c’est formidable. »

Lire aussi : IVG inscrite dans la Constitution : pour la députée Le Feur, c’est « un moment d’une rare puissance »

« On franchit des étapes importantes »

Il souligne également « l’évolution de la droite. Dans le Finistère, il y a un sénateur qui avait voté contre jusqu’à présent, et qui, lundi 4 mars 2024, a finalement voté en faveur de la constitutionnalisation. On l’a vu avec le mariage pour tous, et là avec l’IVG, on franchit des étapes importantes, pour éviter des situations de souffrances. »

Alors que le 8 mars approche, la journée internationale des droits des femmes, Jean-Luc Fichet conclut : « L’inscription de l’IVG dans la Constitution, ce n’est qu’une étape dans l’égalité femmes-hommes. » 

https://www.ouest-france.fr/societe/egalite-hommes-femmes/pour-jean-luc-fichet-livg-dans-la-constitution-nest-quune-etape-dans-legalite-femmes-hommes-1cd057b6-d62a-11ee-96ef-9660257def44

 

Ouest-France

Morlaix Communauté dévoile son nouveau site internet

Publié le

Mi-janvier 2024, Morlaix Communauté a mis en ligne son nouveau site internet. L’objectif est de fédérer les services de la communauté d’agglomération, et les communes membres pourront utiliser la même architecture pour leur propre site.

Tous les services de Morlaix Communauté ont été consultés pour mettre en place le nouveau site

Tous les services de Morlaix Communauté ont été consultés pour mettre en place le nouveau site | OUEST-FRANCE.

Après quatre ans de travail, la communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère) a enfin son nouveau site. Des groupes de travail d’élus, d’habitants et de Morlaix Communauté ont planché ensemble pour définir sa structure, voulue plus simple et pratique.

Première nouveauté, deux outils de recherche. En plus de l’habituelle requête par mots-clés, il est possible de lancer une recherche par profil. L’internaute peut préciser s’il est un jeune, un parent, un entrepreneur ou encore un créatif, parmi d’autres choix, pour voir les différentes rubriques pouvant l’intéresser, comme l’accès à un logement social ou les activités culturelles.

Une carte interactive

Autre spécificité, le site dispose d’une carte interactive, pour trouver les différents équipements des villes membres, leurs services comme les lieux de collecte des déchets, ou encore les événements à venir, recensés par l’office de tourisme.

À découvrir

Les utilisateurs peuvent voir les grands projets en cours, les actualités, ou encore réserver des salles directement sur le nouveau site. À l’avenir, il devrait également être possible de postuler à Morlaix Communauté et s’inscrire à des formations habitation.

Les communes sont invitées à se réapproprier l’architecture du site internet, pour se fondre au sein d’un ensemble cohérent. Déjà une dizaine l’a adopté ou s’apprête à le faire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-devoile-son-nouveau-site-internet-57114526-d59d-11ee-96ef-9660257def44

Schéma d'orientation du site portuaire du Diben

 

Ouest-France

Maison de Saint-Efflam : « On ne défend pas d’intérêt privé, on veut juste que la loi s’applique »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Une maison de vacances occupée par trois familles au lieu-dit Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) a été démolie après que le permis de construire a été invalidé par la justice. L’affaire a duré plus de dix ans. Tout est une question de respect de la loi Littoral, rappellent les associations de défense de l’environnement Sauvegarde du Trégor, la Fapel 22 et Plestin environnement.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace. | OUEST-FRANCE

L’article que nous avons consacré aux réactions d’habitants de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), à la suite de la démolition de la maison de Saint-Efflam, a fait réagir les associations de défense de l’environnement qui ont porté l’affaire en justice. Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre rappelle :  Un précédent jugement, sur une parcelle proche, avait interdit toute construction au titre de la loi Littoral. Or, le maire de l’époque a malgré tout délivré le permis de construire.  C’était en 2011.

A Plestin comme à Trélévern

Pourtant, cinq ans auparavant, déjà, un permis avait été annulé, toujours en vertu de la loi Littoral. Cela concernait  la construction d’immeubles de 16 logements , précise Yves-Marie Le Lay qui poursuit :  On n’a pas d’intérêt privé. On a agi à Saint-Efflam, comme on a agi pour la piscine du camping de Trélévern, ou encore à Locquirec. Ce que l’on souhaite, c’est que la loi s’applique.  Quant aux autres constructions qui ont pu voir le jour dans le secteur, elles sont juste  passées au-dessous de nos radars, mais auraient dû être attaquées de la même façon. 

La Fapel 22 rappelle de son côté que malgré la procédure administrative initiée, les travaux de construction de la maison ont été poursuivis et que le jugement du tribunal administratif de Rennes en 2014 a annulé le permis de construire. Les co-propriétaires ont perdu en appel dans toutes les procédures engagées. L’association précise : N’étant nullement à l’origine de ces procédures, et pour éviter que de semblables circonstances se reproduisent dans les Côtes-d’Armor, la Fapel 22 tient à la parfaite exécution des décisions prises par les juges.

L’intérêt public prévaut

Étienne de Saint-Laurent, président d’honneur de Plestin environnement rappelle l’intérêt de cette loi.  Le littoral a besoin d’être protégé si l’on veut empêcher ce qui et arrivé sur la côte d’Azur, par exemple. Cette loi est évidemment très contraignante pour les particuliers, car elle place l’intérêt public au-dessus des intérêts privés. . Pas question pour autant de passer outre une décision de justice.  Pourquoi crier au scandale quand une association ose demander la simple application de destruction d’une maison dont le permis est définitivement annulé, même s’il s’agit d’une construction considérée comme peu dérangeante mais qui, en échappant à la sanction, rendrait légitimes bien d’autres dérogations à la loi ?  Aujourd’hui, la question ne se pose plus : seul un trou est visible à l’emplacement de l’habitation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/maison-de-saint-efflam-on-ne-defend-pas-dinteret-prive-on-veut-juste-que-la-loi-sapplique-71ab98d4-db04-11ee-97c7-e4301a9e69a2

 

Ouest-France

Carantec. Colin Destombe, nouveau visage au cinéma Étoile

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Le Morlaisien Colin Destombe, ancien élève du lycée Tristan-Corbière, intègre, à temps partiel, l’équipe du cinéma Étoile de Carantec.

Le Morlaisien Colin Destombe, ancien élève du lycée Tristan-Corbière, intègre, à temps partiel, l’équipe du cinéma Étoile de Carantec. | OUEST-FRANCE

Colin Destombe a 31 ans et est diplômé de la prestigieuse école de cinéma, la Femis (Fondation Européenne pour les Métiers de l’image et du son, à Paris). Ce Morlaisien d’origine a été récemment embauché par le cinéma La Salamandre, avec l’aide Morlaix Communauté, en tant que chargé de médiation. Grâce à un accord de coopération avec le cinéma morlaisien La Salamandre, le trentenaire va consacrer trois heures et demie par semaine au cinéma Étoile de Carantec.  Cette médiation culturelle a pour but de rendre le cinéma plus accessible , explique le jeune homme, avant d’annoncer qu’il présentera trois films par mois et animera le débat qui suivra les projections.  Le but est aussi de faire venir des réalisateurs , résume Colin Destombe lors de sa présentation au cinéma Étoile lundi dernier, en présence de Loïc Goupil, président de l’association gestionnaire du cinéma, et de Corinne Grincourt, conseillère municipale.  Colin Destombe nous aidera dans notre démarche soucieuse de la diversité des œuvres présentées car notre but est toujours de rester polyvalents tout en privilégiant les films classés Art et Essai  a relevé Loïc Goupil. Le premier film présenté par Colin, La zone d’intérêt, sera projeté ce jeudi 7 mars à 20 h 30 en VO. Suivront Vivants (14 mars) et Les lueurs d’Aden (29 mars).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/colin-destombe-nouveau-visage-au-cinema-etoile-a7ad3ee8-1f51-4d2d-a1fe-b7a9a6b0cff9

 

Ouest-France

Plougasnou. Au Café troc, ils rencontrent de nouvelles personnes

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Le Café Troc mensuel s’est tenu au domicile de Christelle Gal, un ancien bar réaménagé en logement.

Le Café Troc mensuel s’est tenu au domicile de Christelle Gal, un ancien bar réaménagé en logement. | OUEST-FRANCE

Ce samedi matin, l’association Projets, échanges et développement a organisé son Café troc mensuel. L’objectif : créer du lien entre les habitants dans la bonne humeur.

« On peut venir juste boire un café ou papoter ou troquer un pull, une confiture, sourit Solenn Hémart, animatrice au sein de l’association, ce n’est pas obligatoire d’amener quelque chose. L’idée est de s’habituer à la gratuité et surtout, créer des lieux de rencontres et d’échanges entre les résidents. »

Depuis un an et demi, le Café troc se tient chez deux habitants de la commune : Stéphane Le Moigne et Christelle Gal.

« On habite dans un ancien bar, en face de la bibliothèque », explique cette dernière. « C’est un lieu qui se prête assez bien à l’activité, on peut être trente parfois alors, il faut de la place ! »

Marie-Alice va souvent au Café troc. « Je suis venue à Plougasnou pour la retraite et je n’avais pas de réseau relationnel. C’est très animé ici, l’association me permet de rencontrer des gens et de ne pas me sentir seule. »

Le rendez-vous a lieu tous les premiers samedis du mois. Depuis 2005, l’association Projets, échanges et développement organise des animations et des ateliers dans le but d’améliorer la qualité de vie dans la commune.

Renseignements au 06 38 02 02 70 ou par mail à animation@projets-echanges-developpement.net.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/au-cafe-troc-ils-rencontrent-de-nouvelles-personnes-b6d462de-d937-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

IVG inscrite dans la Constitution : pour la députée Le Feur, c’est «un moment d’une rare puissance»

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Sandrine Le Feur, députée de la 4e circonscription du Finistère, qui couvre Morlaix, a réagi à la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse, ce lundi 4 mars 2024.

La députée de la majorité présidentielle Sandrine Le Feur a été réélue en 2022 dans la 4e circonscription du Finistère, dont Morlaix fait partie.

La députée de la majorité présidentielle Sandrine Le Feur a été réélue en 2022 dans la 4e circonscription du Finistère, dont Morlaix fait partie. | OUEST-FRANCE

La députée de la 4e circonscription du Finistère, Sandrine Le Feur, dont la permanence est à Morlaix, a réagi a l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, ce lundi 4 mars 2024.

Elle écrit, dans un communiqué de presse : « C’est un moment d’une rare puissance que les parlementaires français ont aujourd’hui vécu, réunis en Congrès à Versailles : nous sommes le premier pays du monde à voter l’intégration de l’IVG au sein de notre Constitution ! ». Pour elle, « alors que les extrêmes ne cessent de se renforcer, il apparaît de plus en plus clair que certains de nos acquis sociaux, durement défendus par le passé, ne sont pas exempts de reculs rapides. Partout où l’extrême droite progresse, les droits des femmes et notamment l’IVG sont systématiquement remis en cause. […] »

« Nous pouvons être fiers de notre héritage »

Le texte en faveur de la constitutionnalisation a reçu 780 voix pour, et 72 contre. Sandrine Le Feur souligne : « L’interruption volontaire de grossesse est un droit fièrement acquis à la suite d’un long combat en faveur de l’émancipation des femmes et de la reconnaissance de leur droit de disposer librement de leurs corps. […] Un demi-siècle après l’adoption de la loi Veil de 1974, nous pouvons être fiers de notre héritage, et fiers de notre représentation nationale. »

Lire aussi : IVG dans la Constitution : qu’ont voté les sénateurs du Finistère ce mercredi ?

https://www.ouest-france.fr/societe/famille/avortement/ivg-inscrite-dans-la-constitution-pour-la-deputee-le-feur-cest-un-moment-dune-rare-puissance-d19254b2-da51-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

À Plestin-les-Grèves, Denez Prigent s’invite au Fest-Noz électro-trad

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À l’occasion du fest-noz électro-trad, le compositeur Denez Prigent sera de passage à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi. Plusieurs autres groupes l’accompagneront pour faire danser le public.

Denez Prigent sera entouré de quatre groupes musicaux pour animer la danse sur parquet de l’espace An Dour Meur.

Denez Prigent sera entouré de quatre groupes musicaux pour animer la danse sur parquet de l’espace An Dour Meur. | OUEST-FRANCE

Plusieurs centaines de danseuses et de danseurs sont attendues, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi 9 mars 2024, pour pratiquer gavottes, an dro, plinn, fisel, danses ancestrales et traditionnelles, qui aujourd’hui accueillent de plus en plus d’adeptes, de plus en plus jeunes. Ce fut notamment le constat des organisateurs lors de la précédente édition.

Lire aussi : ENTRETIEN. Denez Prigent : « Si j’étais né Tibétain, j’aurais chanté en tibétain »

Cette attractivité est due à l’évolution musicale et à l’apport aux côtés d’instruments traditionnels, d’instruments électroniques. Comme à toutes les époques, la musique bretonne a évolué grâce aux instruments, pratiqués et aux espaces dédiés à la danse.

Le chanteur et musicien Denez Prigent fait partie de ceux qui propulsent un souffle profond de rénovation perpétuelle de chants et de musiques qui nous viennent du fond des âges.

Entouré de plusieurs groupes

Il sera entouré sur scène des groupes pour inviter à la danse de Fleuves, un trio musical de jazz-rock originaire de Bretagne, fondé il y a une dizaine d’années par Émilien Robic, Romain Dubois et Samson Dayou, du groupe O’Tridal, trois musiciens enflammés, Tibo Niobé, Kentin Juillard, Yeltaz Guenneau, de Ndiaz composé de Youn Kamm à la trompette, Jérôme Kerihuel aux tablas, Timothée Le Bour au saxophone, et Yann Le Corre à l’accordéon, et du trio bien connu et apprécié des Plestinais, Biannic-Simon-Goareguer, bombarde, tambour et biniou.

Lire aussi : Musique. « Celtic Sea », l’odyssée bretonne de Carlos Núñez

Christophe Veslin, organisateur de la soirée, se réjouit d’avoir pu regrouper les meilleurs éléments de la musique actuelle : « C’est la crème de la crème, le top de la jeune scène contemporaine Bretonne, toujours sous le haut patronage bienveillant de Denez. »

Samedi 9 mars 2024, à partir de 19 h, Fest-Noz électro-trad, à l’espace Culturel An Dour Meur, 6, passage Yvonne-Le-Fustec (22310 – Plestin-les-Grèves). Entrée : 10 € / 8 € abonnés, et gratuit pour les moins de 12 ans. Tél. 02 96 23 98 80, mail : andourmeur@plestinlesgreves.bzh

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/a-plestin-les-greves-denez-prigent-sinvite-au-fest-noz-electro-trad-1e56a02a-da28-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

« Les Palestiniens ont besoin d’aide » : le Secours populaire lance un appel aux dons, en Finistère

Marie RABIN. Publié le

Le Secours populaire à Brest (Finistère) lance, ce lundi 4 mars 2024, un appel aux dons en soutien aux habitants de Gaza. Développée à l’échelle nationale, cette initiative permettrait de financer des aides médicales aux personnes sur place dans le besoin.

Le Secours populaire espère atteindre la barre des 500 000 € pour cette campagne de dons.

Le Secours populaire espère atteindre la barre des 500 000 € pour cette campagne de dons. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Face à l’inscription dans le temps du conflit entre Israël et le Hamas, le Secours populaire fait un appel aux dons afin de soutenir les habitants de la bande de Gaza, dont le bilan sur place dépasserait les 30 000 morts et les 100 000 blessés. Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire, nous explique cette démarche.

Pourquoi organisez-vous cet appel aux dons ?

Depuis le début du conflit, nous sommes en lien avec l’association le Secours Médical Palestinien (PMRS), qui propose des aides de santé pour les Palestiniens. Ils nous font part, en ce moment, de situations dramatiques : les habitants ont donc besoin de plus en plus d’aides médicales. Avec les destructions de bâtiments, la nécessité de fournir du bon matériel de santé pour les victimes est primordiale.

Thierry Cloatre, secrétaire général du Finistère du Secours populaire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Comment les citoyens peuvent y participer ?

Nous n’acceptons que les dons financiers. Ils serviront à PMRS qui pourra acheter du matériel médical sur place. L’association arrive à se fournir, notamment en Cisjordanie, mais c’est surtout l’argent qui leur manque. Vous pouvez faire un don de plusieurs manières : par chèque au Secours populaire mais aussi sur notre site internet où un espace est dédié à cette campagne. Il n’y a pas non plus de date limite aux dons. Comme le conflit est malheureusement parti pour durer, il y aura toujours des besoins, même pour reconstruire des maisons de santé.

À découvrir

Quels sont vos objectifs pour cette campagne ?

À l’échelle nationale, on espère récolter 500 000 €. Dans le Finistère et sur le territoire brestois, les personnes répondent bien aux dons, mais moins que pour les aides à l’Ukraine. On veut rappeler aux citoyens que ce n’est pas parce qu’on entend moins parler du conflit en Proche-Orient qu’il n’est pas moins important. Les Palestiniens ont besoin de notre aide.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/les-palestiniens-ont-besoin-daide-le-secours-populaire-lance-un-appel-aux-dons-en-finistere-c4d46d3e-da27-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

La poésie est en fête à la médiathèque de Saint-Martin-des-Champs

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L’atelier d’écriture du 9 mars 2024 sera suivi le 23 mars par une restitution en lectures, musiques et calligraphies à la médiathèque de Saint-Martin-des-Champs (Finistère).

Le poète Jean-Albert Guénégan (au centre) entouré des responsables de la médiathèque du Roudour et du Patio.

Le poète Jean-Albert Guénégan (au centre) entouré des responsables de la médiathèque du Roudour et du Patio. | OUEST-FRANCE

La poésie est en fête à la médiathèque du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère) depuis le mois de janvier avec plusieurs ateliers et animations et un concours de poésie, qui a réuni 117 textes au total. Le prochain atelier d’écriture se déroulera samedi 9 mars 2024 de 10 h à 12 h, pour un public adulte. Animé par le poète et écrivain public Hervé Eléouet, il se fera « avec complément d’objet, » précise le poète qui envoie au diable la grammaire et proposera de petits jeux littéraires avec des consignes d’écriture amusantes.

Lire aussi : Un bon bilan pour le salon du livre jeunesse de Saint-Martin-des-Champs

Une performance calligraphique en direct

« Chacun peut apporter un objet du quotidien afin de nourrir son inspiration. Chaussure, balle de ping-pong, rouleau de ruban adhésif, éventail, ce qui vient à l’esprit. L’atelier est gratuit et ouvert à tous, même aux non abonnés, mais se fera sur inscription car les places sont limitées. La poésie en fête se clôturera le samedi 23 mars de 16 h à 18 h par un événement “À la croisée des arts” », souligne Catherine Dulong, la directrice de la médiathèque.

Le poète morlaisien Jean-Albert Guénégan lira les textes des gagnants au concours et d’autres textes de poètes. Les intermèdes seront assurés par les élèves du Patio, l’école intercommunale d’enseignement artistique. Une performance calligraphique se fera en direct par l’artiste Mohammed Idali. Un arbre à poème et des photos ont été installés par Alice Guer, auteure pour la jeunesse. Les enfants de maternelle du Gouelou ont participé au décor de la médiathèque avec des chimères poétiques. Le local des jeunes n’est pas en reste avec un triptyque sensoriel, avec bande-son, textes en Slam et graff. À l’issue de l’après-midi, une séance de dédicaces aura lieu avec Jean-Albert Guénégan, Hervé Eléouet et Alice Guer.

Contact et inscriptions : 02 98 15 20 90.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/la-poesie-est-en-fete-a-la-mediatheque-64d42fcc-d7ad-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

Le conseil municipal de Plouezoc’h valide la mise en vente d’un terrain à Brignonic

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La préparation du budget, en cette période d’inflation et de réduction des subventions, oblige la commune de Plouezoc’h à rechercher des recettes. À l’unanimité, le conseil a voté la vente d’un terrain à Brignonic.

Actuellement en espace vert, le terrain mis en vente, rue de Brignonic.

Actuellement en espace vert, le terrain mis en vente, rue de Brignonic. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal de Plouezoc’h (Finistère) s’est réuni fin février 2024.

C’est en 2004 que le conseil avait décidés de l’achat d’un terrain de 15 000 m2, situé au-dessus du port du Dourduff, quartier de Brignonic. Avec la vue sur la baie de Morlaix c’était l’endroit idéal pour un lotissement. Six lots d’une moyenne de 2 000 m2, ont été proposés à la vente. Il restait un emplacement de 888 m2, conservé comme espace vert. Depuis quelque temps le conseil réfléchissait à la possibilité d’une vente. Financièrement, l’opération était favorable, et la charge de travail des services techniques, qui assurent l’entretien, était diminuée.

C’est à l’unanimité que le conseil a adopté les conditions de vente : surface 888 m² non viabilisés, obligation de construire une maison individuelle dans un délai de 3 ans, avec une hauteur maximale de construction de 7 mètres pour une toiture traditionnelle et 5,50 m pour une toiture en terrasse ou autre. Le prix de vente est fixé à 150 € le m2. Notaire de Plougasnou.

Lotissement rue Ty an Oll

Sur un terrain donné à la commune pour construire des logements sociaux, Armorique habitat gère douze maisons individuelles, Pour remédier à quelques anomalies, un échange de petites parcelles est proposé. Accord à l’unanimité.

Diwan

Pour la présente année scolaire, deux élèves sont scolarisés. Avec deux abstentions, le conseil accepte le versement de 749,40 € à l’école Diwan.

Location salles communales

Les tarifs de location ont été fixés à la journée. Des demandes d’associations ou particuliers, extérieurs à la commune, existent pour des demi-journées. Accord. 8 h à 14 h ou 14 h à 22 h : 80 €.

Vente à emporter

Tous les mercredis soir, un food truck pizza s’installe face à la mairie. Depuis quelques mois c’est un poissonnier qui est présent le vendredi matin. Samedi à partir de 18 h 30, pour un premier essai, un food truck hamburgers a affiché complet. Le conseil adopte les tarifs proposés : forfait annuel de 60 € pour un stationnement par semaine, 120 € pour deux.

Association pour le soutien aux adultes en difficulté, ASAD

Le 18 janvier le conseil départemental a informé de l’arrêt des subventions pour les mesures d’accompagnement. Vote à l’unanimité pour la signature par le maire de la motion de soutien.

Paix au Proche Orient

Après lecture par la maire de la motion, accord unanime pour la signature.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/la-vente-dun-terrain-a-brignonic-au-menu-du-conseil-39e9f096-d7c4-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

Comment fonctionne la cabine de téléconsultation en pharmacie à Plougasnou ? On fait le point !

Emma VILLEROY. Publié le

Pour pallier la pénurie de médecins à Plougasnou (Finistère), la commune a installé mi-février 2024 une cabine de téléconsultation dans la pharmacie de Poulbraou. Comment obtenir un rendez-vous ? À qui le dispositif est-il destiné ? On fait le point.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom. | OUEST-FRANCE

À Plougasnou (Finistère), une cabine de téléconsultation Médadom a été installée depuis mi-février 2024 à la pharmacie de Poulbraou, en face du Supermarché Casino. Dans l’écran, les médecins prennent des consultations sans rendez-vous préalable. Mais concrètement, comment ça fonctionne ? On vous explique !

Pourquoi une cabine de téléconsultation en pharmacie ?

Depuis le début de l’année 2024, la commune de Plougasnou observe une pénurie de médecins. « Un groupe de travail s’est penché sur la problématique, explique Joffrey Castel, adjoint au maire. La cabine de téléconsultation a fait partie des demandes qui sont ressorties. » Parmi les pharmacies de la commune, celle de Poulbraou a accepté le projet. Myriam Friant, pharmacienne titulaire, y voit deux aspects positifs. « D’un côté, ça aide les habitants de la commune qui ne peuvent pas se déplacer. De l’autre, les patients vont acheter leur médicament dans notre pharmacie, c’est pratique d’avoir tout au même endroit. »

À partir de quel moment faut-il se rendre à un rendez-vous en téléconsultation ?

Les symptômes adaptés principalement à la téléconsultation sont les troubles digestifs, les maladies dermatologiques et oto-rhino-laryngologie (ORL, c’est-à-dire oreille-nez-gorge). « Il va aussi y avoir des cas d’usages comme les renouvellements d’ordonnance d’une durée d’un mois, les infections urinaires et le mal de dents par exemple. » Il ne faut cependant pas téléconsulter si c’est pour un enfant de moins de trois ans, une ordonnance sécurisée ou une prolongation d’arrêt de travail.

Les téléconsultations sont sans rendez-vous. | OUEST-FRANCE

Comment se passe un rendez-vous ?

Il faut se rendre en pharmacie lors des horaires d’ouverture et se présenter au guichet équipé de sa carte vitale et d’un téléphone. « Nous accompagnons les patients du début à la fin, sourit Myriam Friant. Nous aidons à créer un compte et à prendre contact avec un médecin. » Ces derniers peuvent être basés partout en France. En moyenne, les patients attendent 5 minutes à 10 minutes avant d’avoir une réponse, et jusqu’à 20 minutes les vendredis et les samedis. « Une fois que le patient est installé avec le casque, nous laissons le relais aux médecins. Ils sont assez détendus puisqu’ils n’ont pas la salle d’attente derrière. Ils peuvent prendre leur temps. » Des appareils connectés sont intégrés à la borne comme un thermomètre et un tensiomètre. « Les médecins vont très simplement guider les patients et ça se passe bien. » Une fois le rendez-vous terminé, le patient retourne au guichet. « Ils arrivent souvent stressés, mais repartent très satisfaits et très étonnés », acquiesce la pharmacienne.

Des appareils connectés sont intégrés à la borne. | OUEST-FRANCE

Est-ce une solution sur le long terme ?

Pour les habitants de la commune, ce fonctionnement est une bonne idée. « C’est bien pour les petits bobos comme le nez qui coule », décrit Yvon. « Il faut vivre avec son temps aussi, mais ça devrait plutôt soulager les médecins que les remplacer complètement. »

Pour Joffrey Castel, c’est une « solution temporaire et partielle ». La mairie a signé un contrat de location de trois ans renouvelable pour 10 500 € pour la borne de téléconsultation. Sur le manque de médecin dans la commune, il n’y a « rien de concret pour le moment, mais les choses évoluent doucement avec des discussions ».

Informations pratiques : les tarifs sont les mêmes qu’en consultation traditionnelle. Renseignements au 02 98 67 30 02 ou à pharmaciedepoulbraou@giphar.fr.

Les médecins de Lanmeur sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76. Il est aussi possible de prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés, de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comment-fonctionne-la-cabine-de-teleconsultation-en-pharmacie-a-plougasnou-on-fait-le-point-52b009b6-d88d-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

La maison de Saint-Efflam démolie mais regrettée par des habitants : « Elle ne dérangeait personne »

Kathleen PLAISANTIN. Publié le

Démolie, la maison en bois de Saint-Efflam a disparu du paysage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), en ce début d’année 2024, conformément à une décision condamnée par l’ensemble des habitants interrogés sur le marché dominical.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves. | OUEST FRANCE

 C’est scandaleux. Je pense qu’il y avait d’autres solutions , s’insurge Alain, en pleine discussion avec Hervé. Derrière un étal, Véronique confie, avec une moue de dépit :  On a un sentiment d’acharnement.  Assis au comptoir du bar de la mairie, Yann avance quant à lui que  tout le monde trouve cela inadmissible. 

En ce dimanche matin, les langues s’expriment sans détour, sur le marché de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Tous les habitants interrogés condamnent la démolition de la maison de Saint-Efflam, sur décision judiciaire, après plus de dix ans de procédure. Trois associations environnementales (Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22) jugeaient la construction de la bâtisse illégale, au regard de la loi Littoral.

« On a voulu faire un exemple »

 Il fallait s’y opposer tout de suite. L’instruction a été trop longue, et la destruction est arrivée trop tard , estiment Claudie, Chantal et Claudine. Les Plestinais consultés considèrent que l’habitation en bois était  parfaitement intégrée au paysage .  Vu de la plage, elle était jolie , assurent les trois amies.

À découvrir

Un avis partagé par Véronique :  Si elle avait ressemblé à un blockhaus hideux, j’aurais compris. Mais elle ne dérangeait personne.  La commerçante vante les vertus écologiques de la demeure :  À l’heure où l’on n’arrête pas de promouvoir les maisons autonomes qui se fondent dans la nature, raser celle de Saint-Efflam est une aberration.  Le résultat ne convainc pas Yann :  Aujourd’hui, il y a un gros trou sur le terrain. C’est moche. 

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace dans la dune surplombant la mer. | OUEST-FRANCE

Beaucoup dénoncent une différence de traitement par rapport aux logements voisins :  Quand je vois le bunker situé à côté, avec son grand mur érigé autour du bâtiment, ça me fait rigoler , ironise Yann. À l’autre extrémité du comptoir, Rémi et Michel lâchent :  À ce moment-là, qu’on abatte toutes les maisons qui sont sur le littoral !  Après avoir fait la même remarque, Véronique s’interroge :  Et les gens qui ont procédé à des aménagements de murs et des vérandas dans cette même rue, pourquoi on les a laissés faire ?  Alain et Hervé sont quant à eux catégoriques :  On a voulu faire un exemple. 

Lire aussi : Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme qu’on démolit notre maison »

Un autre sujet nourrit la contestation des habitants interrogés.  Qui va rembourser ? Je n’ai pas envie de voir l’argent de mes impôts utilisé pour une maison qui ne me dérangeait pas , s’agace Véronique. Les propriétaires demandent en effet à être dédommagés par la commune qui a accordé le permis de construire. Une facture pour la construction et la démolition qui pourrait s’élever à 400 000 €, selon certains.  On ne va pas payer pour des affaires privées , se récrient Claudie, Chantal et Claudine.

Yann, agent communal, défend la municipalité :  Elle va pâtir de tout cela aussi, il ne faut pas croire. Déjà que l’État n’aide plus les mairies comme avant, ça ne va rien arranger. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/la-maison-de-saint-efflam-demolie-mais-regrettee-par-des-habitants-elle-ne-derangeait-personne-1616b1ec-c91c-11ee-9a26-b3fe0ec43b85

 

Ouest-France

« Il n’y a plus de pilote » : cet ancien patron-pêcheur breton analyse la crise de la filière

Recueilli par Anaëlle BERRE. Publié le

Durant sa carrière de marin-pêcheur, Robert Bouguéon s’est toujours investi. Durant deux mandats, il a été président du comité local des pêches du Guilvinec (Finistère), au début des années 2000. Désormais retraité et président de la SNSM de Penmarc’h, il analyse la crise majeure que traverse la pêche.

Robert Bouguéon est un fidèle des quais de Saint-Guénolé, à Penmarc’h.

Robert Bouguéon est un fidèle des quais de Saint-Guénolé, à Penmarc’h. | OUEST-FRANCE

Robert Bouguéon, 72 ans, a été président du comité local des pêches du Guilvinec (Finistère) pendant deux mandats durant les années 2000. Cet ancien patron-pêcheur au large et au chalut côtier, aujourd’hui président de la SNSM de Penmarc’h, garde toujours un oeil attentif sur la pêche et analyse la crise que traverse la filière.

La pêche est en crise. Quel est le problème ?

C’est une sacrée colle… Récemment, il y a eu les interdictions de pêche, notamment dans le golfe de Gascogne. Il y a aussi les quotas qui sont mal partagés : certains ont beaucoup, d’autres très peu, sans qu’on sache vraiment pourquoi… Bien sûr, comme dans les crises précédentes, il est aussi question du coût du gazole, du marché qui est compliqué…

Et puis, il faut dire qu’il n’y a plus de gouvernance, plus de pilote ! Ça se ressent à tous les niveaux : que ce soit au comité, dans les instances professionnelles ou au niveau de l’État. Tout ce fonctionnement est à remettre à plat si l’on veut repartir sur de bonnes bases.

Lire aussi : REPORTAGE. Privés de mer, ces pêcheurs de Concarneau regrettent « de devoir tourner en rond »

La fermeture à la pêche du golfe de Gascogne a été imposée afin de protéger les cétacés des prises accidentelles. Les pêcheurs sont-ils suffisamment investis sur ce point ?

Oui, ils ont toujours été concernés ! Comme partout, à la marge, il y en a qui ne respectent pas les règles… Mais dans l’ensemble, beaucoup d’efforts ont été faits, sans être récompensés. Mais il faut comprendre que c’est dans l’intérêt des pêcheurs de protéger la ressource, l’océan, c’est leur gagne-pain. Il faut le réaffirmer : personne ne va en mer pour pêcher des dauphins ou des marsouins, ce sont toujours des prises accidentelles.

Comprenez-vous les injonctions croissantes à préserver l’océan, la ressource halieutique ?

C’est difficile. C’est un discours très européen. On nous impose parfois des choses impossibles. Par exemple : on nous demande de faire plus de qualité. Mais qu’est-ce qu’on peut faire de plus en qualité que de pêcher une langoustine vivante, ou un lieu qui sort de l’eau ?

Quand les touristes viennent ici, pour la majorité, ils comprennent, ils voient notre pêche respectueuse et la qualité des produits. Certains se rendent compte qu’ils avaient une mauvaise image de la pêche avant de visiter le port. Venir voir les bateaux, ça permet de comprendre comment ça marche ! En fait, l’écrasante majorité des gens qui nous jugent ne savent pas du tout comment on travaille.

Avant la fermeture du golfe de Gascogne, il y a eu d’autres crises, notamment le plan de sortie de flotte qui a durement touché le Pays bigouden…

Ici, le plan de sortie a tué une partie de la pêche. Et ce n’est pas le Brexit qui était réellement en cause quand on regarde les bateaux qui sont partis… Les tonnages qu’on a perdus avec ce plan, on voit maintenant que ça atteint le mareyage qui se retrouve en difficulté, mais aussi tout le reste de la filière. On dit et on répète qu’un emploi en mer, c’est quatre emplois à terre, et en Pays bigouden, c’est très vrai.

Lire aussi : À Loctudy, dans le Pays bigouden, on craint la fermeture de la criée

L’histoire de la pêche est émaillée de crises. Vous en avez connu d’autres ?

C’est vrai. Et à chaque fois, il était question de prix du gazole et du marché trop bas. J’ai bien connu 1993-1994 avec les grandes manifestations, mais aussi 2007 avec la visite de Nicolas Sarkozy…

Mais je pense qu’aujourd’hui c’est pire. Au gazole et au marché, il faut ajouter les fermetures de pêche, le durcissement des réglementations, les injonctions des ONG… Le problème, c’est qu’il n’y a personne pour y faire face. Casser ou mettre le feu comme cela a été fait par le passé, ce n’est pas constructif, mais il faut absolument retrouver du dialogue, que les pêcheurs soient écoutés.

Les pêcheurs ne sentent pas entendus ?

Non, au contraire ! Les gars sont en mer, ils ne sont pas professionnels de la communication. Et il n’y a plus de gouvernance, donc on n’arrive pas à communiquer, à se faire entendre, comprendre. Alors qu’en face, on voit certaines ONG qui ont de plus en plus de poids politique.

Le Pays bigouden est souvent cité pour sa pêche artisanale. Existe-t-elle toujours ?

Oui. Et c’est même le modèle qui marche le mieux, qui est le plus rémunérateur pour les marins. Certains estiment que les bateaux de plus de 12 mètres sont des navires industriels. Si c’est ça, on ne fait plus de pêche au large, et on part juste avec une ligne et un hameçon… Mais on ne nourrira pas tout le monde avec ça !

Comment voyez-vous la pêche dans dix ans ?

Ça dépend… Je pense que tout va se jouer maintenant, on est dans un moment de transition. On comprend que l’Europe veut favoriser les groupes industriels de la pêche d’élevage plutôt que les artisans. Mais on voit aussi qu’il y a des jeunes qui viennent à la pêche et on observe qu’il y a de la ressource, du poisson ! Il ne manquerait alors que des bateaux et des quotas, et ce n’est pas forcément le plus difficile à trouver…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penmarch-29760/il-ny-a-plus-de-pilote-cet-ancien-patron-pecheur-breton-analyse-la-crise-de-la-filiere-110b6094-d01a-11ee-89c0-6cefac77e04a

 

Ouest-France

Maison au toit effondré dans le centre-ville de Morlaix : un arrêté de péril pris dès lundi

Emma VILLEROY. Publié le

Après l’effondrement du toit d’une maison désaffectée, vendredi 1er mars 2024, dans le centre-ville de Morlaix, la Ville a pu prévenir le propriétaire, ce samedi, pour évoquer les risques concernant les bâtiments voisins.

La toiture d’une maison s’est effondrée dans le centre-ville de Morlaix (Finistère), vendredi 1er mars 2024, vers 18 h 20, à l’entrée de la rue au Fil, au numéro 18, côté place des Jacobins.

La toiture d’une maison s’est effondrée dans le centre-ville de Morlaix (Finistère), vendredi 1er mars 2024, vers 18 h 20, à l’entrée de la rue au Fil, au numéro 18, côté place des Jacobins. | OUEST-FRANCE

« Le propriétaire a été prévenu », indique le maire de Morlaix (Finistère), Jean-Paul Vermot. Vendredi 1er mars 2024, vers 18 h 20, la toiture d’une maison s’est effondrée dans le centre-ville, à l’entrée de la rue au Fil, au numéro 18, côté place des Jacobins. « Il doit faire intervenir une entreprise pour sécuriser son bien. Dès lundi, il y aura un arrêté de péril qui l’obligera à effectuer les travaux. » Dans la journée, de nombreux habitants de la commune sont venus voir les dégâts.

Inquiétude sur les toitures imbriquées voisines

Vendredi, l’inquiétude se portait sur les toitures imbriquées voisines. « Pour l’instant, on a des dangers qui sont identifiés sur les numéros 16 et 18 de la rue, qui sont le même lot immobilier. On n’a pas pu constater après l’intervention des pompiers hier, mais on en saura plus bientôt avec les entreprises. »

Une partie de la rue au Fil est barrée, le temps que des entreprises viennent constater l’ampleur des dégâts. | OUEST-FRANCE

C’est un voisin qui avait donné l’alerte. La maison était désaffectée depuis plusieurs années et un arrêté, portant condamnation des accès de cette propriété, avait été pris par la mairie en 2015. Aucuns travaux n’auraient été effectués depuis. La propriété était en vente par Argouach Immobilier : « immeuble à rénover entièrement », précise l’annonce, dont les photos témoignent de l’état de délabrement du bâtiment.

Une équipe cynophile des pompiers de Carhaix s’est assurée hier que personne n’était à l’intérieur. | OUEST-FRANCE

Vendredi, 33 pompiers des centres de Morlaix, Landerneau, Brest, Saint-Thégonnec, Carhaix et Concarneau ont été mobilisés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/maison-au-toit-effondre-dans-le-centre-ville-de-morlaix-un-arrete-de-peril-pris-des-lundi-0effa2ce-d8a3-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt débat entre une inscription à l’Unesco et un graffiti

Publié le

À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), l’enclos paroissial est en course pour la sélection au patrimoine mondial de l’Unesco, mais la commune candidate également au festival de street art. Un graffiti pourrait compromettre la sélection de l’enclos. Le conseil municipal s’engage à ce que l’œuvre du Morlaix art tour, ne soit pas visible de l’ensemble architectural.

L’enclos de la commune a la particularité d’être complet avec l’église, l’enclos, la chapelle, l’ossuaire et son placître.

L’enclos de la commune a la particularité d’être complet avec l’église, l’enclos, la chapelle, l’ossuaire et son placître. | OUEST-FRANCE

Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture sous Jacques Chirac, mène depuis deux ans la mission pour inscrire les enclos paroissiaux du Finistère au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans son rapport, l’enclos de Saint-Jean-du-Doigt fait partie de la présélection de trente et un enclos sur les soixante-dix qui avaient été repérés. « Le choix s’est fait selon deux critères : l’intégrité et l’authenticité des sites. Le cahier de recommandations est très exigeant, il concerne l’esprit du lieu qui, chez nous, est préservé avec tout le côté religieux, le cimetière autour de l’église et le pardon », détaille Michel Cléach, jeudi 29 février 2024, en conseil municipal. Dans le meilleur des cas, l’inscription pourrait avoir lieu dans quatre ans.

Éviter le périmètre de l’enclos

Les arguments de Michel Cléach s’inscrivent dans le débat sur la candidature de la commune au festival du Morlaix Art Tour. Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) fait en effet partie des communes de l’agglomération à ne pas présenter, dans son espace public, cette forme d’art urbain.

Selon le maire adjoint, le placître et les abords font aussi partie des critères fixés : « Peindre une fresque du Morlaix Arts Tour sur le pignon du bar du P’tit Saint-Jean comme on l’avait envisagé il y a quelques années, risque de compromettre cette inscription, car le bâtiment est situé dans le périmètre de l’enclos et dans son axe quand on arrive de Morlaix. »

« Nous sommes dans un village de peintres »

Une fresque contemporaine « ferait du bien au bourg, d’autant plus que nous sommes un village de peintres », argue Yves-Marie Dayot. « Il faudrait un droit de regard sur ce que proposera l’artiste », propose Emmanuel Tocquer. D’autres avancent le fait qu’une fresque qui s’inscrit dans le parcours du festival Graffitis & Street Art, incontournable en Bretagne « peut faire venir un autre public à Saint-Jean-du-Doigt. Ce sont des fresques éphémères sur trois ans, c’est rassurant ».

L’ensemble des élus se prononce (une voix contre, une abstention) pour accueillir une fresque sur l’un des murs de la commune : « On s’engage à ce que le graff ne soit pas visible de l’enclos. Ça pourrait être au niveau de l’école. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/saint-jean-du-doigt-debat-entre-une-inscription-a-lunesco-et-un-graffiti-df5a1668-d7cf-11ee-8c44-b73fb2bea619

 

Ouest-France

Le toit d’une maison s’effondre dans le centre-ville de Morlaix : le bâtiment menacé

Zoé BOIRON. Modifié le Publié le

Dans le centre-ville de Morlaix (Finistère), le toit d’une maison désaffectée, située rue au Fil, s’est effondré ce vendredi 1er mars 2024. Les pompiers sécurisent le bâtiment ce vendredi soir pour éviter tout risque d’effondrement des étages et des toitures voisines, elles aussi fragilisées.

Ce vendredi 1er mars 2024, le toit d’une maison s’est effondré, rue du Fil, dans le centre-ville de Morlaix.

Ce vendredi 1er mars 2024, le toit d’une maison s’est effondré, rue du Fil, dans le centre-ville de Morlaix. | DR

La toiture d’une maison s’est effondrée à l’entrée de la rue au Fil, au numéro 18, côté place des Jacobins, dans le centre-ville de Morlaix (Finistère), ce vendredi 1er mars 2024, vers 18h20. La maison était désaffectée depuis plusieurs années.

C’est un voisin qui a donné l’alerte.

Les pompiers ont déployé la grande échelle pour intervenir. | OUEST-FRANCE

« Grâce à la photo du voisin, les pompiers ont tout de suite pu évaluer la situation », indique le maire, Jean-Paul Vermot. La grande échelle a été déployée par les secours. Une équipe cynophile des pompiers de Carhaix s’est d’abord assuré que personne n’était à l’intérieur.

Deuxième étape : « Il faut sécuriser le bâtiment pour éviter un effondrement et qu’il y ait des conséquences derrière », a indiqué le lieutenant Christophe Reig, chef de groupe, de la caserne de Morlaix.

Lire aussi : Friche Tilly et logements : réhabiliter le bâti existant, une priorité pour Morlaix communauté

La toiture du numéro 16 de la rue du Fil est menacée

Par ailleurs, la toiture du numéro 16 de la rue du Fil est menacée. Les experts bâtiments du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) de Brest et un autre de Châteaulin sont arrivés très rapidement sur place.

Plusieurs toitures sont imbriquées, indique le chef de groupe, rendues fragiles par les pluies au fil des ans. « Il y a sûrement une partie qui s’est effondrée depuis des années et là le tout est en train de s’effondrer », reprend le lieutenant Reig. « Une fois qu’on sera sûrs que la structure bâtimentaire ne va pas s’effondrer, nous barrerons les accès, le temps que le site soit sécurisé par des entreprises ».

« On a essayé de contacter le propriétaire, mais il ne répond pas pour l’instant », ajoute le maire Jean-Paul Vermot. Un arrêté portant condamnation des accès de cette propriété avait été pris par la mairie en 2015. Aucun travaux n’auraient été effectués. La propriété était en vente par Argouach Immobilier : « immeuble à rénover entièrement », précise l’annonce, dont les photos témoignent de l’état de délabrement du bâtiment.

33 pompiers des centres de Morlaix, Landerneau, Brest, Saint-Thégonnec, Carhaix et Concarneau ont été mobilisés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-toit-dune-maison-seffondre-dans-le-centre-ville-de-morlaix-0cbcf1fc-d7f8-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

Au large du Finistère, la balise de la Vieille en partie détruite, un avis urgent adressé aux marins

Zoé BOIRON et notre correspondant local. Publié le

La tourelle de la Vieille, balise à l’entrée de la baie de Morlaix (Finistère), a été détruite récemment. Les deux tiers de la tourelle manquent. Les coups de vent et la force des vagues pourraient avoir causé ces dégâts. Un avis urgent aux navigateurs a été diffusé vendredi 1er mars 2024, sur le site de la préfecture maritime.

Photo d’illustration.

Photo d’illustration. | THIERRY CREUX / ARCHIVES OUEST-FRANCE

La vieillesse est un naufrage, dit-on. La tourelle de la Vieille, à l’entrée de la baie de Morlaix, a peut-être trop bien porté son nom. Ce vendredi 1er mars 2024, et sûrement depuis déjà quelques jours, la balise verte est détruite aux deux tiers. Des dégâts sûrement récents, dus aux coups de vents et à la force des vagues. Seule la base de la tourelle subsiste, selon une photo prise par une navigatrice et diffusée sur le réseau social Facebook.

Avisée, l’administration des Phares et balises, basée à Brest, n’a pas encore pu constater les dégâts, en raison des conditions de navigation. « Elle sera sûrement reconstruite, communique l’administration. Mais il y aura sûrement des plans pour savoir si ce sera au même endroit ou pas. »

Le Cross a alerté les marins

En naviguant en baie de Morlaix, une personne a pris un cliché de ce qu’il reste de la tour de la Vieille et l’a posté sur un groupe Facebook, jeudi 29 février 2024. Les deux tiers de la tourelle, peints en vert, manquent. | CAPTURE D’ÉCRAN FACEBOOK

Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) a émis un Avurnav, un avis urgent pour les navigateurs, visible sur le site de la préfecture maritime.

https://www.ouest-france.fr/mer/au-large-du-finistere-la-balise-de-la-vieille-en-partie-detruite-un-avis-urgent-adresse-aux-marins-5ab0390c-d7ab-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

La route touristique entre Lannion et Morlaix sera fermée jusqu’à la fin du mois de juin

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D’importants travaux sur le réseau d’assainissement à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor) vont entraîner le blocage complet d’un tronçon de la D786, du lundi 18 mars au vendredi 28 juin 2024. Pour rejoindre Morlaix (Finistère) depuis Lannion (et inversement), il faudra donc rejoindre la RN12 via Plouaret en empruntant la D11.

Certaines rues adjacentes à la D786 seront ouvertes ponctuellement au fil de l’avancement des travaux.

Certaines rues adjacentes à la D786 seront ouvertes ponctuellement au fil de l’avancement des travaux. | OUEST-FRANCE

La D786 est prisée pour son magnifique panorama sur la mer, de Saint-Michel-en-Grève à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Malheureusement, ce tronçon sera fermé à la circulation pendant plus de trois mois, du lundi 18 mars au vendredi 28 juin 2024.

D’importants travaux vont en effet être réalisés sur le réseau d’assainissement dans les secteurs du Roscoat et de la Côte des Bruyères.

Lire aussi : Une vague de refus à la fermeture du bourg de Saint-Michel-en-Grève

Un temps de trajet équivalent via la RN12

Pendant cette période, il sera donc impossible de relier Morlaix (Finistère) depuis Lannion (et inversement) par cette route touristique.

Les habitués trouveront certainement des chemins de traverse par les routes communales. Mais la déviation officielle, elle, sera mise en place dès le départ de Lannion. « C’est une obligation de dévier une route départementale vers une autre route départementale, capable d’accueillir le même flux », précise Lannion-Trégor communauté.

Si vous souhaitez rejoindre Morlaix, il faudra par conséquent emprunter la D11 (via Ploubezre et Plouaret) puis la RN12. Un itinéraire bis plus long en distance, mais équivalent en temps de trajet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/relier-lannion-et-morlaix-par-la-route-touristique-sera-impossible-pendant-3-mois-655dc27e-d720-11ee-a613-258427ffa9f5

 

Ouest-France

Polices municipale et nationale : qui fait quoi ?

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À Morlaix (Finistère), les policiers de la Ville et ceux du commissariat travaillent en collaboration, dans le cadre d’une convention signée avec les services de l’État. Qui assure quelles missions ?

Denis L’Higuinen policier au commissariat de Morlaix et le chef de service de la police municipale T. Perronno, lors du forum des métiers en uniforme, mardi 27 février à la maison des jeunes et de la culture de Morlaix (Finistère).

Denis L’Higuinen policier au commissariat de Morlaix et le chef de service de la police municipale T. Perronno, lors du forum des métiers en uniforme, mardi 27 février à la maison des jeunes et de la culture de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« On ne peut pas nous confondre, c’est écrit sur notre uniforme », soulignent Denis L’Higuinen, policier au commissariat, et le chef de service de la police municipale T. Perronno, lors du forum des métiers en uniforme, qui s’est tenu mardi 27 février 2024 à la maison des jeunes et de la culture de Morlaix (Finistère).

Quels sont les effectifs de ces deux forces de police présentes à Morlaix ? (Finistère)

La police municipale existe depuis la Révolution française, bien avant la police nationale, fondée en 1941. À Morlaix, elle est composée de sept policiers municipaux, dont deux femmes. Les agents sont affectés pour assurer la mise en œuvre des pouvoirs de police du maire. Ses bureaux sont situés au rez-de-chaussée de la mairie. La police nationale compte 57 policiers dont une dizaine de femmes, tous dépendent du commissariat situé au rond-point Charles-de-Gaulle.

Quelles sont les missions de la police municipale ?

Ses missions sont définies par une convention entre la Ville et les services de l’État. On y retrouve la lutte contre l’insécurité routière, contre la toxicomanie, contre l’alcoolisme, la protection des biens publics et privés… « Nous assurons le maintien du bon ordre, on veille au bon déroulement d’une manifestation par exemple et on signale tout débordement », précise le chef de service de la police municipale Perronno. « Nous sommes équipés d’un cinémomètre pour procéder au contrôle de vitesse. Nous assurons par ailleurs la surveillance des bus, des sorties d’écoles, et prenons régulièrement contact avec les commerçants. »

Lire aussi : « Dans la gendarmerie, on a plus de 200 métiers »

Et celles de la police nationale ?

Le secteur d’intervention de la police nationale est plus vaste : il englobe Saint-Martin-des-Champs. « Les effectifs sont répartis en trois services : service en tenue, le service enquête qui ne fait que du judiciaire et le service du suivi des plaintes », détaille Denis L’Higuinen. Les deux polices peuvent travailler sur des opérations conjointes et sont en lien avec la gendarmerie.

Qui est armé ?

La police nationale est détentrice d’armes létales. Ce qui n’est pas le cas de la police municipale de Morlaix, qui est équipée de caméras, de bombes lacrymogènes et de bâtons télescopiques. « Il s’agit d’une police de quiétude urbaine, qui travaille en complémentarité avec la police nationale », indiquait, le maire Jean-Paul Vermot, lors du renouvellement de la convention en mars 2022.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/polices-municipale-et-nationale-qui-fait-quoi-c07526ea-d6f1-11ee-9c76-f2c2ccb23225

 

Ouest-France

Morlaix s’engage pour la langue bretonne et signe un contrat de mission

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La communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère) a signé jeudi 29 février 2024 un contrat de mission avec l’Office public de la langue bretonne (OPLB). Celui-ci officialise son adhésion à une charte pour le développement durable du breton.

Paul Molac, député et président de l’Office public de la langue bretonne, et Julien Kerguillec, vice-président à la culture de Morlaix Communauté, ont signé le contrat de mission.

Paul Molac, député et président de l’Office public de la langue bretonne, et Julien Kerguillec, vice-président à la culture de Morlaix Communauté, ont signé le contrat de mission. | OUEST-FRANCE

Il ne manquait plus que la signature d’un contrat de mission avec l’Office public de la langue bretonne (OPLB). Depuis le jeudi 29 février 2024 c’est chose faite. La communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère) a officiellement rejoint la campagne Ya d’ar Brezhoneg (Oui à la langue bretonne) et en valide le premier niveau de certification. Il existe trois niveaux, définis par l’Office public de la langue bretonne dans une charte pour le développement durable du breton.

Qu’est-ce que la charte pour le développement durable du breton ?

Il s’agit d’un ensemble de 43 mesures à destination des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). Les EPCI doivent en valider cinq pour obtenir le premier niveau de certification, puis cinq supplémentaires à chaque niveau. Certaines sont obligatoires. C’est le cas du contrat de mission pour le niveau 1, de la signalétique bilingue dans les équipements gérés par l’EPCI pour le niveau 2, ou encore la mise en place d’une aide financière aux établissements commerciaux bilingues pour le niveau 3.

Comment Morlaix Communauté a-t-elle validé le premier niveau ?

La communauté d’agglomération de Morlaix avait déjà validé quatre des cinq mesures nécessaires à l’obtention du premier niveau de certification, dont la présence d’une école Diwan sur le territoire, la dotation d’un logo bilingue, et la réalisation d’une enquête sur les compétences linguistiques de ses agents.

La mesure la plus récente, décidée au début du mois de février, a été la mise en place d’un groupe de travail composé d’élus et d’agents, qui travaillera à concrétiser les prochaines actions de la charte Ya d’ar Brezhoneg. L’ensemble est décrit au sein d’un schéma linguistique.

La spécificité de Morlaix Co, à l’instar des communautés de communes de Quimper et Quimperlé, est d’avoir créé un poste de chargé de mission en langue et culture bretonne. Le titulaire est Gaël Roblin, ancien coordinateur de la fédération d’associations bretonnes Ti ar Vro Guingamp.

Que comporte le schéma linguistique ?

Le schéma linguistique comporte six axes, comprenant chacun un ensemble d’actions concrètes à réaliser selon un calendrier déjà entamé. Ils sont classés selon les thématiques suivantes : accompagner la normalisation, transmettre la langue, communiquer en langue bretonne, le breton dans la vie publique, transmettre la langue dès la petite enfance et l’adolescence, et voir, entendre, parler et écrire la langue.

Parmi les actions, une place est donnée à la petite enfance et au « bien vieillir ». La première d’une série d’animations en breton a eu lieu jeudi 29 février 2024 à l’Ehpad de Lanmeur (Finistère).

Quelle est la place des communes ?

Selon Gaël Roblin, de nombreuses mesures, comme l’ouverture de classes maternelles bilingues, doivent cependant être décidées par les communes, Morlaix Communauté n’ayant pas les compétences nécessaires.

Un vade-mecum indiquant les possibilités sera donc distribué aux conseillers municipaux et aux directeurs généraux des services. Ils pourront s’y référer pour célébrer des mariages ou unions civiles en breton, intégrer la langue dans la signalétique, ou encore obtenir des financements en vue d’ouvrir des centres de loisir bilingues.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/langue-bretonne/morlaix-sengage-pour-la-langue-bretonne-et-signe-un-contrat-de-mission-a24482a2-d722-11ee-96ef-9660257def44

 

Ouest-France

« L’engouement est réel » : à Morlaix, KLT fait le point sur la langue bretonne

Sarah HUMBERT. Publié le

Alors que l’année 2024 promet d’être marquée par la langue et la culture bretonnes dans le pays de Morlaix (Finistère), la Fédération KLT (Kerné, Léon, Trégor), qui réunit des associations de promotions et de défense de cette culture, prépare le terrain.

KLT (Kerné, Léon, Trégor) discute de langue bretonne, dans le pays de Morlaix (Finistère).

KLT (Kerné, Léon, Trégor) discute de langue bretonne, dans le pays de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« 80 % des locuteurs bretons ont plus de 60 ans », posent les membres de KLT à Morlaix. Le groupe fédère les associations du Pays de Morlaix qui s’occupent de la promotion de la langue et de la culture bretonnes.

2024 sera une année riche et forte pour la langue et la culture bretonnes dans la cité du Viaduc, avec l’arrivée de la course Redadeg, ou le recrutement d’un chargé de mission par Morlaix communauté. Le groupe, pourtant, reste vigilant.

« Une reconnaissance de notre travail »

Pascal Pouillet, vice-président de KLT constate « un soutien politique marqué, et une reconnaissance de notre travail de la part des élus ». De la maternelle jusqu’au lycée, il est possible de suivre un cursus en breton sur le territoire de Morlaix communauté. Pascal Pouillet s’enthousiasme : « l’engouement pour la langue, de la part des jeunes parents, est réel ». Il note cependant les problèmes de recrutement des enseignants, pour les classes, et souligne : « Il faut que l’État mette plus de moyens. »

KLT souhaite également que le breton devienne « plus visible dans l’espace public ». La fédération évoque les noms des lieux-dits. « Le patrimoine, ce ne sont pas que les églises et les calvaires. Après les cairns, les noms de lieux-dits, c’est ce qu’on a de plus ancien, ils ont toute une histoire ! ».

Entendre le breton dans l’espace public

Elle souhaiterait également que la langue résonne plus dans l’espace public. « Pour les enfants, c’est important de l’entendre. La diffusion ne passe pas que par les panneaux dans les deux langues, il faut aller plus loin », souligne KLT. La fédération conclut : « Ce n’est pas parce qu’on apprend une autre langue qu’on s’enferme. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/culture-bretonne/lengouement-est-reel-a-morlaix-klt-fait-le-point-sur-la-langue-bretonne-abdf074c-d664-11ee-96ef-9660257def44